blog de serge

"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Le mal aimé

Drôle de coïncidence

Y a t’il une coïncidence entre ces deux événements? 

La réponse se trouve en chacun de nous.

Pour celui qui adhère au « politiquement incorrect », la réponse serait, semble-t-il , sans ambiguïté.

Fukushima: eau radioactive

Le Japon veut déverser des millions de tonnes d’eau radioactive de Fukushima dans le Pacifique

Le Japon envisage de rejeter dans l’océan Pacifique des millions de tonnes d’eau irradiée suite à la triple fusion du 11 mars 2011 de la centrale nucléaire de Fukushima. La Corée du Sud s’inquiète.

Les deux nations ont toujours eu des relations compliquées et conflictuelles. Et cette histoire ne va rien arranger. Récemment, on apprenait que la centrale de Fukushima n’aura bientôt plus assez d’espace pour contenir son eau irradiée. Selon les autorités japonaises, la seule « option réaliste » pour s’en débarrasser est « un rejet contrôlé » dans l’océan Pacifique. Plusieurs milliards de litres d’eau hautement radioactive (tritium) seraient concernés. Une intention qui ne passe pas auprès des associations environnementales et de Séoul.

17 ans pour diluer cette eau contaminée

« Déverser cette eau dans l’océan est l’option la moins chère et la plus rapide, et nous sommes convaincus que c’est ce que fera [le Japon]. Une fois que cette eau contaminée et ce tritium seront dans l’océan, ils suivront les courants marins et se retrouveront partout, y compris dans la mer à l’est de la Corée, a déclaré Chang Mari, représentante de l’ONG Greenpeace en Corée. On estime qu’il faudra attendre dix-sept ans pour que cette contamination radioactive soit assez diluée pour atteindre un niveau sûr. Les Coréens sont très inquiets. Nous avons besoin du soutien de la communauté internationale pour stopper le gouvernement japonais. C’est un problème qui concerne le monde entier ».

Cette semaine, le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Sud s’est également inséré dans le débat, convoquant un responsable de l’ambassade japonaise pour obtenir davantage d’informations. « Notre gouvernement reconnaît très gravement l’impact que les résultats de l’élimination de l’eau contaminée de l’usine de Fukushima pourraient avoir sur la santé et la sécurité des citoyens des deux pays et, par extension, sur l’ensemble des pays reliés le long de l’océan », pouvait-on lire dans un communiqué.

fukushima
 
Crédits : IAEA Imagebank

Le problème du tritium

Ces millions de tonnes d’eau de refroidissement contaminée sont pour le moment retenus dans 960 réservoirs en acier. Cette eau a déjà été nettoyée de 62 radionucléides (atomes qui ont un excès d’énergie nucléaire), ne laissant que du tritium – un isotope radioactif de l’hydrogène. Le problème, c’est que le système permettant la décontamination de l’eau ne fonctionne pas avec le tritium, qui a une affinité chimique avec l’eau. Rappelons que nous considérons le tritium comme cancérigène et mutagène pour l’Homme en cas d’exposition à de très fortes doses. De l’ordre du giga-becquerel.

Cette décision, si elle est prise, ne devrait pas l’être dans l’immédiat. Les autorités japonaises devront dans un premier temps établir un calendrier, un budget, voire même la méthode à utiliser. De son côté, la société Tokyo Electric Power Co (ou Tepco), qui exploite la centrale, a déclaré qu’elle manquerait d’espace pour construire plus de réservoirs de stockage dans environ trois ans.

ISLEXPO 2019

Exposition à L’Isle sur Serein

Beaucoup de nouveautés pour cette 21 ème édition de « L’Islexpo », avec notamment, une équipe de décorateurs et fresquistes qui ont répondu à l’invitation du président du Comité d’Animation, organisateur de l’événement.

Des nouveaux artistes régionaux ont également accepté l’invitation, sans oublier quelques fidèles exposants des premiers jours.

Une belle participation du public également, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. De quoi réjouir et encourager les organisateurs.

 

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Monthelon 2019

Les Rencontres de Monthelon

Une fois de plus les résidents du château de Monthelon ont émerveillé le public lors des « Rencontres de Monthelon » pour cette nouvelle édition 2019 intitulée

« Le goût du miel »

Résumé en image

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Invisibles retombées

Sans des organisations indépendantes du lobby nucléaire, nous ne saurions pas grand-chose de la pollution radioactive. L’une d’elles, la Criirad, se mobilise depuis 1986 pour fournir des relevés fiables et informer la population des risques. Coup de projecteur sur 4 vidéos incontournables qui font le résumé de ce que l’on doit savoir sur les retombées.

