"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Auteur/autrice : serge angeles Page 29 of 32

Fukushima :trois nouveaux projets de recherche

Fukushima : l’IRSN s’associe à trois nouveaux projets de recherche internationaux afin de préparer le démantèlement des réacteurs accidentés

 22/05/2018

Les trois projets de recherche lancés par le Japon sont placés sous l’égide de l’Agence de l’OCDE pour l’Énergie Nucléaire (AEN). Dans ce cadre, l’IRSN a décidé de mettre à disposition ses outils et méthodes relatives aux accidents graves de réacteurs.

Destinés à préparer le démantèlement des réacteurs accidentés de Fukushima Daiichi, au Japon, les trois projets portent respectivement sur la préparation de la récupération et des analyses des débris de combustible (PreADES), l’analyse de l’état des réacteurs accidentés (ARC-F) et enfin la caractérisation thermodynamique des débris de combustible et des produits de fission (TCOFF).

Par son implication dans les trois projets, l’IRSN apporte son savoir-faire dans le domaine des accidents graves de réacteurs. L’Institut va ainsi contribuer aux synthèses des connaissances acquises sur l’accident de Fukushima Daiichi. Il va également apporter son expertise aux programmes d’analyse des échantillons de débris des réacteurs accidentés via ses bases de données thermodynamiques (NUCLEA, MEPHISTA), lesquelles pourront ainsi être améliorées.

La participation à ces trois projets donne également l’occasion à l’Institut de renforcer ses capacités d’expertise en confrontant ses différents outils et méthodes à la réalité d’un accident dont toutes les phases auront été analysées.

 

Trois adolescents de Fukushima

Le 14 juin, trois élèves de la préfecture de Fukushima, frappée par le tsunami dévastateur en mars 2011, viendront en Russie pour soutenir l’équipe nationale du Japon à la Coupe du Monde de football, a annoncé à Sputnik Hirokazu Tsunoda qui accompagnera les enfants dans ce voyage.

 

Les habitants de Fukushima sont toujours très reconnaissants à la Russie qui est venue parmi les premiers en aide aux Japonais frappés par le tsunami dévastateur de 2011, a déclaré Hirokazu Tsunoda à Sputnik.

Trois adolescents de la préfecture de Fukushima se rendront au Mondial en Russie

© Sputnik . A. Fedotova
Дети из префектуры Фукусима приедут на ЧМ по футболу

Trois adolescents ont été choisis pour ce voyage: Anoda Runon, 14 ans, ainsi que Homma Ichinoha et Sugimoto Yuto, tous les deux âgés de 13 ans.

Selon l’interlocuteur de l’agence, en 2011, ces enfants n’avaient pas plus de sept ans, mais ils se rappellent bien la catastrophe.

«Vous serez les ambassadeurs de bonne volonté et transmettrez au monde la reconnaissance des habitants du Tohoku. Nos voisins la Russie et la République de Corée ont beaucoup aidé le Japon quand le désastre s’est abattu sur le Tohoku. Votre mission est très importante», a-t-il expliqué aux enfants.

Et de rappeler qu’en 2020, une partie des épreuves olympiques se dérouleraient à Fukushima.

Selon l’interlocuteur de Sputnik, l’une des tâches de ces enfants en Russie consistera notamment à dissiper les rumeurs pessimistes concernant l’état de la préfecture. Ils devront aussi apprendre l’hospitalité auprès des volontaires russes.
Du 14 au 21 juin, les enfants de la préfecture de Fukushima voyageront à travers la Russie. Ils verront des nuits blanches à Saint-Pétersbourg et pourront admirer les monuments de Moscou. À Saransk, ils supporteront la sélection japonaise dans un match contre la Colombie. Et le principal est qu’ils prouveront à eux-mêmes et au monde que la vie après la catastrophe continue envers et contre tout.

Fukushima : 7 ans de réflexion

Fukushima : 7 ans de réflexion

09/05/2018

Le Japon se détourne du nucléaire…

Le Japon se détourne du nucléaire pour… le charbon !

Coal by Adam Croot(CC BY-NC 2.0)

Depuis Fukushima, le Japon s’est tourné vers le charbon, combustible moins cher. Une orientation prévisible.

Par Jacques Henry.

Depuis le grand tsunami du 11 mars 2011 qui fit près de 20000 morts, détruisit de nombreuses usines et provoqua l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, le Japon, pays qui ne dispose d’aucune ressource énergétique naturelle, a été contraint de s’équiper dans l’urgence d’usines de production d’électricité à partir de gaz naturel liquéfié importé à grand frais. Toutes les installations électro-nucléaires ont été arrêtées afin d’améliorer leur sécurité en cas de nouvel événement tectonique majeur.

