"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Mois : juin 2019

Sécurité Risque nucléaire

Le plan particulier d’intervention élargi à 26 communes du Saumurois

Samuel Gesret a pris ses fonctions de sous-préfet de Saumur le 20 mai 2019.

CO – Mélanie MAROIS

L’État établit le Plan particulier d’intervention (PPI) qui a vocation à protéger la population et l’environnement en cas d’incident dans une centrale nucléaire. Le périmètre d’intervention a été élargi de 10 à 20 km en 2019.

Les 57 000 habitants des 26 communes concernées dans le département ont reçu cette semaine un courrier de l’État, les informant de l’extension du Plan particulier d’intervention (PPI) autour de la centrale nucléaire de Chinon. En septembre, ils pourront retirer leurs pastilles d’iode.

Ingénieur en prévention des risques industriels, passé par tous les échelons hiérarchiques des services de secours et d’incendie, Samuel Gesret est un expert reconnu en sécurité civile. Avant de prendre ses fonctions de sous-préfet de Saumur le 20 mai 2019, il a assumé le même rôle dans l’arrondissement de Chinon.

Pourquoi les périmètres des Plans particuliers d’intervention (PPI) autour des centrales nucléaires ont-ils été élargis à 20 km ?

Après Fukushima en 2011, on a constaté que les zones significatives étaient à 20 km. On a trouvé de la radioactivité plus loin, évidemment, mais sur des seuils faibles. L’idée est d’associer un maximum de population. Communiquer en amont, savoir ce qu’il faut faire en cas d’incident. C’est très pertinent. J’ai passé ma vie à gérer des crises. Tout ce qui peut être fait en amont, il faut le faire. Tout ça, c’est du temps de gagné le jour J, s’il y a un incident un jour.

Le risque nucléaire a-t-il augmenté ?

Clairement, non. Il a même baissé. Après Fukushima, où il y avait eu une rupture d’alimentation électrique, des travaux ont été réalisés dans les centrales nucléaires françaises pour augmenter la sécurité et les contrôles. L’avantage du nucléaire, c’est que les installations sont particulièrement contrôlées, par EDF, l’État et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais il n’y a pas de risque zéro.

Le nouveau PPI impose aux communes de penser une nouvelle organisation ?

On leur demande d’ajouter le risque nucléaire à leur Plan communal de sauvegarde (PCS). Ici, toutes les communes en ont un, avec le risque inondation lié à la Loire et le risque d’effondrement des cavités souterraines. En cas d’incident, l’État et les collectivités travaillent ensemble.

Quelles mesures sont prises ?

Il y a une partie évacuation et une partie mise à l’abri. Les choix sont faits en fonction de la gravité et du temps qu’on a pour intervenir.

Comment les habitants vont-ils être informés ?

Ils ont reçu cette semaine un premier courrier. Ils en recevront un autre en septembre, avec la marche à suivre et un flashcode pour retirer ses pastilles d’iode dans les pharmacies équipées. Les établissements recevant du public sont aussi concernés, les écoles, les entreprises, les hôtels, les hôpitaux, etc. Il faut qu’ils puissent fournir des pastilles d’iode au public se trouvant dans leurs locaux.

Quelle est l’utilité de la pastille d’iode ?

L’iode se fixe sur la thyroïde. La pastille d’iode permet de saturer sa thyroïde afin que l’iode radioactif ne s’y fixe pas. Si cela arrive, le risque pour la santé n’est pas immédiat. Le risque, c’est de développer un cancer. Il peut y avoir un incident sans émission d’iode. Il faut utiliser la pastille d’iode si la consigne en est donnée.

Que se passe-t-il pour la population qui vit à plus de 20 km ?

La préfecture du Maine-et-Loire prépare un plan Orsec pour intervenir au-delà des 20 km. Si c’est nécessaire, d’autres pastilles d’iode seront distribuées.

Les six réflexes à adopter

En cas de problème, le signal d’alerte de la sirène est utilisé. Six réflexes sont à adopter.

• Premièrement, se mettre rapidement à l’abri dans un bâtiment. Fermer les portes et les fenêtres, couper la ventilation.

• Ensuite, se tenir informé des consignes de protection données par les pouvoirs publics, via la radio, la télé ou le site Internet de la préfecture.