« Les catastrophes nucléaires comme celles de Tchernobyl et de Fukushima entrainent des rejets massifs de substances radioactives dans l’environnement et une contamination durable de vastes territoires. Elles s’accompagnent des mensonges sur la gravité des contaminations et sur l’ampleur des risques sanitaires. Les manipulations sont d’autant plus aisées que la radioactivité ne se voit pas. Compte tenu de son parc nucléaire vieillissant, la France est particulièrement concernée par les risques nucléaires. Produit par l’association CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la RADioactivité) et réalisé par Cris Ubermann, le film « Invisibles Retombées » s’appuie sur les missions conduites par le laboratoire de la CRIIRAD au Japon, pour rendre palpable cette radioactivité invisible et les conséquences pour les populations touchées par les retombées. Il rend compte des rencontres avec les habitants des zones contaminées et des mesures des niveaux de radiation effectuées à leur côté.

Dans sa version sur Youtube, le film est découpé en 4 séquences d’une dizaine de minutes :

Séquence 1 : « Des citoyens face aux mensonges » La CRIIRAD a été créée en 1986, en réaction aux mensonges du gouvernement français sur l’intensité des retombées radioactives sur le territoire français. Les travaux de son laboratoire ont permis d’établir les véritables cartes des retombées radioactives. En mars 2011, au moment de la catastrophe de Fukushima, la CRIIRAD est sollicitée par des citoyens japonais qui souhaitent se doter de radiamètres pour mesurer la radioactivité ambiante.

Séquence 2 : « Mission en territoire contaminé » En mai 2011, la CRIIRAD se rend au Japon et apporte des appareils qui permettent de contrôler la radioactivité des aliments. Quelques semaines après les retombées, le césium radioactif s’est infiltré jusqu’à une dizaine de centimètres de profondeur dans le sol.

Séquence 3 : « L’irradiation permanente » Les rayonnements gamma émis par les substances radioactives déposées sur les surfaces traversent les murs et irradient les habitants même lorsqu’ils sont à l’intérieur des bâtiments. Les habitants sont confrontés à des choix dramatiques : rester sur un territoire contaminé ou prendre la décision de le quitter.

Séquence 4 : « L’impossible décontamination » La décontamination totale n’est pas possible. Les populations vont donc être exposées pendant des décennies. En cohérence avec les recommandations internationales prises sous l’impulsion du lobby nucléaire français, les autorités Japonaises ont multiplié par 20 les normes de radioactivité acceptables en cas de retombées radioactives. Pour Naoto Kan, premier ministre du Japon au moment de la catastrophe de Fukushima, il faut tout mettre en œuvre pour sortir du nucléaire. »

Japon : un séisme

Japon : un séisme secoue la région de Fukushima

Ressentie jusqu’à Tokyo, la secousse est survenue au large de Fukushima, théâtre en 2011 d’une terrible catastrophe nucléaire causée par un tsunami meurtrier.

 En avril 2011, un séisme majeur et le tsunami qu'il avait soulevé avait provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima.
En avril 2011, un séisme majeur et le tsunami qu’il avait soulevé avait provoqué une catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima. YOSHIKAZU TSUNO / POOL / AFP
 
 
Le 4 août 2019 à 13h25, modifié le 4 août 2019 à 16h27

Un séisme de magnitude 6,3 a fait trembler ce dimanche la préfecture japonaise de Fukushima, tristement célèbre pour l’accident nucléaire qui avait suivi le séisme et le tsunami meurtriers d’avril 2011.

La secousse, survenue à une cinquantaine de kilomètres de la côte est d’Honshu, principale île de l’archipel nippon, et près de 40 km de profondeur, a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 250 km plus au sud. Aucune alerte au tsunami n’a toutefois été déclenchée.

NHK WORLD News @NHKWORLD_News
 

A strong earthquake has rocked Japan’s northeastern prefectures of Fukushima and Miyagi.The Japan Meteorological Agency says the quake registered 5 minus on the country’s seismic intensity scale of zero to seven.The agency says there is no threat of a tsunami.

Vidéo intégrée
 
 

Le tremblement de terre n’aurait fait ni blessé ni dommage, selon un premier bilan de l’Agence météorologique du Japon.

La circulation des trains à grande vitesse Shinkansen a été temporairement interrompue dans la région, selon la radio-TV publique NHK . Aucune anomalie n’a été détectée sur les installations nucléaires, y compris la centrale de Fukushima-Daiichi, a-t-elle ajouté.