De ce fait le Japon s’est alors progressivement tourné vers le charbon pour la production domestique d’électricité car les énergies renouvelables, en particulier les moulins à vent, sont très mal tolérées par la population et pour plusieurs raisons. Les Japonais considèrent que le paysage que la nature leur offre en spectacle ne peut pas être dénaturé par des installations gigantesques de production aléatoire d’électricité. De plus la construction d’importants barrages hydro-électriques est exclue dans la mesure où le moindre kilomètre-carré de plaine est occupé par l’agriculture et les habitations et en raison des risques permanents de tremblements de terre.

Pour toutes ces raisons, alors qu’en 2010 le METI (ministère de l’Industrie) avait décidé de réduire la consommation de charbon, le Japon s’est tourné à nouveau vers cette source d’énergie primaire beaucoup moins coûteuse que le gaz naturel liquéfié.

Les ingénieurs japonais ont depuis lors créé des centrales électriques au charbon dites ultra-supercritiques comme par exemple à Yokohama qui produisent de la vapeur à très haute température tout en augmentant l’efficacité des turbines de 30% – valeur moyenne d’une installation conventionnelle – à 45%. Un tel rendement n’est qu’à peine égalé par des turbines à gaz.

Cependant une telle installation a un coût et comme les cours internationaux du charbon sont déprimés et le seront durablement selon toute vraisemblance le Japon a mis en fonctionnement depuis 2011 huit nouvelles centrales électriques à charbon et il y en a actuellement 36 autres en construction !

Autant dire que le Japon a tourné définitivement le dos au protocole de Kyoto car il en va de la survie de son économie. Quel enseignement tirer de la situation énergétique japonaise ? C’est tout simplement que pour réduire les émissions de carbone l’énergie nucléaire joue et jouera à l’avenir un rôle incontournable.

Sur les 54 réacteurs nucléaires dont disposait le Japon seulement 7 sont de nouveau en opération. Les mouvements écologistes du pays ont fait à de nombreuses reprises obstruction devant les tribunaux à la remise en marche des réacteurs parfois pratiquement neufs et qui ont été à grands frais mis aux nouvelles normes de sécurité drastiques « post-Fukushima ».

Cette orientation vers le charbon (essentiellement australien) comme source d’énergie était prévisible et ainsi le Japon va devenir le troisième utilisateur de cette source d’énergie bon marché après la Chine et l’Inde. Les tenants des accords de Paris sur le climat ne peuvent que constater la totale ineptie de ces dispositions issues de la COP21 vues depuis l’Asie.

Il y a 32 ans : Tchernobyl

Il y a 32 ans : Tchernobyl

Il y a tout juste 32 ans, se produisait l’accident nucléaire de Tchernobyl. A l’occasion de cet anniversaire, j‘édite une collection d’articles qu’on a pu lire au jour le jour dans la presse régionale de l’Est de la France. J’avais à l’époque conservé tous les articles paraissant sur la catastrophe dans deux journaux régionaux, La Liberté de l’Est, aujourd’hui disparu, et L’Est Républicain.

L’accident s’est produit le 26 avril 1986. Les informations n’ont commencé à émerger qu’à partir du 29 avril. Mais même si peu d’infos arrivaient, paradoxalement, les « experts européens » qui avaient analysé le nuage radioactif qui arrivait sur l’Europe avaient mieux communiqué publiquement la situation qu’en 2011 pour Fukushima car dès le 30 avril 1986, soit quatre jours après l’explosion, La Liberté de l’Est annonçait : « L’accident survenu à la centrale nucléaire soviétique de Tchernobyl près de Kiev (Ukraine), est bien dû à la fonte du cœur du réacteur (…) ». En 2011, il a fallu attendre 74 jours – oui vous avez bien lu –  pour que Tepco avoue que trois cœurs avaient fondu, et c’est seulement après cette date que les « experts européens » ont reconnu la fusion des cœurs. Pourtant ceux-ci avaient accès aux informations via le réseau international d’analyse des composants nucléaires de l’atmosphère et donc connaissaient la gravité de l’accident. Cependant, ils n’ont rien dit.

Je vous laisse apprécier les différents titres qui se succédèrent dans les 3 premières semaines, du 26 avril au 17 mai 1986, en particulier ceux de L’Est Républicain du 3 mai : « France : aucune mesure sanitaire n’est nécessaire » et du 6 mai 1986 : « Tchernobyl, c’est fini ». La Liberté de l’Est, quant à elle, ne publia rien sur la catastrophe le 6 mai !

