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Catégorie : Japon 2019 Page 8 of 11

Fukushima: découverte étonnante

Une découverte étonnante sur les pics de radioactivité à Fukushima

PAR ARNAUD LE GALL

ACTUALITÉDans le laboratoire IRSN de Cherbourg (Manche), les chercheurs ont révélé le rôle des bactéries dans la diffusion de la radioactivité. Une découverte qui va permettre de prévenir les variations de pollution à Fukushima.

Incités par l’arrêt des subventions qui leur étaient allouées, les habitants des zones évacuées de Fukushima reviennent peu à peu dans leurs anciens lieux de vie, au milieu des sacs de terre contaminée qui s’entassent à perte de vue.PUBLICITÉ

Huit ans après l’accident nucléaire, le Japon a mené un chantier colossal de décontamination des villes et villages, mais les espaces boisés demeurent des zones à éviter. Ils constituent une réserve de radioactivité, qui libère ses radioéléments toxiques par pics, à la manière des particules fines générées par les voitures. Selon la météo, la population se retrouve plus ou moins exposée. 

La terre contaminée a été entreposée dans des sacs. (Photo : Gilles Laurent / archives Ouest-France)

Les bactéries, vecteurs de radioactivité

À 10 000 km des réacteurs accidentés de Daiichi, dans la Manche, des chercheurs de Cherbourg sont parvenus à expliquer ces variations de la radioactivité. Perché sur les hauteurs de la ville, le laboratoire de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est spécialisé dans les recherches autour des transferts de radioactivité en milieu marin et dans

« Nous savions déjà que tout ce qui est végétation pose problème, car il y a un phénomène de remise en suspension des particules. Elles reviennent dans l’atmosphère avec le vent, introduit Denis Maro, à la tête de l’équipe d’une quinzaine de scientifiques. Ce qui était aussi connu, c’est que les micro-organismes comme les champignons ou les bactéries accumulent la radioactivité. »

Denis Maro devait partir au Japon pour monter un partenariat avec l’université de Tsukuba. (Photo : Ouest-France)

Les travaux du laboratoire ont mis en lumière un élément nouveau : le rôle des bactéries dans la diffusion de la pollution. « Nous avons démontré qu’elles s’organisaient, qu’elles se groupaient. Ainsi, elles ont une prise au vent plus importante et une facilité de remise en suspension bien plus importante qu’une poussière inerte », révèle le chercheur.

Un outil de prévision

Cette découverte a fait l’objet d’une première thèse, vite repérée par les Japonais lors de congrès scientifiques. Un rapprochement s’est fait avec l’université de Tsukuba, au nord de Tokyo. « Nous allons monter un projet commun, pour créer un outil de prévision »,indique Denis Maro, qui devait s’envoler pour le Japon. 

L’idée, est de croiser les données sur les bactéries, avec les mesures météos. « Ainsi, nous pourrons prévoir les épisodes de remise en suspension ce qui permettra de rassurer la population ou de prendre telle ou telle mesure », prévoit le directeur du laboratoire normand. 

L’attente est forte. Lors des pics qui durent entre quelques jours et une semaine, la radioactivité mesurée peut être 100 à 1 000 fois plus importante qu’une journée normale.

Le drame de Fukushima,

Le drame de Fukushima, inspiration du prochain flambeau olympique à Tokyo

Publié aujourd’hui à 13 h 11

Tadahiro Nomura, triple champion olympique japonais de judo, présente le flambeau olympique des Jeux de Toyko.
Le flambeau olympique de Tokyo mesure 71 cm et pèse 1,2 kg. Photo: Getty Images / AFP/Charly Triballeau

Agence France-Presse

Les organisateurs des Jeux olympiques de 2020, à Tokyo, ont présenté mercredi un flambeau en forme de « sakura », du nom des cerisiers qui fleurissent au Japon en mars, au moment où partira dans un an la flamme pour sillonner l’archipel.

Ce flambeau rose doré est principalement composé d’aluminium, dont une partie vient des déchets de construction des habitations temporaires pour les sinistrés du terrible tremblement de terre qui a secoué le nord-est du pays en mars 2011, selon un communiqué.

« Les cerisiers en fleurs dessinés par les enfants dans la région touchée m’ont inspiré », a indiqué à la presse le créateur du motif, Tokujin Yoshioka, dont les travaux sont connus à l’échelle mondiale.

