"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Mois : août 2019

Fukushima: eau radioactive

Le Japon veut déverser des millions de tonnes d’eau radioactive de Fukushima dans le Pacifique

Le Japon envisage de rejeter dans l’océan Pacifique des millions de tonnes d’eau irradiée suite à la triple fusion du 11 mars 2011 de la centrale nucléaire de Fukushima. La Corée du Sud s’inquiète.

Les deux nations ont toujours eu des relations compliquées et conflictuelles. Et cette histoire ne va rien arranger. Récemment, on apprenait que la centrale de Fukushima n’aura bientôt plus assez d’espace pour contenir son eau irradiée. Selon les autorités japonaises, la seule « option réaliste » pour s’en débarrasser est « un rejet contrôlé » dans l’océan Pacifique. Plusieurs milliards de litres d’eau hautement radioactive (tritium) seraient concernés. Une intention qui ne passe pas auprès des associations environnementales et de Séoul.

17 ans pour diluer cette eau contaminée

« Déverser cette eau dans l’océan est l’option la moins chère et la plus rapide, et nous sommes convaincus que c’est ce que fera [le Japon]. Une fois que cette eau contaminée et ce tritium seront dans l’océan, ils suivront les courants marins et se retrouveront partout, y compris dans la mer à l’est de la Corée, a déclaré Chang Mari, représentante de l’ONG Greenpeace en Corée. On estime qu’il faudra attendre dix-sept ans pour que cette contamination radioactive soit assez diluée pour atteindre un niveau sûr. Les Coréens sont très inquiets. Nous avons besoin du soutien de la communauté internationale pour stopper le gouvernement japonais. C’est un problème qui concerne le monde entier ».

Cette semaine, le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud s’est également inséré dans le débat, convoquant un responsable de l’ambassade japonaise pour obtenir davantage d’informations. « Notre gouvernement reconnaît très gravement l’impact que les résultats de l’élimination de l’eau contaminée de l’usine de Fukushima pourraient avoir sur la santé et la sécurité des citoyens des deux pays et, par extension, sur l’ensemble des pays reliés le long de l’océan », pouvait-on lire dans un communiqué.

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Crédits : IAEA Imagebank

Le problème du tritium

Ces millions de tonnes d’eau de refroidissement contaminée sont pour le moment retenus dans 960 réservoirs en acier. Cette eau a déjà été nettoyée de 62 radionucléides (atomes qui ont un excès d’énergie nucléaire), ne laissant que du tritium – un isotope radioactif de l’hydrogène. Le problème, c’est que le système permettant la décontamination de l’eau ne fonctionne pas avec le tritium, qui a une affinité chimique avec l’eau. Rappelons que nous considérons le tritium comme cancérigène et mutagène pour l’Homme en cas d’exposition à de très fortes doses. De l’ordre du giga-becquerel.

Cette décision, si elle est prise, ne devrait pas l’être dans l’immédiat. Les autorités japonaises devront dans un premier temps établir un calendrier, un budget, voire même la méthode à utiliser. De son côté, la société Tokyo Electric Power Co (ou Tepco), qui exploite la centrale, a déclaré qu’elle manquerait d’espace pour construire plus de réservoirs de stockage dans environ trois ans.

ISLEXPO 2019

Exposition à L’Isle sur Serein

Beaucoup de nouveautés pour cette 21 ème édition de « L’Islexpo », avec notamment, une équipe de décorateurs et fresquistes qui ont répondu à l’invitation du président du Comité d’Animation, organisateur de l’événement.

Des nouveaux artistes régionaux ont également accepté l’invitation, sans oublier quelques fidèles exposants des premiers jours.

Une belle participation du public également, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. De quoi réjouir et encourager les organisateurs.

 

ISLEXPO 2019 from angeles serge on Vimeo.

Monthelon 2019

Les Rencontres de Monthelon

Une fois de plus les résidents du château de Monthelon ont émerveillé le public lors des « Rencontres de Monthelon » pour cette nouvelle édition 2019 intitulée

« Le goût du miel »

Résumé en image

Monthelon 2019 from angeles serge on Vimeo.

Invisibles retombées

Sans des organisations indépendantes du lobby nucléaire, nous ne saurions pas grand-chose de la pollution radioactive. L’une d’elles, la Criirad, se mobilise depuis 1986 pour fournir des relevés fiables et informer la population des risques. Coup de projecteur sur 4 vidéos incontournables qui font le résumé de ce que l’on doit savoir sur les retombées.

