"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Mois : mars 2019 Page 1 of 3

Fukushima, à Paris: Conférence-débat…

Conférence-débat avec deux familles de réfugiés de Fukushima, à Paris

Le mercredi3 avril

Conférence-débat avec deux familles de réfugiés de Fukushima, à Paris

Mme Akiko Morimatsu et Mme Miwa Kamoshita ont décidé de quitter leur lieu de résidence dans le département de Fukushima à cause de l’accident nucléaire survenu en 2011. Leurs communes n’ont pas été décrétées « zone à évacuer », pourtant, comme elles ont pu le constater dans leur quartier, le niveau de la radioactivité était beaucoup trop élevé pour y vivre et y élever leurs enfants en sécurité. Toutes les aides publiques au logement destinées aux personnes réfugiées de leur propre initiative hors des régions contaminées vont être supprimées en mars 2019. En mars 2018, Mme Morimatsu et Mme Kamoshita, ont décidé d’aller plaider à Genève, auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Venues cette année à Paris avec leurs enfants, elles témoigneront de la situation vécue huit ans après la catastrophe par de nombreux réfugiés de Fukushima, et présenteront les différents problèmes que rencontreraient des habitants exposés à un nouvel accident nucléaire majeur ailleurs dans le monde

Fukushima, déjà 8 ans mais…

Fukushima, déjà 8 ans mais encore au moins 30 ans de pollutions nucléaires

En réalité il n’y a toujours pas de solutions techniques pour stopper les pollutions radioactives des réacteurs en fusion de Fukushima. Et il faudra au minimum 30 ans pour en trouver et les appliquer, à moins que cela ne soit jamais.

Les nucléocrates sont forts pour nous assurer de la parfaite sécurité des réacteurs nucléaires, et de leur innocuité. Tchernobyl, Fukushima, et les nombreux accidents des centrales françaises montrent que c’est faux.

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« 160.000 personnes évacuées, encore 120.000 personnes réfugiées » en hébergement précaires 8 ans après. On s’attend à «  9 600 à 66 000 cas de cancers supplémentaires au Japon ». 18 fois plus de cancers thyroïdiens chez les enfants, « un taux de 30 cas de cancers de la thyroïde par échantillon de 100 000 enfants vivant à Fukushima alors que la moyenne se situait à 1,7 cas pour 100 000 enfants dans la préfecture voisine ». Et un coût actuel estimé à 170 milliards d’euros, on imagine la somme totale qui sera dépensée dans 50 ans, entre 500 et 1.000 milliards ? Rappelons qu’EDF a mis un peu plus d’1 milliard en réserve pour un éventuel accident. En France 170 milliards couteraient 4600 euros à chacun des 38 millions de foyers fiscaux.

Lire l’article de Sortir du Nucléaire qui récapitule les faits et fait le point de la situation toujours aussi gravissime aujourd’hui.

https://www.sortirdunucleaire.org/Fukushima-8-ans-plus-tard-la-situation-n-est

Fukushima: Des traces de pollutions…

Des traces de pollution radioactive de Fukushima retrouvées jusque dans le nord de l’Alaska

Huit ans après la catastrophe, Fukushima refait parler d’elle. Des traces de pollution radioactive, produite lors de l’accident de la centrale nucléaire en 2011, ont été retrouvées dans l’un des endroits les plus reclus au monde.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,0 et un tsunami frappaient les côtes nord-est de l’île de Honshu, au Japon. Une catastrophe naturelle qui en a entraîné une autre : l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi. C’était il y a déjà huit ans, mais des traces demeurent encore aujourd’hui.

En témoigne la récente découverte, dans l’un des endroits les plus reclus au monde, de particules de pollution radioactive provenant de Fukushima. Elles ont été détectée au large d’une île du Détroit de Béring, au nord de l’Alaska.

Sans danger pour la santé 

C’est ce qu’a annoncé une équipe de scientifiques, qui a relevé une élévation des niveaux de césium-137, un élément radioactif. D’après les experts, ces niveaux sont heureusement trop faibles pour représenter une menace pour la santé des populations et de la faune locale. Ils soulignent que des niveaux de concentration 3.000 fois supérieurs à ceux détectés dans le Détroit de Béring seraient considérés non dangereux pour la santé. La dernière détection de particules radioactives provenant de Fukushima dans la mer de Béring remontent à 2014.