• Troisièmement, ne pas aller chercher ses enfants à l’école. Ils sont pris en charge dans l’établissement et il faut éviter les déplacements afin de rester à l’abri au maximum.

• Quatrièmement, ne pas saturer les réseaux de communication, donc limiter l’usage du téléphone.

• Cinquièmement, prendre l’iode dès qu’on en reçoit l’instruction. La dose doit être prise uniquement et immédiatement à la demande du préfet.

• Enfin, se préparer à une éventuelle évacuation. Préparer le kit d’urgence : papiers personnels, traitements médicaux, vêtements, nourriture et boisson.

Plus d’infos sur le site Internet : www.distribution-iode.com.

Ça tourne plus rond à la Bastille

Bastille : un nouveau sens de circulation pour la place 

Dans le cadre du réaménagement de la place de la Bastille qui s’achèvera à l’automne 2019, le plan de circulation de la place change définitivement à partir du 18 juin. 

A partir du 18 juin, le plan de circulation de la place de la Bastille évolue. Ce changement s’inscrit dans le cadre du réaménagement en cours de la place.

Quel est va être le nouveau sens de circulation? 

Que faire pour circuler pendant la mise en place du nouveau tracé ?

Nos conseils aux automobilistes : évitez le secteur de la Bastille le 17 juin à partir de 21 heures jusqu’au 18 juin dans la matinée. Adaptez votre itinéraire en amont afin d’éviter le secteur de la Bastille le temps de cette mise en place. Des plots en béton seront posés afin de délimiter les contours de la future presqu’île piétonne qui s’étendra de la colonne de Juillet au port de l’Arsenal.

Les sens de circulation des rues débouchant sur la place seront progressivement modifiés au cours de la nuit. 

Quelles conséquences pour les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir ?

Attention : les automobilistes arrivant sur la place de la Bastille depuis le boulevard Beaumarchais ou le boulevard Richard Lenoir ne pourront plus aller directement dans l’est parisien depuis la place. Il faudra adapter votre itinéraire en amont. Seuls les bus pourront se rendre directement dans l’est depuis la Bastille.

Voici les itinéraires possibles à partir du 18 juin pour les automobilistes arrivant sur la place depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir.

La rue de Lyon est mise à sens unique

Le sens de circulation de la rue de Lyon est modifié : les automobilistes ne pourront plus l’emprunter pour sortir de la place de la Bastille en direction de la gare de Lyon.

Quels sont les nouveaux itinéraires conseillés? 

Pour se rendre à la gare de Lyon, à Nation ou à l’hôpital Saint-Antoine : 

  • depuis la place de la République : privilégiez le boulevard Voltaire en amont (pour Nation ou l’hôpital Saint-Antoine) puis le boulevard Ledru-Rollin (pour la gare de Lyon);
  • depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir : empruntez la voie Mazas par le boulevard Bourdon, puis le tunnel Van Gogh (pour la gare de Lyon). et le boulevard Diderot (pour Nation ou l’hôpital Saint-Antoine).

Pour se rendre à l’hôpital des Quinze-Vingts : 

Depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir : empruntez l’avenue Ledru-Rollin par le boulevard Voltaire puis la rue de Lyon afin de rejoindre la rue de Charenton.

Japon : l’erreur…

Japon : l’erreur d’un employé fait croire à un incident nucléaire

Ph. L. avec AFP|19 juin 2019, 14h24|MAJ : 19 juin 2019, 15h59

Le site nucléaire Kashiwazaki-Kariwa dans la préfecture de Niigata, est opéré par la même compagnie que le site de Fukushima, ravagé par le séisme et le tsunami de 2011.  AFP

A la suite du séisme de mardi, l’employé a coché la mauvaise case sur un rapport adressé par fax aux autorités locales. La compagnie Tepco, la même qu’à Fukushima, s’est confondue en excuses.

La compagnie d’électricité japonaise Tepco a failli créer la panique dans la nuit de mardi à mercredi en signalant des anomalies sur un site nucléaire à la suite d’un séisme. Il s’agissait en fait d’une erreur d’un employé.PUBLICITÉ

L’employé de Tokyo Electric Power, connue dans le monde entier comme exploitante de la centrale de Fukushima accidentée en mars 2011, avait coché la mauvaise case sur un fax, outil de communication encore fréquemment utilisé au Japon entre organismes officiels.