« Les catastrophes nucléaires comme celles de Tchernobyl et de Fukushima entrainent des rejets massifs de substances radioactives dans l’environnement et une contamination durable de vastes territoires. Elles s’accompagnent des mensonges sur la gravité des contaminations et sur l’ampleur des risques sanitaires. Les manipulations sont d’autant plus aisées que la radioactivité ne se voit pas. Compte tenu de son parc nucléaire vieillissant, la France est particulièrement concernée par les risques nucléaires. Produit par l’association CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité) et réalisé par Cris Ubermann, le film « Invisibles Retombées » s’appuie sur les missions conduites par le laboratoire de la CRIIRAD au Japon, pour rendre palpable cette radioactivité invisible et les conséquences pour les populations touchées par les retombées. Il rend compte des rencontres avec les habitants des zones contaminées et des mesures des niveaux de radiation effectuées à leur côté.

Dans sa version sur Youtube, le film est découpé en 4 séquences d’une dizaine de minutes :

Séquence 1 : « Des citoyens face aux mensonges » La CRIIRAD a été créée en 1986, en réaction aux mensonges du gouvernement français sur l’intensité des retombées radioactives sur le territoire français. Les travaux de son laboratoire ont permis d’établir les véritables cartes des retombées radioactives. En mars 2011, au moment de la catastrophe de Fukushima, la CRIIRAD est sollicitée par des citoyens japonais qui souhaitent se doter de radiamètres pour mesurer la radioactivité ambiante.

Séquence 2 : « Mission en territoire contaminé » En mai 2011, la CRIIRAD se rend au Japon et apporte des appareils qui permettent de contrôler la radioactivité des aliments. Quelques semaines après les retombées, le césium radioactif s’est infiltré jusqu’à une dizaine de centimètres de profondeur dans le sol.

Séquence 3 : « L’irradiation permanente » Les rayonnements gamma émis par les substances radioactives déposées sur les surfaces traversent les murs et irradient les habitants même lorsqu’ils sont à l’intérieur des bâtiments. Les habitants sont confrontés à des choix dramatiques : rester sur un territoire contaminé ou prendre la décision de le quitter.

Séquence 4 : « L’impossible décontamination » La décontamination totale n’est pas possible. Les populations vont donc être exposées pendant des décennies. En cohérence avec les recommandations internationales prises sous l’impulsion du lobby nucléaire français, les autorités Japonaises ont multiplié par 20 les normes de radioactivité acceptables en cas de retombées radioactives. Pour Naoto Kan, premier ministre du Japon au moment de la catastrophe de Fukushima, il faut tout mettre en œuvre pour sortir du nucléaire. »

Japon : un séisme

Japon : un séisme secoue la région de Fukushima

Ressentie jusqu’à Tokyo, la secousse est survenue au large de Fukushima, théâtre en 2011 d’une terrible catastrophe nucléaire causée par un tsunami meurtrier.

 En avril 2011, un séisme majeur et le tsunami qu'il avait soulevé avait provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima.
En avril 2011, un séisme majeur et le tsunami qu’il avait soulevé avait provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima. YOSHIKAZU TSUNO / POOL / AFP
 
 
Le 4 août 2019 à 13h25, modifié le 4 août 2019 à 16h27

Un séisme de magnitude 6,3 a fait trembler ce dimanche la préfecture japonaise de Fukushima, tristement célèbre pour l’accident nucléaire qui avait suivi le séisme et le tsunami meurtriers d’avril 2011.

La secousse, survenue à une cinquantaine de kilomètres de la côte est d’Honshu, principale île de l’archipel nippon, et près de 40 km de profondeur, a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 250 km plus au sud. Aucune alerte au tsunami n’a toutefois été déclenchée.

NHK WORLD News @NHKWORLD_News
 

A strong earthquake has rocked Japan’s northeastern prefectures of Fukushima and Miyagi.The Japan Meteorological Agency says the quake registered 5 minus on the country’s seismic intensity scale of zero to seven.The agency says there is no threat of a tsunami.

Vidéo intégrée
 
 

Le tremblement de terre n’aurait fait ni blessé ni dommage, selon un premier bilan de l’Agence météorologique du Japon.

La circulation des trains à grande vitesse Shinkansen a été temporairement interrompue dans la région, selon la radio-TV publique NHK . Aucune anomalie n’a été détectée sur les installations nucléaires, y compris la centrale de Fukushima-Daiichi, a-t-elle ajouté.

 

A l’arrêt depuis l’accident de 2011, trois de ses réacteurs, entrés en fusion suite à la mise hors service du système de refroidissement, sont encore en cours de refroidissement. La zone est largement contaminée.

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