Le flambeau, qui mesure 71 cm et pèse 1,2 kg, a été fabriqué avec un procédé utilisé notamment dans la conception des trains à grande vitesse Shinkansen, ont précisé les organisateurs.

La flamme arrivera au Japon, en provenance de la Grèce, dans exactement un an. Son départ officiel est prévu le 26 mars de la ville de Fukushima, située à quelque 240 km de Tokyo, pour un périple de 121 jours.

Elle se dirigera d’abord vers le sud jusqu’à l’île subtropicale d’Okinawa, point de départ du trajet des Jeux de Tokyo de 1964, avant de repartir vers le nord pour atteindre la capitale nippone, le 10 juillet.

Les Jeux olympiques se dérouleront du 24 juillet au 9 août 2020, et seront suivis des Jeux paralympiques.

Le gouvernement veut faire de cet événement sportif planétaire le symbole de la reconstruction. Il y voit l’occasion de montrer au monde la santé retrouvée de la région dévastée par le raz-de-marée meurtrier (plus de 18 500 victimes) et l’accident nucléaire de Fukushima. Cependant, plus de 50 000 habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux.

Tokyo 2020: la torche …

Tokyo 2020: la torche olympique aura une forme de «sakura

Publié le 20/03/2019 à 11:16

Le parcours de la flamme olympique au Japon débutera dans un an.

LE SCAN SPORT – Les organisateurs des Jeux olympiques se sont inspirés de l’emblématique cerisier japonais pour créer une torche olympique rose dorée en aluminium.

Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo-2020 (24 juillet au 9 août 2020) ont présenté mercredi une torche olympique en forme de «sakura», du nom des cerisiers qui fleurissent au Japon en mars, au moment où partira dans un an la flamme pour sillonner l’archipel.

Haute de 71 cm et pesant 1,2 kg, cette torche de couleur rose dorée est principalement composée d’aluminium, dont une partie provient «des déchets de construction des habitations temporaires pour les sinistrés» du terrible tremblement de terre qui a secoué le nord-est du Japon en mars 2011, selon un communiqué.

Fabriquée à partir des déchets des habitations sinistrées du tremblement de terre de 2011

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»Les vieux smartphones recyclés en médailles

«Les cerisiers en fleurs dessinés par les enfants dans la région affectée m’ont inspiré», a confié à la presse celui qui a dessiné le motif, Tokujin Yoshioka, dont les travaux sont connus internationalement. La torche a été fabriquée grâce à un procédé «utilisé notamment dans la conception des trains à grande vitesse Shinkansen», ont précisé les organisateurs.

La flamme arrivera au Japon, en provenance de Grèce, dans exactement un an. Le départ officiel est prévu le 26 mars de Fukushima, située à quelque 240 km de Tokyo, pour un périple de 121 jours. Elle se dirigera d’abord vers le sud jusqu’à l’île subtropicale d’Okinawa, point de départ du trajet des Jeux de Tokyo de 1964, avant de repartir vers le nord pour atteindre la capitale nippone le 10 juillet.

Fukushima : un robot à toucher…

Fukushima : un robot est parvenu à toucher pour la première fois le cœur radioactif de la centrale

Le 11 mars 2011, nous assistions à une catastrophe nucléaire spectaculaire à la centrale de Fukushima au Japon. Presque 8 ans plus tard, les dégâts et conséquences sont encore très importants. Toutefois ce 13 février, un robot envoyé par les scientifiques a pu, pour la première fois, touché du combustible fondu issu des réacteurs et extrêmement contaminé. Explications.

EN QUOI A CONSISTÉ CETTE OPÉRATION ?

Depuis la catastrophe de 2011, des scientifiques cherchent tous les jours des moyens de décontaminer la zone hautement radioactive de Fukushima. En 2017 déjà, ils avaient réussi à envoyer un robot réparer les parties fondues du réacteur 3.

Mais cette fois, la nouveauté c’est que le robot a pu toucher et manipuler le combustible fondu. Développé par Toshiba, l’IRID (International research Institute for nuclear decommisioning) et Tepco (opérateur de la centrale de Fukushima), la machine mesure 30 centimètres de long et 10 centimètre de diamètre.