L’employé étourdi avait coché une case qui signifiait « présence d’anomalie », concernant les équipements de refroidissement d’un bassin de combustible d’un des sept réacteurs du site. Un second employé a vérifié avant d’envoyer, sans remarquer la gaffe.

Une gaffe «pitoyable », selon le maire qui l’a remarquée

Le tout s’est produit 30 minutes après le séisme de magnitude 6,4 enregistré près de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, dans la préfecture de Niigata. C’est le maire d’une des municipalités destinataires de cette information qui a remarqué l’erreur : Masahiro Sakurai s’est empressé de faire appeler Tepco pour avoir des détails sur ce rapport.

La compagnie a compris sa bourde et l’a rectifiée 17 minutes plus tard. Un porte-parole a présenté les excuses de l’entreprise et promis qu’elle serait plus vigilante. Jugeant « pitoyable le fait de se tromper sur une information aussi importante en pleine crise », le maire a protesté pour cette gaffe auprès de Tepco.

Déjà affectée par un tremblement de terre meurtrier en 2007, la centrale Kashiwazaki-Kariwa, la plus importante du Japon, est actuellement à l’arrêt. Elle ne pourra redémarrer que si elle se met en conformité avec les nouvelles normes de sûreté durcies après l’accident de Fukushima.

La direction de Tepco dit étudier le démantèlement de ses réacteurs 1 à 5 mais espère pouvoir relancer les unités 6 et 7. Le séisme de mardi soir, en dépit de sa force, n’a fait que des dégâts mineurs et 26 personnes ont été blessées, dont deux sérieusement.

Japon: Alerte tsunami

Le Japon frappé par un puissant séisme dans le Nord-Ouest

L’alerte tsunami a été levée environ deux heures et demie après le tremblement de terre. La crainte de répliques est en revanche toujours importante. 

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h17, mis à jour à 18h25

Carte montrant l’épicentre du séisme de magnitude 6,8 ressenti mardi 18 juin au Japon.
Carte montrant l’épicentre du séisme de magnitude 6,8 ressenti mardi 18 juin au Japon.

Un violent séisme s’est produit dans la soirée de mardi 18 juin, au large de la préfecture de Yamagata, dans le nord-ouest du Japon. L’agence de météorologie japonaise a estimé sa magnitude à 6,8. Dans l’immédiat, on ne signale ni victime ni dégâts majeurs.

Les autorités ont émis, dans un premier temps, un avis de tsunami, craignant qu’un raz-de-marée d’un mètre ne déferle sur une partie de la côte nord-ouest de l’île de Honshu. Mais l’alerte a été levée environ deux heures et demie après le tremblement de terre.

« Des secousses vraiment fortes ont été ressenties », a rapporté un commentateur de la chaîne publique NHK, qui a immédiatement interrompu ses programmes pour diffuser les informations relatives à ce séisme ressenti dans une très large partie de l’île principale d’Honshu, y compris à Tokyo. Les secousses ont notamment atteint une intensité grimpant à 6 + sur l’échelle japonaise de ressenti dans plusieurs localités, un niveau auquel il est jugé difficile de se maintenir debout.

Crainte de répliques

« Il est fort possible que se produisent de nouvelles fortes secousses, soyez vigilants », répétaient en boucle les commentateurs des chaînes de télévision, insistant sur le danger près des côtes. Les centres d’appel des services d’urgence ont été instantanément saturés, et des coupures de courant constatées, tout comme des fuites de gaz et des trains stoppés. Les compagnies d’électricité n’ont toutefois pas signalé d’anomalies dans les installations situées dans le périmètre affecté.

Le tremblement de terre s’est produit en pleine nuit dans une zone en grande partie rurale et il n’est ainsi pas facile de tout évaluer rapidement. La NHK a rapporté des glissements de terrain au moment où des habitants étaient en train d’évacuer leurs logements. Le gouvernement a monté une cellule spéciale pour suivre la situation et mettre en œuvre les dispositions nécessaires, a précisé le porte-parole de l’exécutif, Yoshihide Suga, lors d’un point de presse.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et subit chaque année environ 20 % des plus violents séismes recensés sur la planète. Tous les Japonais gardent en mémoire le terrible tsunami du 11 mars 2011 qui, suite à un tremblement de terre de magnitude 9 au large, avait tué 18 500 personnes et provoqué l’accident nucléaire de Fukushima.

