Coronavirus : le parcours de la flamme olympique sous haute surveillance

Alors que la flamme olympique doit être rallumée le 12 mars dans la cité antique d’Olympie, les organisateurs ont déjà annoncé des mesures pour limiter les festivités en Grèce.

 A l’heure actuelle, aucun report ou annulation des JO de Tokyo n’est à l’étude.
A l’heure actuelle, aucun report ou annulation des JO de Tokyo n’est à l’étude. REUTERS/Stoyan Nenov
 

Le 5 mars 2020 à 16h23

La Grèce a interdit ce jeudi tout rassemblement public dans trois régions de l’Ouest du pays dont Elis où se situe Olympie. Or, le 12 mars, la flamme olympique doit être allumée dans la cité antique. Face à cette annonce de fermer les écoles, les universités et « la suspension de tout rassemblement de masse » jusqu’au 6 mars, le comité olympique grec (HOC) a indiqué qu’il réduirait les accréditations « à celles absolument nécessaires » et qu’il limiterait les festivités et soirées de gala.

Ainsi, le HOC, qui travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires nationales, tiendra des réunions pour réévaluer la situation tous les deux jours. Le HOC a également précisé qu’il n’accepterait pas les spectateurs pour la répétition finale, le 11 mars. La flamme sera remise aux responsables de l’organisation de Tokyo, le 19 mars.

À ce jour, le CIO (Comité international olympique) n’a évoqué « ni une annulation ni un report » des Jeux olympiques de Tokyo 2020 (24 juillet-9 août) en pleine crise du coronavirus. Le traditionnel parcours de la torche dans le pays hôte, qui doit débuter le 26 mars de Fukushima pour un relais à travers tout le Japon, se fera néanmoins sous haute surveillance.

Un nombre de spectateurs limités

« Le Comité organisateur prendra toutes les mesures nécessaires et appropriées pour prévenir la propagation de l’infection parmi les coureurs, les spectateurs et l’équipe technique », comme la limitation du nombre de spectateurs, ont déclaré dans un communiqué les organisateurs.

Parmi les villes traversées, celle de Futaba, une des deux sur lesquelles se trouve la centrale dévastée de Fukushima. « En plus de susciter l’enthousiasme à travers le pays à l’approche de Tokyo 2020 et de promouvoir les valeurs olympiques, le périple de la flamme a pour but d’exprimer la solidarité de tous envers les régions qui se remettent encore du tremblement de terre et du tsunami de 2011 », avaient déclaré en février les organisateurs.

Le gouvernement japonais s’appuie régulièrement sur les Jeux olympiques pour afficher les progrès de la reconstruction de la région de Fukushima. Il prévoit symboliquement de faire partir la flamme depuis le « J-Village », un complexe sportif situé à une vingtaine de kilomètres de la centrale.