Fukushima : un premier décès reconnu dû aux radiations

Un salarié sur le site de Fukushima en 2017.
Un salarié sur le site de Fukushima en 2017. | REUTERS/TOMOHIRO OHSUMI/POOL

Les autorités japonaises ont reconnu pour la première fois qu’un employé de la centrale nucléaire de Fukushima était mort des suites d’une exposition aux radiations. L’accident nucléaire faisait suite au Tsunami du 11 mars 2011.

Un salarié de la centrale nucléaire de Fukushima est mort des suites d’une exposition aux radiations. Son décès est le premier reconnu par les autorités japonaises.

Le ministère de la Santé, du Travail et de la Sécurité sociale a décrété que des indemnités devraient être versées à la famille d’un employé mort d’un cancer du poumon, a déclaré à Reuters un responsable japonais.

Le quinquagénaire décédé avait passé sa carrière à travailler dans diverses centrales nucléaires du pays, et ilétait intervenu à la centrale accidentée de Fukushima Daiichi à au moins deux reprises après l’accident de mars 2011.

Le cancer au poumon avait été diagnostiqué en février 2016, a précisé le responsable.

Quatre malades reconnus

Le même ministère avait précédemment reconnu que l’exposition aux radiations était responsable de la maladie de quatre employés de Fukushima. Le cas en question est le premier concernant un décès, a souligné le responsable.

Des centaines de décès ont été attribuées au chaos des évacuations durant la période de crise en 2011 et auxdifficultés et au traumatisme endurés par les personnes déplacées, mais le gouvernement nippon a estimé que les radiations n’étaient nullement en cause. Plus de 160 000 habitants de la région ont dû quitter leurs maisons après l’accident de la centrale.