Massangis: Inauguration EDF

C’est sous un air de Garden Party que s’est déroulée ce lundi 17 juin 2019 l’inauguration d’un circuit découverte à vocation touristique et pédagogique organisé par EdF, avec pour objectif, la découverte des nouvelles productions d’énergies nouvelles et les métiers de demain dans ce domaine.

Le Sentier-1 from angeles serge on Vimeo.

Les sentiers pédagogiques

Une nouvelle approche ludique et instructive pour présenter les énergies de demain au travers des moyens naturels à dispositions

Sans prétention d’asservir la nature, cette dernière se voit partenaire et protégée au travers d’une demande grandissante de consommation énergétique liée à une population en constante augmentation et à l’impact du réchauffement climatique

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Transports en commun gratuits… pour les jeunes

Parisien·ne·s

Des transports en commun gratuits pour les jeunes Parisien·ne·s

De nouvelles mesures pour le 1er septembre

Plusieurs mesures pour les jeunes Parisiens vont être mises en place dès le 1er septembre 2019. Elles sont destinées à accompagner et à accélérer la transition écologique en incitant les jeunes parisiens et leurs familles à utiliser les transports collectifs mais aussi à soutenir le pouvoir d’achat des familles parisiennes. Tour d’horizon.

De nouvelles mesures pour le 1er septembre

Remboursement intégral de l’abonnement Imagine R des jeunes Parisiens scolarisés en maternelle ou en primaire pour l’année 2019-2020 

Les familles parisiennes souscrivant un abonnement Imagine R pour leur(s) enfant(s), scolarisés de la maternelle au CM2 pour l’année scolaire 2019-2020, pourront se faire rembourser par la Ville de Paris l’intégralité du coût de cet abonnement.

Pour pouvoir bénéficier de cette aide, les enfants doivent être domiciliés à Paris. Les familles peuvent effectuer une demande de remboursement par enfant.

Environ 160 000 jeunes Parisiens sont potentiellement touchés par ce dispositif. Le tarif actuel de l’abonnement Imagine R pour les enfants scolarisés en maternelle ou en primaire est de 350 euros

Remboursement à 50 % de l’abonnement Imagine R.des élèves du secondaire, collégiens et lycéens

Les collégiens et lycéens domiciliés à Paris souscrivant un abonnement Imagine R pourront se faire rembourser par la Ville de Paris 50 % du coût de cet abonnement, dont les frais de dossier.

Environ 135 000 jeunes Parisiens sont visés par cette mesure

Accès gratuit aux transports en commun pour les jeunes Parisiens de moins de 20 ans en situation de handicap 

Alors que dans le cadre du Pass Paris Access, les Parisiens en situation de handicap de 20 ans et plus bénéficient de la gratuité intégrale des transports en commun, seuls les déplacements liés à leur scolarité ou à leurs études sont aujourd’hui gratuits pour les parisiens de moins de 20 ans en situation de handicap. 

Environ 6 000 jeunes Parisiens en situation de handicap, qui n’entrent pas dans le champ du dispositif visant les jeunes Parisiens scolarisés en maternelle ou en primaire, sont concernés par la mesure.

L’attribution d’une aide financière équivalente au coût de l’abonnement Vélib’ « V-Plus jeune » mécanique des Parisiens âgés de 14 ans à 18 ans

Le vélo est une solution complémentaire aux transports collectifs très efficace pour les déplacements parisiens. Pour faire découvrir Vélib’ aux Jeunes parisiens, il est proposé aux jeunes âgés de 14 ans à 18 ans domiciliés à Paris souscrivant un abonnement Vélib’ une aide financière d’un montant égal au coût initial de l’abonnement Vélib’ « V-Plus jeune » mécanique.

La mesure touchera environ 105 000 jeunes Parisiens et le coût initial de l’abonnement « VPlus jeune » mécanique est actuellement de 27,60 euros par an.