L’opération a duré 5 heures et d’après Tepco elle s’est bien déroulée. L’entreprise a annoncé sur Twitter : “Aucune fluctuation significative de la radioactivité n’a été détectée pendant l’opération, et il n’y a eu aucun impact sur l’extérieur”. Contrôlé à distance par les scientifiques, le robot est en fait une version 2.0 de celui de 2017. La caméra indispensable y est toujours, mais une pince a été rajoutée. Celle-ci a permis au robot de manipuler les combustibles, de connaître leur température et surtout leur niveau de radioactivité. Cette opération a été menée dans le réacteur 2, où les rayonnements radioactifs sont si élevés, qu’il pourrait tuer quasi instantanément un Homme.

Fukushima: Projection d’un film …

Nucléaire. Projection d’un film sur la catastrophe de Fukushima

La projection du film « Fukushima, le couvercle du soleil », est le fruit d’une collaboration entre l’association Sortir du nucléaire-Trégor, représentée par Laurent Lintanf, Marie-Thérèse et Alain Gatel, et Marie-Paule Péquériau, et la directrice du cinéma Les Baladins, Emilie Leroux.
La projection du film « Fukushima, le couvercle du soleil », est le fruit d’une collaboration entre l’association Sortir du nucléaire-Trégor, représentée par Laurent Lintanf, Marie-Thérèse et Alain Gatel, et Marie-Paule Péquériau, et la directrice du cinéma Les Baladins, Emilie Leroux. (Le Télégramme/Olivier Paris)

Le film « Fukushima – Le couvercle du soleil » sera projeté jeudi 21 mars au cinéma Les Baladins, à Lannion, à l’initiative de l’association Sortir du nucléaire-Trégor. Il plonge le spectateur au cœur de la catastrophe qui a secoué le Japon il y a huit ans.

Le 11 mars 2011, le Japon était frappé par un séisme, suivi d’un tsunami, qui entraînait un accident majeur à la centrale nucléaire de Fukushima. « Un accident nucléaire, on en parle au passé, alors qu’il est toujours en cours. Les méfaits de la pollution radioactive sur l’eau, l’air, les sols, vont s’étaler dans un temps extrêmement long, avec de lourdes conséquences sur la santé des populations », martèle Laurent Lintanf. Le porte-parole de l’association Sortir du nucléaire (SDN)-Trégor n’est pas près d’oublier cette date. « On était quelques-uns à préparer un événement pour commémorer la catastrophe de Tchernobyl, quand celle de Fukushima s’est produite. On a alors pris la décision de créer Sortir du nucléaire-Trégor ».

Projection suivie d’un échange avec un journaliste japonais

Un film de fiction, « Fukushima – Le couvercle du soleil », vient de sortir en salle. SDN-Trégor s’associe au cinéma Les Baladins pour le projeter le jeudi 21 mars, à 20 h 30. Le réalisateur Futoshi Sato revient sur la catastrophe et sur la gestion de la crise par les autorités politiques et administratives japonaises. La projection sera suivie d’un échange avec le journaliste japonais et francophone Kolin Kobayashi. Ce dernier collabore régulièrement avec l’ancien Premier ministre japonais Naoto Kan, au pouvoir à l’époque et devenu depuis, un antinucléaire convaincu.PUBLICITÉ

Pour les militants de SDN-Trégor « cette commémoration constitue une nouvelle occasion d’interpeller le gouvernement français ». « A-t-il vraiment besoin d’un accident nucléaire made in France pour enfin reconnaître que le nucléaire, c’est vraiment une folie ? », s’interrogent-ils.
Pratique
Projection du film « Fukushima – Le couvercle du soleil », jeudi 21 mars à 20 h 30, au cinéma Les Baladins à Lannion. Entrée : 7,90 € ; tarif réduit, 6,70 €. Contact : Sortir du nucléaire-Trégor, tél. 06 86 22 58 88 ; courriel : sdn-tregor@laposte.net
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/nucleaire-projection-d-un-film-sur-la-catastrophe-de-fukushima-le-21-mars-17-03-2019-12234053.php#yGdiIyFoELCVmLZy.99

Fukushima : le retour

Fukushima : le retour des surfeurs

JT 20H – Au Japon, les plages de Fukushima renaissent et peuvent à nouveau accueillir les surfeurs.16 mars 20:16 – 

Le 11 mars 2019, le Japon avait commémoré l’anniversaire de la catastrophe de Fukushima, une zone longtemps interdite aux habitants. Huit ans après, le surf recommence à revenir petit à petit dans la région. Certaines plages ont été rouvertes et les autorités locales misent sur ce sport pour relancer l’économie.

Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 16/03/2019 présenté par Anne-Claire Coudray sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 16 mars 2019 des reportages sur l’actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.

Fukushima: Investigation dans…

Investigation dans le réacteur 2 de Fukushima Daiichi

Le 13 février 2019, les techniciens de Tepco ont continué à explorer l’espace situé sous la cuve du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Pour cela, ils ont utilisé un nouveau robot de 30 cm de long, développé par Toshiba, qui possède à lui seul une lampe, une caméra, un dosimètre, un thermomètre et une pince articulée à deux doigts crantés. Il est relié par un câble de 4 mètres qui lui permet d’être alimenté en énergie, d’être contrôlé, de rapatrier en direct les informations relevées et de se déplacer dans l’enceinte de confinement en étant poussé ou tiré. 

Envoi du robot vers la plateforme sous la cuve du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Envoi du robot vers la plateforme sous la cuve du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Dans un premier temps, Tepco a fourni une série de photos prises par l’engin, mais ces photos sont plus spectaculaires qu’autre chose. Elles sont d’abord diffusées pour montrer que Tepco travaille. Aucun prélèvement n’a été effectué, on n’a pas diffusé les chiffres de la radioactivité, mais on en parle, c’est l’essentiel. Une fois que ces informations lacunaires ont été diffusées en masse, avec une technique bien rôdée, Tepco a fourni ensuite des informations plus intéressantes mais de manière plus confidentielle ; comme on ne va pas parler de Fukushima tous les jours, les médias ne les reprennent pas, peut-être pour ne pas lasser les lecteurs. 

Quelques grains de corium saisis par les pinces du robot (Capture d’écran vidéo Tepco)

Quelques grains de corium saisis par les pinces du robot (Capture d’écran vidéo Tepco)

Ainsi, Tepco a diffusé 15 jours plus tard une vidéo en japonais. On y apprend, grâce à un technicien pédagogue qui explique l’investigation dans le détail, que le robot est passé dans un trou (fait par le passage du corium ?) de la plateforme d’accès aux barres de contrôle pour visiter le fond du piédestal, ce support en béton qui supporte la cuve. L’engin a mesuré la radioactivité à différentes hauteurs (mais on ne connaît pas la distance par rapport au fond de la cuve), de 6,4 à 7,8 Gy/h. Eh oui, Tepco utilise maintenant le Gray (Gy), alors qu’elle avait toujours utilisé le Sievert (Sv). Ce sont des unités quasi équivalentes sauf que le Sievert prend en compte l’absorption moyenne par le corps humain… Hum, pas très clair tout ça pour le commun des mortels. Changer d’unité est une vieille technique de l’industrie nucléaire pour égarer les curieux. On ne conseillera jamais assez aux novices de s’informer sur ce sujet en lisant le vademecum sur le nucléaire de Georges Magnier. Mais revenons aux mesures ; on remarquera que Tepco a pris soin de ne pas donner une mesure trop proche du corium, à la base de l’enceinte. Il ne s’agirait pas de refaire la même erreur qu’en février 2017 où la mesure effrayante de 530 Sieverts avait été divulguée pour ce même réacteur… 

Mesures de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Mesures de radioactivité dans l’enceinte de confinement du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Par ailleurs, Tepco fournit également des températures aux mêmes points, fluctuant autour de 23 °C (contre 21°C un an plus tôt, sans doute à cause d’un débit d’eau de refroidissement moins élevé aujourd’hui). 

La vidéo montre aussi une animation sur le meltdown, vous savez, cet évènement tant redouté qui signifie la fonte du combustible et la formation du corium. A ce propos, on a appris récemment que les trois meltdowns de Fukushima Daiichi avaient produit en tout une masse de corium d’environ 880 tonnes

Le meltdown selon Tepco (Capture d’écran vidéo Tepco)

Le meltdown selon Tepco (Capture d’écran vidéo Tepco)

Quand on sait qu’il aura fallu attendre 8 ans après le début de la catastrophe pour ne déplacer que quelques grammes de cette matière, on peut imaginer que les 40 années données par Tepco pour récupérer les 880 tonnes qui se sont répandues dans les sous-sols de la centrale ne suffiront pas… Il faudra plutôt plusieurs siècles avant de régler le problème, si on peut le régler un jour.