 

A l’arrêt depuis l’accident de 2011, trois de ses réacteurs, entrés en fusion suite à la mise hors service du système de refroidissement, sont encore en cours de refroidissement. La zone est largement contaminée.

Fukushima est-il sûr?

Fukushima est-il sûr pour les Jeux olympiques?

Le nouveau stade national au coucher du soleil, Tokyo. (Shutterstock / kawamura_lucy)

 

Le relais de la flamme olympique de 2020 débutera à Fukushima: un lieu plus souvent associé aux tremblements de terre, aux tsunamis et aux catastrophes nucléaires de 2011 que les sports internationaux. Ce n’est pas un hasard: l’emplacement est censé transmettre un récit de la relance et l’idée que Fukushima est un lieu sûr à visiter, à vivre et bien sûr à faire des affaires. Les jeux olympiques de baseball et de softball, qui se dérouleront également à Fukushima, ont pour objectif de marteler le message de ces «Jeux olympiques de la récupération», comme les organisateurs de Tokyo 2020 les ont désignés à la maison.

Mais après une visite à Fukushima, leurs revendications semblent pour le moins discutables. En fait, toute cette configuration est un acte profondément cynique de politique «post-vérité». Fukushima n’est pas encore en sécurité et aucune rhétorique ensoleillée de la part des bigwigs olympiques ni des politiciens japonais ne peut le faire.

Nous nous sommes rendus à Fukushima dans un bus rempli de journalistes, de cinéastes et d’activistes du monde entier. Nous étions accompagnés par le professeur Fujita Yasumoto, qui portait un dosimètre, un appareil qui enregistre les niveaux de rayonnement. À deux heures de route avant de frapper Fukushima, son dosimètre indiquait 0,04; tout ce qui dépasse 0,23, nous a-t-il dit, était dangereux. L’aiguille a fait un bond supplémentaire à l’approche des centrales nucléaires et des opérations de nettoyage connexes. À l’extérieur du centre d’archives de déclassement, il s’est déplacé dans un territoire non sécurisé avec une valeur de 0,46 avant de passer à un niveau vraiment alarmant de 3,77 alors que nous approchions du réacteur de l’unité 1 de Fukushima Daiichi, l’un des trois réacteurs qui ont fondu. La course à la flamme olympique doit actuellement traverser certaines de ces zones fortement contaminées.

Lorsque nous sommes entrés dans Fukushima, nous avons commencé à voir ce qui ressemblait à des sacs poubelles noirs remplis de terre arable radioactive qui avait été ramassée par des ouvriers. La plupart d’entre eux parcourent de grandes distances pour se rendre à Fukushima. Des milliers de ces sacs – que les habitants appellent des « pyramides noires » – sont empilés les uns sur les autres, mais les travailleurs qui travaillent ne portent pas de costume de protection anti-moustique. Une partie de la pile de sacs a de la végétation. La vue des plantes qui pénètrent dans la boue toxique pourrait être considérée comme un signe d’espoir, mais pour d’autres, c’est un signe de danger, faisant craindre que le vent ne souffle les parties les plus contaminées de la couche arable dans la partie moins irradiée. parties de la ville.

Aucune personne rencontrée ici n’a acheté la ligne du premier ministre japonais Shinzo Abe à partir de 2013, lorsqu’il avait tenté d’apaiser les inquiétudes des électeurs du Comité international olympique en leur disant que la situation à Fukushima était «sous contrôle». Hiroko Aihara, journaliste indépendant basé à Fukushima nous a dit: «Le gouvernement a poussé la propagande au détriment de la vérité. Au Japon, les gens sont divisés sur la gravité de la situation. Mais pour les personnes qui vivent ici, la crise, le nettoyage et la contamination continuent. ”

Les études scientifiques sur la sécurité de Fukishima sont actuellement très controversées. Cependant, «dans sa hâte de réagir à la situation d’urgence, deux mois après l’accident, le gouvernement japonais a relevé le seuil d’exposition admissible de 1 mSv par an, une référence internationale, à 20 mSv. Les personnes évacuées craignent maintenant que la détermination d’Abe de mettre l’accident de Daiichi derrière le pays compromette la santé publique, en particulier chez les enfants, qui sont plus vulnérables. « 