Paris à trottinette

De nouvelles mesures pour réguler l’usage des trottinettes électriques

  • Mis à jour le 6 juin 2019

ACTIVER LA VOCALISATION De nouvelles mesures pour réguler l’usage des trottinettes électriques

Ce jeudi 6 juin, la Ville de Paris a annoncé de nouvelles mesures face à la multiplication anarchique dans la capitale des services de trottinettes électriques et des comportements dangereux : interdiction du stationnement sur les trottoirs, limitation de la vitesse, stabilisation du nombre de trottinettes et renforcement des appels au civisme. Ces mesures seront mises en place pour début juillet 2019.

Depuis un an, les services de trottinettes électriques se sont multipliés à Paris, de façon anarchique, en l’absence d’un cadre légal clair. Paris compte aujourd’hui 12 opérateurs et près de 20 000 trottinettes électriques en circulation. Les prévisions laissent entendre que, sans régulation, le nombre de trottinettes électriques pourraient atteindre 40 000 d’ici 2020.

En aucun cas, il ne s’agit pas de clouer au pilori ce mode de déplacement. Il fait partie des nouvelles formes de mobilité et contribue à réduire l’usage de la voiture polluante. Mais la Ville de Paris souhaite réguler encore davantage ce moyen de déplacement pour assurer la sécurité routière et pour pacifier les rues et les trottoirs.

Ce que la Ville de Paris a déjà fait

La Ville de Paris a déjà mis en place ces derniers mois des mesures, comparables à celle des autres villes françaises concernées par les trottinettes électriques, notamment à Bordeaux, Nantes ou encore Lyon. Par ailleurs, dès l’été 2018, Anne Hidalgo a alerté le Gouvernement sur la nécessité de réglementer l’usage des trottinettes électriques par une loi, car les pouvoirs actuels des maires sont limités.

La loi mobilités devait être examinée par le Parlement à la rentrée 2018. Elle a malheureusement été reportée plusieurs fois et tout laisse penser que les décrets d’application n’arriveront pas avant la rentrée 2019.

Ainsi, Anne Hidalgo et d’autres maires de France ont décidé de prendre des mesures sans attendre, bien que les bases juridiques soient fragiles. Ainsi, à Paris, plusieurs mesures ont déjà été prises ces derniers mois :

Mais force est de constater que cette régulation ne suffit pas et que des infractions continuent à être commises. Chaque semaine est marquée par un fait divers : une personne handicapée empêchée de circuler sur un trottoir, une mère de famille et son enfant bousculés en traversant la rue, une femme percutée dans un jardin et victimes de plusieurs fractures à la main. La Ville de Paris estime à juste titre que son rôle de maire est de défendre ces victimes et d’éviter qu’il y en ait davantage.

Les nouvelles mesures en vigueur au 1er juillet 2019

La maire de Paris, en lien avec les maires d’arrondissement et la Préfecture de Police, a donc décidé ce jeudi 6 juin de prendre de nouvelles mesures :

  • Interdiction du stationnement des trottinettes électriques sur tous les trottoirs. La maire de Paris propose au Préfet de Police de signer ensemble un arrêté. Les trottinettes électriques devront stationner sur les places de stationnement situées sur la chaussée et déjà utilisées par les voitures et les deux-roues motorisés.
  • Limitation de la vitesse.  La Ville de Paris propose aux opérateurs que toutes les trottinettes électriques voient leur vitesse bridée à 20km/h dans toute la capitale et à 8km/h dans les aires piétonnes et les zones de rencontre [le seuil national est de 25km/h]. La circulation des trottinettes sera par ailleurs interdite dans tous les parcs et jardins.
  • Stabilisation du nombre de trottinettes dans Paris. La maire de Paris demande aux opérateurs de ne plus augmenter leur flotte jusqu’à l’adoption de la loi mobilités qui créera enfin le cadre légal nécessaire. Pour rappel, Paris compte aujourd’hui 12 opérateurs et près de 20 000 trottinettes électriques en circulation. 
  • Renforcement des appels au civisme. La Mairie de Paris va recommander le port du casque aux usagers et accentuer les campagnes de prévention des accidents de la route. 
  • Création d’un observatoire de la sécurité routière, associant la Préfecture de Police et l’AP-HP afin d’évaluer précisément l’accidentologie.

