RETOUR A FUKUSHIMA

L’ombre du vent nous donne-t-elle une indication sur la présence de la radioactivité qui empoisonne le Japon depuis la catastrophe de Fukushima ? Comment vivre avec un danger invisible ? Comment survivre au nucléaire ? Ce documentaire interroge le présent comme le passé, revient sur les lieux, interroge les images et les habitants qui vivent encore auprès de l’indicible. Voyage en compagnie de l’écrivain japonais Akira Mizubayashi, qui n’a de cesse d’interroger la catastrophe et ses implications.

Nous nous rendons dans la ville de Fukushima, à l’extrémité Nord de la zone de contamination qui ne s’est bien sûr pas propagée sous la forme d’une onde mais en fonction des vents du 11 mars 2011. Cette zone couvre une zone de 80 km à partir de la centrale nucléaire de Fukushima-Daichi qui elle, se trouve au bord de l’océan, et qui fut très vite submergée par les immenses vagues du Tsunami.

Avec Akira Mizubayashi, écrivain dont les œuvres sont publiées chez Gallimard. Il est l’auteur de « Une Langue venue d’ailleurs », « Mélodie : chronique d’une passion », « Eloge de l’errance », et « Un amour de mille ans ». Vient de paraître en mars 2018 : « Dans les eaux profondes », le bain japonais (Arléa). Rendez-vous le vendredi 1er juin dans VERSUS-LIRE à 11h, pour une émission de David Collin sur ce livre.

Merci à Michiaki, Michiko, Zenkichi mino, Takefumi et toute la famille Sato à Fukushima, au photographe Hisao Muruyama, à Mr Oonuma, directeur de l’auberge Onnuma à Naruko, ainsi qu’à Michèle Mizubayashi (merci pour les traductions) et l’artiste suisse Etienne Krähenbühl. Merci aussi à Gerald Wang pour son aide.

Réalisation & prises de son Didier Rossat.

Un projet documentaire de David Collin & Didier Rossat.