Nous avons également parlé avec Masumi Kowata. C’est une personne remarquable et la seule femme du conseil municipal de la ville d’Okuma, qui compte 12 personnes, à Fukushima. Elle est également la seule personne au conseil à s’exprimer sur les dangers de l’énergie nucléaire. Kawata vivait à Fukushima quand Abe a prononcé son discours. Elle a déclaré: «Les choses n’étaient absolument pas« sous contrôle »et rien n’était encore terminé. Le rayonnement nucléaire est encore très élevé. Une seule petite partie est en cours de nettoyage. La région élargie est toujours une zone d’évacuation. Il y a encore des radiations dans la région. Pendant ce temps, nous accueillons les Jeux olympiques. « 

Le cynisme de l’image de marque «des Jeux olympiques de la reprise» se retrouve également dans les rues de Fukushima. De nombreuses personnes sont toujours déplacées et vivent en dehors de la préfecture; ils sont dans le, bien que le total exact n’a pas été déterminé. Quel que soit le nombre, il ne fait aucun doute que la partie de la préfecture entourant la fusion nucléaire semble vide. Dans un pays avec un manque remarquable de bâtiments délabrés, ils effacent visiblement le paysage de Fukushima. Ce qui a été détruit par le tremblement de terre, le tsunami et la fusion nucléaire n’a pas été reconstruit. De nombreuses entreprises ont également été «abandonnées par leur propriétaire», ce qui explique parfaitement l’état de la situation. Les foyers et les entreprises – avec les signes qui s’effondrent pour les titans de la culture d’entreprise japonaise – Sony, Mitsubishi et Honda – restent vacants.

En dépit de cette scène sombre, Kowata déborde d’énergie de combat. «Les habitants sont venus me voir et m’ont dit de dire au monde ce qui se passe réellement», a-t-elle déclaré. «C’est là que j’ai la force. Il y a des gens qui tombent malades. Il y a des gens qui meurent de stress. Le monde doit savoir. »

Fukushima: …la 2e centrale

Tepco va démanteler la 2e centrale de Fukushima

Japon, Fukushima Daini, qui avait été elle aussi accidentée dans la catastrophe de mars 2011, verra ses 4 réacteurs démantelés. 

Fukushima Daini avait subi elle aussi d'importants dommages après le tsunami de 2011.
Fukushima Daini avait subi elle aussi d’importants dommages après le tsunami de 2011. Image: Keystone25.07.2019

La compagnie d’électricité japonaise Tepco a confirmé mercredi avoir décidé de démanteler la deuxième centrale de Fukushima, Fukushima Daini, également accidentée, mais moins que la première qui a longtemps fait la une des médias après la catastrophe causée par le tsunami de mars 2011.

«Notre président a transmis au gouverneur de la préfecture de Fukushima l’intention de notre compagnie de démanteler Fukushima Daini», a expliqué à l’AFP une porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco). La décision a été prise en conseil d’administration parce que jugée plus raisonnable et rationnelle que de tenter de garder ce site, a précisé Tepco.

En optant pour le démantèlement des quatre réacteurs de Fukushima Daini, Tepco répond aux attentes des habitants de la préfectures et autorités locales, même s’il faudra des décennies pour venir à bout des travaux. «C’est un premier pas vers la suppression de tous les réacteurs de la région», a réagi le gouverneur, Masao Ochibori, selon les propos rapportés par la porte-parole de Tepco.

Coûts de 2,3 milliards d’euros

Le calendrier n’est pas encore prêt, mais Tepco évalue le coût de démolition et assainissement de Fukushima Daini à quelque 280 milliards de yens (2,3 milliards d’euros). Il faudra au moins 30 ans par réacteur, a prévenu Tepco, qui compte mener les tâches en parallèle.

Fukushima Daini, également située au bord de l’océan Pacifique à une douzaine de kilomètres de Fukushima Daiichi et environ 220 km de Tokyo, a également été inondée lors du tsunami du 11 mars 2011. Mais, contrairement à Daiichi, les systèmes d’alimentation électrique et de refroidissement n’ont pas été dévastés et aucun des quatre réacteurs n’a subi d’explosion ni de fusion de coeur.

Pour la habitants de la région, l’idée de relancer un jour Fukushima Daini apparaissait inadmissible compte tenu du traumatisme créé il y a près de 9 ans, où plus de 140’000 personnes ont dû être évacuées, certaines n’ayant aucune perspective de retour. (afp/nxp)

Créé: 25.07.2019, 12h12

Tokyo: … JO 2020

Tokyo à un an de ses Jeux olympiques qu’elle veut verts et innovants

Le stade principal des Jeux olympiques de Tokyo
Le stade principal des Jeux olympiques de Tokyo
PHOTO : GETTY IMAGES / CARL COURT

Agence France-Presse Publié à 17 h 19

Tokyo a enclenché mercredi le compte à rebours à un an des Jeux olympiques.