Les mesures une fois le cadre national fixé

Dès que le Gouvernement aura fixé le cadre national par la loi et par décret, la Ville de Paris lancera un appel d’offres pour limiter à 3 le nombre d’opérateurs. Cet appel d’offres fixera aussi un nombre maximum de trottinettes électriques autorisées sur le territoire de la ville. Enfin, cet appel d’offres comportera des clauses sociales et environnementales, car cette nouvelle activité économique doit être en phase avec les défis du XXIe siècle, que sont la lutte contre le travail précaire et la protection de l’environnement.

Dernière mise à jour le jeudi 6 juin 2019 Crédit photo : Joséphine Brueder / Ville de Paris

Vélib: Acte 3

Les deux roues, électriques ou physiques, n’en finissent plus de fleurir dans les rues de Paris.

Après le « Vélib 1 », 100% mécanique, remplacé par « Vélib 2 », avec un parc mécanique et électrique, épaulé par divers autres opérateurs de vélos libres services (Goby, Oto, oBike, Smovingo etc) dont certains n’auront fait qu’une brève apparition, voici apparaitre deux nouveaux fournisseurs de « VAE » (vélo assistance électrique).

Comme leurs prédécesseurs, ils fonctionnent avec une application sur les smartphones (en téléchargement sur « Apple Store » et « Google Play »)

L’un d’eux, leader dans le transport de personnes, ainsi que dans la livraison de repas à domicile sous le label « Uber » et « Uber-Eats », ce dernier se lance dans le vélo électrique en libre service baptisé « Jump » by Uber. De couleur très vive, il permet d’être rapidement détecté aussi bien par les clients potentiels que par les autres utilisateurs des voies de circulation.

Présentation de JUMP


JUMP Bike action photo 2

Les vélos JUMP

Les vélos JUMP sont équipés d’une assistance électrique au pédalage. Plus vous pédalez, plus vous allez vite. Ils sont également dotés d’un antivol et d’un GPS intégré. Ils sont ainsi faciles à trouver à proximité et à utiliser pour vous rendre où vous souhaitez.

Allez plus loin, plus vite, de façon plus amusante.

Comment ça marche ?

Étape 1

Card 1

Trouvez un vélo

Ouvrez l’application et choisissez Vélo pour en déverrouiller un. Ils sont situés à proximité.

Étape 2

Card 2

Choisissez un vélo

Vous obtenez un code pour déverrouiller un vélo JUMP. Les prix varient selon les villes. Apprenez-en plus sur les tarifs pratiqués dans votre ville, en accédant au site Web JUMP

Étape 3

Card 3

Le petit plus dans les montées

Le moteur vous aide à avancer lorsque vous pédalez. Vous gravirez les collines sans effort.

Étape 4

Card 4

Verrouillez-le

Utilisez l’antivol en U pour attacher le vélo JUMP à n’importe quel range-vélos public prévu à cet effet dans votre ville. Vérifiez les exigences locales concernant les lieux de stationnement autorisés pour votre vélo JUMP.

Un autre opérateur se lance dans ce secteur avec un parc de vélos électriques uniquement de couleur bleu, se prénommant Oribiky


Les avantages des VAE ORIBIKY

  • Vos trajets en vélo à assistance électrique à partir de 0,10 € la minute d’utilisation
  • Des abonnements pour les utilisateurs réguliers
  • Des équipements de sécurité de hautes qualités : freins à disque, lumières LED avant et arrière, pneus anti-crevaison
  • Un confort de conduite unique : selle hydraulique, support pour smartphone, chargeur de téléphone portable
  • Le respect de la ville : la géolocalisation des emplacements de parking à vélos directement dans l’application !
  • Un service client directement joignable à partir de l’application

JO Tokyo 2020

Relais de la flamme olympique de Tokyo 2020

Pendant son relais à travers le pays hôte, la flamme olympique est souvent associée à des messages de paix et d’espoir et est devenue l’un des symboles les plus forts du Mouvement olympique. En 2020, la flamme olympique symbolisera non seulement l’aube d’une nouvelle ère pleine d’espoir qui éclairera notre chemin mais, à mesure que les Jeux approcheront, elle transmettra aussi à tout le Mouvement olympique la joie et la passion des Japonais.