Pendant ce temps au Japonl’ordre d’évacuation près de la centrale va bientôt être en partie levé. Avant l’accident, 400 personnes vivaient dans la zone qui est aujourd’hui totalement déserte. Selon la municipalité, plusieurs dizaines de personnes devraient y retourner.Le 28 mars 2019 à 11:21 • Jeanne Travers

Fukushima: L’ordre d’évacuation bientôt…

Japon: L’ordre d’évacuation près de la centrale de Fukushima bientôt levé en partie

Mis à jour le 27/03/19 à 03h10

Travaux sur la ligne de train Joban, interrompue dans un rayon de 20km autour de la centrale de Fukushima, le 7 mars 2019.
Travaux sur la ligne de train Joban, interrompue dans un rayon de 20km autour de la centrale de Fukushima, le 7 mars 2019. — Yasushi Kanno/AP/SIPA

Le Japon a annoncé mardi s’apprêter à lever l’ordre d’évacuation pour une partie de la localité d’Okuma, ville qui, avec la cité limitrophe de Futaba, héberge la centrale nucléaire Fukushima Daiichi ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.

Cette décision du gouvernement d’autoriser le retour des personnes devrait s’appliquer le 10 avril, a précisé à l’AFP un fonctionnaire, Yohei Ogino. « Les habitants vont pouvoir revenir dès que l’ordre est levé, il n’y a pas de restriction concernant par exemple les enfants ou personnes âgées », a-t-il indiqué.

Il admet cependant qu’il va falloir « faire attention aux sangliers » ayant envahi des espaces désertés, que « le téléphone mobile ne passe pas partout et qu’il n’y a pas encore de supermarché rouvert (juste celui de la ville voisine de Tomioka) ».

Le seuil jugé admissible hissé à 20 millisieverts par an

Quelque 400 habitants vivaient dans la zone avant l’accident. La municipalité ne s’est pas fixé d’objectif quant au nombre d’habitants de retour. Cependant, plusieurs dizaines devraient nouvellement venir ou revenir, selon le fonctionnaire.

Dans le cadre d’une politique de reconstruction et de retour des habitants destinée à « normaliser » le statut de la région sinistrée de Fukushima, les autorités ont hissé à 20 millisieverts par an le niveau jugé admissible d’exposition radioactive et ont, par conséquent, déjà levé la plupart des ordres d’évacuation. C’est cependant la première fois qu’une telle décision concerne une partie d’une localité hôte du site nucléaire.

Le « tabou » des radiations

Actuellement, l’interdiction d’habitat porte sur moins de 3 % du département. « Pour la zone concernée d’Okuma, en moyenne l’exposition est de 2 à 3 millisieverts par an », souligne Yohei Ogino. Il reconnaît cependant que ce niveau est établi sur la base de mesures effectuées à un mètre du sol et que des pointes bien plus élevées sont relevées à 1 cm, ce qui va obliger les habitants à adapter leur vie.

Le seuil de 20 millisieverts (au lieu de 1 millisievert habituellement admis) est dénoncé par les organismes non gouvernementaux et dans de récents rapports d’instances des Nations Unies comme étant trop haut, notamment pour les enfants et femmes en âge de procréer. Mais le gouvernement répond que ces propos nuisent à l’image de la région. Dans un document publié au début du mois, l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) regrettait que « la question des conséquences des radiations sur la santé soit rendue taboue parce qu’elle risque de diviser la population » entre ceux qui font confiance aux autorités et les autres.

Fukushima: Le Japon s’apprête…

Le Japon s’apprête à lever l’ordre d’évacuation près de la centrale de Fukushima

Quelque 400 habitants vivaient dans la zone avant l’accident. 

Des maisons près de la centrale de Fukushima, au Japon, le 10 mars 2019.
Des maisons près de la centrale de Fukushima, au Japon, le 10 mars 2019.
(YUSUKE HARADA / NURPHOTO)
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franceinfo avec AFP France Télévision

Mis à jour le 26/03/2019 | 15:24
publié le 26/03/2019

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Le Parlement européen approuve la fin du changement d’heure saisonnier en 2021

Retour à Fukushima. Mardi 26 mars, le Japon a annoncé s’apprêter à lever l’ordre d’évacuation pour une partie de la localité d’Okuma, ville qui, avec la cité limitrophe de Futaba, héberge la centrale nucléaire Fukushima ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Quelque 400 habitants vivaient dans la zone avant l’accident. 

Cette décision du gouvernement d’autoriser le retour des personnes devrait s’appliquer le 10 avril, a précisé à l’AFP un fonctionnaire, Yohei Ogino. « Les habitants vont pouvoir revenir dès que l’ordre est levé, il n’y a pas de restriction concernant par exemple les enfants ou personnes âgées », a-t-il indiqué.