On n’en saura pas plus pour le moment. Anniversaire oblige, gloire aux robots et surtout, pas de vague avant les JO ! Mais si, avant de se préoccuper de 2020, on prenait soin des enfants qui vivent en territoire contaminé ?

Pour finir, place aux images, aux captures d’écran pour les pressés et aux vidéos en bas de page pour ceux qui ont plus le temps !

Pierre Fetet

Trou dans la plateforme par lequel le robot est passé (Capture d’écran vidéo Tepco)

Trou dans la plateforme par lequel le robot est passé (Capture d’écran vidéo Tepco)

Emplacement prospecté par le robot au fond de l’enceinte de confinement (Capture d’écran vidéo Tepco)

Emplacement prospecté par le robot au fond de l’enceinte de confinement (Capture d’écran vidéo Tepco)

Descente du robot dans le fond de l'enceinte (Photo Tepco)

Descente du robot dans le fond de l’enceinte (Photo Tepco)

Matériel brûlé dans l’enceinte de confinement (Capture d’écran vidéo Tepco)

Matériel brûlé dans l’enceinte de confinement (Capture d’écran vidéo Tepco)

Mer de corium figé sous le réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Mer de corium figé sous le réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Grain de corium (Capture d’écran vidéo Tepco)

Grain de corium (Capture d’écran vidéo Tepco)

Poteau métallique soutenant la plateforme sous le réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Poteau métallique soutenant la plateforme sous le réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Vue du dessous du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Vue du dessous du réacteur 2 (Capture d’écran vidéo Tepco)

Techniciens de Tepco observant les données du robot à distance (Capture d’écran vidéo Tepco)

Techniciens de Tepco observant les données du robot à distance (Capture d’écran vidéo Tepco)

Techniciens de Tepco gérant le robot en milieu radioactif (Photo Tepco)

Techniciens de Tepco gérant le robot en milieu radioactif (Photo Tepco)

Techniciens de Tepco dans le bâtiment réacteur 2 manipulant le cable du robot (Photo Tepco)

Techniciens de Tepco dans le bâtiment réacteur 2 manipulant le cable du robot (Photo Tepco)

Extrait du rapport d'opération de Tepco : situation du robot dans l'enceinte et prises de vue

Extrait du rapport d’opération de Tepco : situation du robot dans l’enceinte et prises de vue

Extrait du rapport d'opération de Tepco : situation des ouvriers et du robot

Extrait du rapport d’opération de Tepco : situation des ouvriers et du robot

Fukushima: quels risques…

Podcast

Fukushima: quels risques, 8 ans après la catastrophe nucléaire?

Par  Loïc BussieresDiffusion : mardi 12 mars 2019

Fukushima: quels risques, 8 ans après la catastrophe nucléaire?
Des laborantins découpent du poisson pour des tests de radiation dans le port de Matsukawaura à Soma, dans la préfecture de Fukushima, le 20 février 2019.
 © REUTERS/Issei Kato

Pour la 8ème fois depuis 2011, le Japon a retenu son souffle, en ce début mars 2019, et en souvenir de ce jour funeste. Quand un séisme, puis un tsunami, ont frappé le nord de l’archipel, entraînant une explosion dans la centrale de Fukushima Dai Ichi. Un accident nucléaire dont on sait depuis qu’il est le plus important, après celui de Tchernobyl en 1986. Huit ans après, que reste-t-il de cette catastrophe qui laisse derrière elle près de 19 000 morts ?

Avec :
– Christine Fassert, docteur en socio-anthropologie, chercheure au Laboratoire de Sciences humaines et sociales de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et auteure du Rapport Shinrai
– Bruno Chareyron, ingénieur en Physique nucléaire et directeur du Laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD).

Fukushima : les travaux de décontamination loin d’être achevés

Fukushima : 8 ans après, les travaux de décontamination loin d’être achevés

Selon des experts français, il faudra sans doute plus de deux siècles pour décontaminer le site des déchets radioactifs.

Virginie Garin

C’est notre Planète Virginie Garin00:0301:45 Fukushima : 8 ans après, les travaux de décontamination loin d’être achevés Crédit Image : JIJI PRESS / AFP | Crédit Média : Virginie Garin | Durée : 01:46 | Date : 12/03/2019

PUBLIÉ LE 12/03/2019 À 05:29

Il y a 8 ans jour pour jour explosait le réacteur numéro 1 de la centrale de Fukushima au Japon, submergée par un violent tsunami. 8 ans après, les travaux de décontamination avancent à pas de fourmi.