Calendrier du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020

Découvrez le calendrier du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 qui traversera chacune des préfectures japonaises.

Torche et emblème du relais de la flamme paralympique de Tokyo 2020

Découvrez la torche qui sera utilisée lors du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 ainsi que l’emblème.

Concept du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020

Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo (Tokyo 2020) a dévoilé hui le concept du relais de la flamme olympique, « L’espoir éclaire notre chemin ». Le relais portera des messages de soutien, d’inclusion et de fraternité qui viseront à rassembler la population japonaise.
Pendant son relais à travers le pays hôte, la flamme olympique est souvent associée à des messages de paix et d’espoir et est devenue l’un des symboles les plus forts du Mouvement olympique. En 2020, la flamme olympique symbolisera non seulement l’aube d’une nouvelle ère pleine d’espoir qui éclairera notre chemin mais, à mesure que les Jeux approcheront, elle transmettra aussi à tout le Mouvement olympique la joie et la passion des Japonais.

Tokyo 2020 a également annoncé que la flamme olympique sera exposée dans différents endroits du Tohoku juste après son arrivée au Japon pour que ce message d’espoir soit délivré en premier dans les régions touchées par le séisme et le tsunami de 2011. C’est seulement après que le relais de la flamme olympique commencera son périple à travers les 47 préfectures du Japon.

Relais de la torche olympique

Le relais de la torche commence à Olympie, en Grèce, où la flamme olympique est allumée par les rayons de soleil. La flamme parcourt tout le territoire grec avant d’être transportée jusqu’au pays hôte où la torche est portée jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux.
La flamme olympique est mondialement reconnue comme le symbole des Jeux Olympiques et sa traversée représente les idéaux olympiques de paix, d’unité et d’amitié. Le relais de la torche permet de véhiculer les valeurs olympiques dans l’ensemble du pays hôte et sert à soulever l’intérêt et à créer l’attente vis-à-vis des Jeux.
Il a fallu attendre les Jeux d’Amsterdam 1928 pour voir la première flamme olympique des Jeux modernes illuminer la vasque édifiée à l’extérieur du stade principal. Une proposition a été formulée pour poursuivre cette pratique qui perdure encore aujourd’hui.
L’allumage de la flamme olympique a lieu plusieurs mois avant le début des Jeux Olympiques sur le site sacré d’Olympie près du temple d’Héra. Des centaines de personnes se relaient pour porter la torche sur une courte distance jusqu’à ce qu’elle atteigne le site principal des Jeux le jour de la cérémonie d’ouverture. Les derniers porteurs amènent la torche jusqu’au stade pour embraser la vasque olympique. La flamme reste allumée pendant toute la durée des Jeux et n’est éteinte qu’à la cérémonie de clôture.

Fukushima: départ de la flamme

La flamme partira de Fukushima

Le parcours de la flamme des Jeux de Tokyo est connu. Le comité d’organisation l’a dévoilé samedi 1er juin, ainsi que les uniformes qui seront portés par les 10 000 porteurs du flambeau sur les différents relais. Comme annoncé plus tôt, le relais de la flamme débutera débutera le 16 mars 2020 au J-Village de Fukushima, un centre national d’entraînement de football, fortement touché par le tsunami de 2011. Il passera ensuite par Okuma, où se trouve une partie du complexe nucléaire de Fukushima, et par le château de Kumamoto. La flamme olympique traversera les 47 préfectures du Japon, depuis Hokkaido au nord de l’archipel, jusqu’à l’île d’Okinawa au sud. Pas moins de 98 % de la population japonaise réside à un maximum d’une heure de trajet du parcours. La flamme olympique passera notamment par le Mémorial de la paix à Hiroshima, et par le mont Fuji. Son parcours durera 121 jours jusqu’au 24 juillet 2020, où la flamme sera allumée dans le stade de Tokyo pendant la cérémonie d’ouverture. Quant à l’uniforme des porteurs de la flamme, il a été conçu par le couturier Daisuke Obana. Il sera en partie fabriqué à partir de bouteilles en plastique recyclées

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