Attention aux sangliers

Yohei Ogino admet cependant qu’il va falloir « faire attention aux sangliers »ayant envahi des espaces désertés, que « le téléphone mobile ne passe pas partout et qu’il n’y a pas encore de supermarché rouvert (juste celui de la ville voisine de Tomioka) ».

Dans le cadre d’une politique de reconstruction et de retour des habitants destinée à « normaliser » le statut de la région sinistrée de Fukushima, les autorités ont hissé à 20 millisieverts par an le niveau jugé admissible d’exposition radioactive. Le seuil de 20 millisieverts (au lieu de 1 millisievert habituellement admis) est dénoncé par les organismes non gouvernementaux et dans de récents rapports d’instances des Nations Unies comme étant trop haut, notamment pour les enfants et femmes en âge de procréer. Mais le gouvernement répond que ces propos nuisent à l’image de la région.

Les habitants de Fukushima

Les habitants de Fukushima peuvent rentrer 

JaponTokyo va autoriser les résidents des deux villes abritant la centrale nucléaire accidentée en 2011, à rentrer dans leurs pénates dès le 10 avril. 

La ville de Futaba.
La ville de Futaba. Image: AFP

La ville de Futaba. Image: AFP

Mis à jour à 09h24 

Le Japon a annoncé mardi s’apprêter à lever l’ordre d’évacuation pour une partie de la localité d’Okuma, ville qui, avec la cité limitrophe de Futaba, héberge la centrale nucléaire Fukushima Daiichi ravagée par le tsunami du 11 mars 2011.

Cette décision du gouvernement d’autoriser le retour des personnes devrait s’appliquer le 10 avril, a précisé à l’AFP un fonctionnaire, Yohei Ogino. «Les habitants vont pouvoir revenir dès que l’ordre est levé, il n’y a pas de restriction concernant par exemple les enfants ou personnes âgées», a-t-il indiqué.

Yohei Ogino admet cependant qu’il va falloir «faire attention aux sangliers» ayant envahi des espaces désertés, que «le téléphone mobile ne passe pas partout et qu’il n’y a pas encore de supermarché rouvert (juste celui de la ville voisine de Tomioka)».

Quelque 400 habitants vivaient dans la zone avant l’accident. La municipalité ne s’est pas fixé d’objectif quant au nombre d’habitants de retour. Cependant, plusieurs dizaines devraient nouvellement venir ou revenir, selon le fonctionnaire.

Dans le cadre d’une politique de reconstruction et de retour des habitants destinée à «normaliser» le statut de la région sinistrée de Fukushima, les autorités ont hissé à 20 millisieverts par an le niveau jugé admissible d’exposition radioactive et ont, par conséquent, déjà levé la plupart des ordres d’évacuation. 

C’est cependant la première fois qu’une telle décision concerne une partie d’une localité hôte du site nucléaire.

Exposition: 2 à 3 millisieverts

Actuellement, l’interdiction d’habitat porte sur moins de 3% de la préfecture. «Pour la zone concernée d’Okuma, en moyenne l’exposition est de 2 à 3 millisieverts par an», souligne Yohei Ogino. Il reconnaît cependant que ce niveau est établi sur la base de mesures effectuées à un mètre du sol et que des pointes bien plus élevées sont relevées à 1 cm, ce qui va obliger les habitants à adapter leur vie.

Le seuil de 20 millisieverts (au lieu de 1 millisievert habituellement admis) est dénoncé par les organismes non gouvernementaux et dans de récents rapports d’instances des Nations Unies comme étant trop haut, notamment pour les enfants et femmes en âge de procréer. Mais le gouvernement répond que ces propos nuisent à l’image de la région.

Dans un document publié au début du mois, l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) regrettait que «la question des conséquences des radiations sur la santé soit rendue taboue parce qu’elle risque de diviser la population» entre ceux qui font confiance aux autorités et les autres.(afp/nxp)

Créé: 26.03.2019, 09h24

Fukushima: découverte étonnante

Une découverte étonnante sur les pics de radioactivité à Fukushima

PAR ARNAUD LE GALL

ACTUALITÉDans le laboratoire IRSN de Cherbourg (Manche), les chercheurs ont révélé le rôle des bactéries dans la diffusion de la radioactivité. Une découverte qui va permettre de prévenir les variations de pollution à Fukushima.

Incités par l’arrêt des subventions qui leur étaient allouées, les habitants des zones évacuées de Fukushima reviennent peu à peu dans leurs anciens lieux de vie, au milieu des sacs de terre contaminée qui s’entassent à perte de vue.PUBLICITÉ

Huit ans après l’accident nucléaire, le Japon a mené un chantier colossal de décontamination des villes et villages, mais les espaces boisés demeurent des zones à éviter. Ils constituent une réserve de radioactivité, qui libère ses radioéléments toxiques par pics, à la manière des particules fines générées par les voitures. Selon la météo, la population se retrouve plus ou moins exposée. 