Aujourd’hui, un accident nucléaire serait-il plus difficile à cacher ? On le voit avec la pollution au ruthénium 106 de l’automne dernier, le village nucléaire mondial a toujours du mal à communiquer et on ne sait toujours pas officiellement, 6 mois plus tard, ce qui s’est passé !

Pierre Fetet

Le train Botchan

À Propos

Le train Botchan est un train touristique reproduisant une locomotive du réseau ferroviaire d’Iyo qui fut active à partir de 1888 et pendant 67. Le modèle original était un moyen de transport essentiel des riverains. Le train actuel fonctionne au diesel, sur deux voies ferrées; l’une de Dogo Onsen à Matsuyama, et l’autre de Dogo Onsen à Komachi.

Le nom « Botchan » vient d’un roman éponyme écrit par Natsume Soseki et dont les personnages voyagent sur la locomotive d’origine. La reconstitution évacue de la vapeur par sa cheminée comme une vraie locomotive et fascine les touristes.

Le trajet est à 300 yens à plein tarif, 200 yens pour les enfants.

Accès

Pour accéder au quai, vous pouvez acheter des tickets à proximité de chacune des gares suivantes : Dogo Onsen (réseau Iyo), Matsuyama (réseaux Iyo et JR), ou Okaido (réseau Iyo). Vous pouvez acheter un ticket à l’avance ou alors à l’embarquement. Il peut y avoir de très longues files en pleine saison, auquel cas des tickets numérotés sont distribués.

Sites touristiques Le train Botchan (坊ちゃん列車 / Botchan Train)
Degré de recommandation  
Adresse 愛媛県松山市湊町4-4-1
4 Chome-4-1 Minatomachi, Matsuyama-shi, Ehime-ken
Téléphone, Fax Phone: 089-948-3323
Site web http://www.iyotetsu.co.jp/botchan/
Temps requis 20Minutes
Tarif du billet d’entrée Payant: 300Yen
Langues correspondantes anglais coréen chinois
Saisons recommandées
Printemps (mars-mai)

Été (juin-août) Automne (septembre-novembre)Hiver (décembre-février)

Clientèle cible Famille Enfant (7-17 ans) Adulte (20- ans)

 

 Le site et les blogs

Bon nombre de sites touristiques et de blogs sur le sujet. Peu ou pas d’images sur les manoeuvres de quais et les inversions de sens des machines.

À voir sur les images qui vont suivre.

 

Le Handy travel

Une révolution dans le monde de l’hôtellerie

Un hôtel aujourd’hui se doit d’offrir au monde itinérant,  bien plus qu’une nuit de sommeil.

La plus grande préoccupation pour ce secteur touristique est de maintenir la clientèle sur place en les dirigeant sur les diverses lieux et activités locales.

Le monde hôtelier risque bien de prendre à court terme la place des offices de tourisme avec cette toute nouvelle technologie entièrement gratuite pour le client.

Bien plus que des mots, une visite sur le site opérateur, pour en savoir plus en cliquant sur ce lien

https://www.handy.travel/fr

Un service que notre équipe est actuellement en train de tester pendant son séjour en asie et qui apporte dors et déjà une grande satisfaction. Un annuaire très complet de la ville, et de son environnement, dans le creux de la main.

Le plus de cet outil est qu’il est multilingue, …. et même en « français ».

Fukushima, triste anniversaire

Fukushima, triste anniversaire

31 MARS 2018

PAR OLIVIER CABANEL BLOG : LE BLOG DE OLIVIER CABANEL

Voilà déjà 7 longues années que la pire des catastrophes nucléaire s’est produite, le 11 mars 2011, à Fukushima, au Japon…Tepco tentant tout d’abord, pendant de longues semaines, de cacher la triste vérité.

Sans doute porté par une prémonition, j’écrivais, dans un article intitulé « Tchernobyl, drôle d’anniversaire, : « Si les manœuvres désespérées pour refroidir le réacteur échouent, on aura comme à Tchernobyl fusion du cœur, explosion, et dissémination dans l’atmosphère de particules radioactives, qui, portées par les vents, viendront polluer nos poumons et le sol, au gré des pluies »…une demi-heure après avoir écris ces lignes, la fusion des réacteurs était devenue réalité.

Il est intéressant de relire les commentaires de quelques nucléocrates, qui, jusqu’au bout, tenteront de minimiser la situation, et j’attends encore leurs plus plates excuses…

Mais où en sommes-nous aujourd’hui ?

