Fukushima : du césium en forme de billes

Fukushima : du césium en forme de billes

Chaque accident nucléaire est spécifique. Et celui de la centrale de Fukushima, provoqué après le tsunami du 11 mars 2011 au large du Japon, continue de révéler ses secrets. La plus grande partie du césium radioactif relâché dans l’environnement après l’accident l’a été sous forme de microbilles de verre qui ont concentré les radioéléments.

Les mesures prennent en compte les deux principaux isotopes radioactifs: le césium 137, dont la radioactivité est divisée par deux tous les 30 ans, et le césium 134, tous les 2 ans. De ce fait, ces microparticules affichent un rayonnement nucléaire très élevé: certaines plus de 1000 Becquerels (plus d’un millier de décompositions radioactives par seconde) par gramme. Ces microparticules sous forme de billes de verre représentent «au moins 78 % des émissions totales de césium», explique Satoshi Utsunomya, professeur associé au département de chimie de l’université de Kyushu (Japon).

Ce résultat se fonde sur une nouvelle méthode de comptage, …