« Je peux réellement dire que je n’ai jamais vu une cité olympique aussi bien préparée que l’est Tokyo », a lancé le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach.

Les résidents de l’archipel semblent aussi enthousiastes. Ce sont 7,5 millions de Japonais qui ont fait les démarches en ligne pour se procurer un billet. Et mercredi dès l’aube, des courageux faisaient la file pour assister aux festivités.

Une affiche montre la mascotte des Jeux.
Des milliers de Japonais se sont réunis mercredi à Tokyo.
PHOTO : GETTY IMAGES / CHARLY TRIBALLEAU

Après quelques frayeurs initiales, la capitale japonaise aborde la dernière ligne droite avec une apparente sérénité. Des 43 sites, 8 sont complètement nouveaux et la moitié sont déjà achevés.

Les organisateurs disent aussi avoir trouvé la solution pour faire face à la chaleur infernale, parfois difficilement supportable, voire dangereuse, l’été à Tokyo. Tentes, brumisateurs géants et allées de fleurs sont censés donner une sensation rafraîchissante. Ces mesures seront testées jeudi à l’occasion d’un tournoi de volleyball.

Des doutes persistent par ailleurs sur le coût des Jeux, sabré par les critiques. Il est désormais évalué à 1350 milliards de yens (16 G$ CA).

Il est derrière un lutrin sur la scène.
Le président du CIO, Thomas Bach, fait son allocution à Tokyo à un an des Jeux.
PHOTO : GETTY IMAGES / ATSUSHI TOMURA

Le défi des transports

La question des transports semble plus problématique. Comment éviter le chaos dans une mégapole aux trains déjà bondés aux heures de pointe en temps normal?

Outre de savants systèmes logistiques pour gérer le trafic, sur route et dans les trains, les autorités vont inciter les salariés à rester à la maison. Mais la pratique du télétravail est encore peu ancrée dans les moeurs nippones et certains experts redoutent au moment des Jeux des retards importants, voire des mouvements de foule.

La foule se dirige vers les wagons.
Des Japonais à la station Shinagawa de Tokyo à l’heure de pointe
PHOTO : GETTY IMAGES / BEHROUZ MEHRI

Des Jeux écologiques et technologiques

En attendant, l’organisation peaufine son image écologique, dans un archipel peu exemplaire en la matière.

Les médailles, qui seront fabriquées en métal recyclé avec de vieux téléphones et autres appareils électroniques, ont été dévoilées mercredi.

Elles sont sur un fond noir.
Les médailles d’or, d’argent et de bronze
PHOTO : GETTY IMAGES / BEHROUZ MEHRI

Les tenues des athlètes japonais seront issues de vêtements usagés et les podiums confectionnés avec des déchets en plastique collectés dans la mer et auprès des habitants.

Le Japon, qui se souvient avec nostalgie des prouesses technologiques de ses précédents JO d’été en 1964, a également promis les Jeux « les plus innovants de l’histoire ».

« Tokyo 2020 est une vitrine pour montrer les hautes technologies dont le Japon peut se vanter », disait récemment la gouverneure de la mégapole, Yuriko Koike, citant les navettes autonomes qui transporteront les visiteurs sur des trajets bien définis.

Il y aura aussi une ribambelle de robots, même si les modèles présentés par le géant automobile Toyota, commanditaire des Jeux, n’ont pas vraiment convaincu pour le moment.

Ils se tapent dans la main.
Les médailles d’or, d’argent et de bronze
PHOTO : GETTY IMAGES / BEHROUZ MEHRI

La flamme olympique partira le 26 mars 2020 du J-Village, un centre d’entraînement sportif à Fukushima, transformé pendant plusieurs années en site de transit pour les travailleurs de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi après l’accident atomique dû au tsunami en mars 2011.

Le gouvernement a fait ce choix dans le but de montrer au monde la reconstruction de cette région du nord-est dévastée, même si elle est loin d’avoir recouvré sa population et son dynamisme d’avant.

Les Jeux de Tokyo se tiendront du 24 juillet au 9 août.

Masterclass 2019 à L’Isle/Serein

Après une semaine de travail intensif conduite par Mélanie Jackson, professeur de technique vocale, accompagnée par son chef de chant, Vincent Leterme, les élèves de la « Masterclass 2019 » de chant Lyrique, se sont produits dans un concert de fin de stage, à L’église « Saint Martin de L’Isle sur Serein.

Les spectateurs, venus nombreux ont pu apprécier le talent remarquable des élèves, dans diverses interprétations extraites de différents registres de célèbres compositeurs de chants lyriques

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