La terre contaminée a été entreposée dans des sacs. (Photo : Gilles Laurent / archives Ouest-France)

Les bactéries, vecteurs de radioactivité

À 10 000 km des réacteurs accidentés de Daiichi, dans la Manche, des chercheurs de Cherbourg sont parvenus à expliquer ces variations de la radioactivité. Perché sur les hauteurs de la ville, le laboratoire de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est spécialisé dans les recherches autour des transferts de radioactivité en milieu marin et dans

« Nous savions déjà que tout ce qui est végétation pose problème, car il y a un phénomène de remise en suspension des particules. Elles reviennent dans l’atmosphère avec le vent, introduit Denis Maro, à la tête de l’équipe d’une quinzaine de scientifiques. Ce qui était aussi connu, c’est que les micro-organismes comme les champignons ou les bactéries accumulent la radioactivité. »

Denis Maro devait partir au Japon pour monter un partenariat avec l’université de Tsukuba. (Photo : Ouest-France)

Les travaux du laboratoire ont mis en lumière un élément nouveau : le rôle des bactéries dans la diffusion de la pollution. « Nous avons démontré qu’elles s’organisaient, qu’elles se groupaient. Ainsi, elles ont une prise au vent plus importante et une facilité de remise en suspension bien plus importante qu’une poussière inerte », révèle le chercheur.

Un outil de prévision

Cette découverte a fait l’objet d’une première thèse, vite repérée par les Japonais lors de congrès scientifiques. Un rapprochement s’est fait avec l’université de Tsukuba, au nord de Tokyo. « Nous allons monter un projet commun, pour créer un outil de prévision »,indique Denis Maro, qui devait s’envoler pour le Japon. 

L’idée, est de croiser les données sur les bactéries, avec les mesures météos. « Ainsi, nous pourrons prévoir les épisodes de remise en suspension ce qui permettra de rassurer la population ou de prendre telle ou telle mesure », prévoit le directeur du laboratoire normand. 

L’attente est forte. Lors des pics qui durent entre quelques jours et une semaine, la radioactivité mesurée peut être 100 à 1 000 fois plus importante qu’une journée normale.

Le drame de Fukushima,

Le drame de Fukushima, inspiration du prochain flambeau olympique à Tokyo

Publié aujourd’hui à 13 h 11

Tadahiro Nomura, triple champion olympique japonais de judo, présente le flambeau olympique des Jeux de Toyko.
Le flambeau olympique de Tokyo mesure 71 cm et pèse 1,2 kg. Photo: Getty Images / AFP/Charly Triballeau

Agence France-Presse

Les organisateurs des Jeux olympiques de 2020, à Tokyo, ont présenté mercredi un flambeau en forme de « sakura », du nom des cerisiers qui fleurissent au Japon en mars, au moment où partira dans un an la flamme pour sillonner l’archipel.

Ce flambeau rose doré est principalement composé d’aluminium, dont une partie vient des déchets de construction des habitations temporaires pour les sinistrés du terrible tremblement de terre qui a secoué le nord-est du pays en mars 2011, selon un communiqué.

« Les cerisiers en fleurs dessinés par les enfants dans la région touchée m’ont inspiré », a indiqué à la presse le créateur du motif, Tokujin Yoshioka, dont les travaux sont connus à l’échelle mondiale.

Le flambeau, qui mesure 71 cm et pèse 1,2 kg, a été fabriqué avec un procédé utilisé notamment dans la conception des trains à grande vitesse Shinkansen, ont précisé les organisateurs.

La flamme arrivera au Japon, en provenance de la Grèce, dans exactement un an. Son départ officiel est prévu le 26 mars de la ville de Fukushima, située à quelque 240 km de Tokyo, pour un périple de 121 jours.

Elle se dirigera d’abord vers le sud jusqu’à l’île subtropicale d’Okinawa, point de départ du trajet des Jeux de Tokyo de 1964, avant de repartir vers le nord pour atteindre la capitale nippone, le 10 juillet.

Les Jeux olympiques se dérouleront du 24 juillet au 9 août 2020, et seront suivis des Jeux paralympiques.

Le gouvernement veut faire de cet événement sportif planétaire le symbole de la reconstruction. Il y voit l’occasion de montrer au monde la santé retrouvée de la région dévastée par le raz-de-marée meurtrier (plus de 18 500 victimes) et l’accident nucléaire de Fukushima. Cependant, plus de 50 000 habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux.