Contrairement à Tchernobyl, où il a été décidé de mettre un couvercle un acier sur la centrale pour emprisonner la radioactivité, les Japonais, eux, ont promis de tout nettoyer et de décontaminer le site en 40 ans, mais c’est mal parti. Aujourd’hui, les 3 réacteurs qui ont explosé sont encore aspergés d’eau, il faut les refroidir. Une eau qui devient radioactive et qui s’accumule… 1 million de m³ sont entreposés dans des citernes et les Japonais ne savent pas quoi en faire. Ils envisagent de la reverser petit à petit dans l’océan pour que la radioactivité se dilue, ce qui met en colère les écologistes.

L’autre gros problème, c’est la récupération du combustible fondu. Pour l’instant, seul des petits robots ont pu aller jusqu’au cœur des réacteurs et aucun n’est revenu entier. Pour récupérer ces déchets, il va falloir beaucoup plus que 40 ans estiment les experts français, sans doute plus de 2 siècles.

Les évacués de Fukushima

Évacués de Fukushima : des ONG dénoncent la dangerosité potentielle du retour

 11h24, le 11 mars 2019

fukushima
Compte tenu des efforts de décontamination et de reconstruction, dans 97,3% de la préfecture de Fukushima, « il est possible de mener une vie normale »,
estiment les autorités locales. © JIJI PRESS / AFP

Alors que les autorités assurent qu’un retour dans la préfecture de Fukushima est sans danger, plusieurs ONG dénoncent le fait qu’une vie sur place présente des risques. 

Huit ans après l’accident nucléaire de Fukushima, le gouvernement du Japon assure que les habitants n’encourent aucun risque en revenant vivre dans les zones où l’ordre d’évacuation a été levé. Plusieurs ONG dénoncent cependant une mise en danger des populations en certains endroits.

« Possible de mener une vie normale », selon les autorités. « La préfecture de Fukushima n’est qu’une des 47 préfectures du Japon, et seulement 2,7% de cette région fait encore l’objet d’un ordre d’évacuation », a insisté devant quelques journalistes le ministre de la Reconstruction, Hiromichi Watanabe, en amont des commémorations du tragique tsunami du 11 mars 2011 à l’origine du désastre de Fukushima. Compte tenu des efforts de décontamination et de reconstruction, dans 97,3% de la préfecture, « il est possible de mener une vie normale », ajoute-t-il.

Pour les ONG, des vies bridées. Faux, rétorquent entre autres les organismes Greenpeace et Human Rights Now, emboîtant le pas à plusieurs rapports des Nations unies. Selon Greenpeace, les personnes qui rentrent tendent d’elles-mêmes à brider leur vie pour minimiser les risques, ce qui ne s’appelle pas « vivre une vie normale » : « elles peuvent changer leur comportement, par exemple éviter de rester longtemps à l’extérieur », note l’organisme dans un rapport.

L’exposition aux radiations au cœur du débat. Il estime, mesures à l’appui, qu’en certains endroits de localités où l’ordre d’évacuation a été levé, « l’exposition aux radiations tout au long d’une vie peut largement excéder le niveau acceptable du point de vue de la santé publique ». Divers rapporteurs et instances des Nations unies ont à plusieurs reprises critiqué la décision du gouvernement japonais d’élever à 20 millisieverts/an l’exposition acceptable et d’en faire le niveau de référence pour la levée des ordres d’évacuation, alors qu’en temps normal c’est 1 msV qui est retenu. Pour les ONG, cette largesse avec les chiffres combinée à l’arrêt progressif des subventions pour les évacués prend en étau les ex-habitants qui, pour des raisons financières, se sentent contraints au retour.

Une situation préoccupante pour les enfants. La situation des enfants est jugée très préoccupante par les ONG et l’ONU. En octobre, dans un communiqué, un expert des droits de l’Homme des Nations unies avait demandé au gouvernement « de cesser de faire revenir les enfants et femmes en âge de procréer dans les zones où les niveaux de radioactivité restent supérieurs à ceux considérés comme sûrs avant le désastre ». Le gouvernement répond notamment que ces propos nuisent à l’image de la région. Publié lundi, un rapport de l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) regrette que « la question des conséquences des radiations sur la santé soit rendue taboue parce qu’elle risque de diviser la population » entre ceux qui font confiance aux autorités et les autres.

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