Tokyo 2020: la torche …

Tokyo 2020: la torche olympique aura une forme de «sakura

Publié le 20/03/2019 à 11:16

Le parcours de la flamme olympique au Japon débutera dans un an.

LE SCAN SPORT – Les organisateurs des Jeux olympiques se sont inspirés de l’emblématique cerisier japonais pour créer une torche olympique rose dorée en aluminium.

Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo-2020 (24 juillet au 9 août 2020) ont présenté mercredi une torche olympique en forme de «sakura», du nom des cerisiers qui fleurissent au Japon en mars, au moment où partira dans un an la flamme pour sillonner l’archipel.

Haute de 71 cm et pesant 1,2 kg, cette torche de couleur rose dorée est principalement composée d’aluminium, dont une partie provient «des déchets de construction des habitations temporaires pour les sinistrés» du terrible tremblement de terre qui a secoué le nord-est du Japon en mars 2011, selon un communiqué.

Fabriquée à partir des déchets des habitations sinistrées du tremblement de terre de 2011

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»Les vieux smartphones recyclés en médailles

«Les cerisiers en fleurs dessinés par les enfants dans la région affectée m’ont inspiré», a confié à la presse celui qui a dessiné le motif, Tokujin Yoshioka, dont les travaux sont connus internationalement. La torche a été fabriquée grâce à un procédé «utilisé notamment dans la conception des trains à grande vitesse Shinkansen», ont précisé les organisateurs.

La flamme arrivera au Japon, en provenance de Grèce, dans exactement un an. Le départ officiel est prévu le 26 mars de Fukushima, située à quelque 240 km de Tokyo, pour un périple de 121 jours. Elle se dirigera d’abord vers le sud jusqu’à l’île subtropicale d’Okinawa, point de départ du trajet des Jeux de Tokyo de 1964, avant de repartir vers le nord pour atteindre la capitale nippone le 10 juillet.

Poitiers : les fleurs de Fukushima…

Poitiers : les fleurs de Fukushima s’épanouissent au Confort Moderne

Publié le 19/03/2019 à 04:55 | Mis à jour le 19/03/2019 à 04:55

Pour le vernissage de son installation, la cinéaste Ana Vaz propose une lecture-performance avec Olivier Marboeuf.
Pour le vernissage de son installation, la cinéaste Ana Vaz propose une lecture-performance avec Olivier Marboeuf. 
© Photo NR

A l’écran, une Japonaise vient arroser les fleurs de son jardin. Geste simple, mais loin d’être anodin dans la zone d’exclusion délimitée autour de la ville de Fukushima, après l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Fukushima comme archétype de la toxicité. Et symbole de la résilience d’un territoire.
Un long-métrage à venir en 2020 Depuis 2016, l’artiste brésilienne Ana Vaz travaille autour de cette question de la toxicité et multiplie les allers-retours vers le Japon, afin de nourrir un futur long-métrage qui devrait être finalisé l’an prochain. Parmi les étapes de travail figure le court-métrage intitulé « Atomic garden », qui sera présenté au Confort Moderne, dès ce mercredi et jusqu’au 28 avril, dans le cadre de l’exposition « The Voyage out (notes pour un film à venir) ». « J’aime bien l’idée que la fragilité même du processus de création soit visible du public », explique l’artiste qui sera en résidence à Poitiers, durant tout le mois d’avril, pour travailler au montage de son film. « J’envisage ce projet comme une cosmologie ancrée dans le cinéma, poursuit-elle. Le long-métrage en sera une version possible, mais sans doute pas la seule. »
Si l’artiste part d’une situation réelle, quasi documentaire, elle l’élargit sur une trame fictionnelle : « La fiction révèle ce que le documentaire ne peut pas montrer », glisse-t-elle. Une dualité qui sera également palpable à travers la lecture-performance qui marquera le vernissage de l’exposition, mercredi soir. Pour cet événement intitulé « Aux ancêtres futurs », Ana Vaz sera rejointe par le producteur et penseur Olivier Marboeuf. « Nous avons tous les deux une ligne de travail partagée, souligne Ana Vaz. Il n’est pas seulement producteur : nous utilisons ce temps de résidence comme un temps de recherche. J’envisage cette lecture à deux voix comme une proposition pour un cinéma sans images. » On est tenté de la suivre… les yeux fermés.
Mercredi 20 mars, à 18 h 30, vernissage et performance à l’entrepôt du Confort Moderne, 185, rue du Faubourg du Pont-Neuf, à Poitiers. Entrée libre. www.confort-moderne.fr

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