De multiples problèmes ne sont toujours pas résolus…l’eau contaminée s’accumule, une partie à rejoint l’océan, avec les dommages que l’on peut imaginer, car, selon la règle du plus gros mangeant le plus petit, les premiers ont accumulé des doses radioactives posant un vrai problème de santé à ceux qui vont s’aventurer à les consommer.

https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/07/30/carte-nucleaire-fukushima.jpg?width=426&height=212&width_format=pixel&height_format=pixel

Cette image montre la quantité de déversements déjà effectués.

La contamination de la chaine alimentaire ne cesse de causer des dommages, et on trouve 40% d’espèces impropres à la consommation, selon les normes japonaises qui ont déjà été baissées. lien

Le consommateur a pris conscience du danger, et malgré les propos rassurant des laboratoires japonais, lesquels affirment que la contamination des poissons ne dépasse pas les normes, les poissons ne se vendent pas très bien, c’est le moins qu’on puisse dire.lien

http://www.sortirdunucleaire.org/IMG/jpg/chaine_alimentaire_contaminee-58706.jpg

D’ailleurs d’autres constats sont encore moins rassurants.

Ainsi, des scientifiques ont constaté, dès le mois de juin 2015, une élévation de la radioactivité sur la Côte Ouest des Etats-Unis, notamment en Césium 137, et en Strontium 90, ce dernier capable de provoquer des cancers des os, et du sang.

Extrait : « les radiations dans le poisson sont si terribles que le poisson sauvage pêché en Alaska, le Hareng du Pacifique, et le poisson blanc Canadien ont été trouvé en sang, avec des tumeurs cancéreuses tout au long du corps ». lien

http://www.finalscape.com/wp-content/uploads/2017/03/fukushima.jpg

Un groupe d’étude s’est occupé de la question, et Nicolas Fisher, de l’Université Stony Brooks (état de New York) confirme la présence de césium 134 et de césium 137.

Daniel Madigan, l’écologiste qui a dirigé l’étude affirme : « le thon emmagasine le maximum de radiation et l’apporte à travers le plus grand océan du monde. Nous étions vraiment surpris de voir cela dans son ensemble et encore plus surpris de voir le taux mesuré dans chacun des poissons ».

Pas étonnant dès lors que les japonais, et pas seulement eux, éprouvent quelque appréhension à consommer du thon, ce qui on s’en doute est dommageable au commerce japonais, et la situation ne risque pas de s’améliorer, vu que le césium 137 à une période (demi-vie) de 30 ans, c’est dire qu’il va poser un problème pendant au moins un siècle… lien

Or les techniciens de Fukushima, au-delà de ce qui déjà été rejeté dans l’Océan, se trouvent devant un stock d’un million de tonnes d’eau radioactive, et ils ont le projet de le rejeter progressivement dans l’Océan, en assurant qu’ils pouvaient traiter cette eau, a part le Tritium. lien

Encore faut-il que ce soit possible, car jusqu’à présent les tentatives de traitement de cette eau ont toutes échoué…

Areva avait en 2014 proposé un dispositif de décontamination, que Tepco a finalement décidé d’abandonner, vu le peu de résultats. lien

Quant aux robots divers et variés qui ont tenté d’intervenir pour au moins savoir l’état des fonds de cuve dévastés, le taux de radiation est si élevé qu’il empêche toute mission de longue durée, et a part les quelques images glanées récemment par l’un d’eux, avant de tomber en panne, on ne peut pas dire que les opérations aient été couronnées de succès. lien

https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2017/07/20/cover-r4x3w1000-5970aaf98fef1-170719-06.jpg

Sur le chapitre des finances et des milliards déjà dépensés, tout comme ceux à venir, on atteint des sommets.

En octobre 2016, une estimation très optimiste du démantèlement faite par les autorités japonaises dépassait 17 milliards d’euros, contredisant celle de 2014. lien

En effet,  le gouvernement japonais l’avait déjà estimé à 42 milliards d’euros, alors que Kenichi Oshima, professeur d’économie environnementale à l’Université Ritsumeikanavait multiplié par 2 le chiffre initial, soit 80 milliards d’euros. lien

Depuis, les milliards ont fait des petits, car en ajoutant au prix du démantèlement celui du dédommagement des riverains et de la décontamination de l’environnement, la facture grimpe à 170 milliards. lien

Et encore faudrait-il que la décontamination soit possible…

Pas étonnant dès lors que, contre l’avis du premier ministre japonais, la très grande majorité des citoyens nippons ne veulent plus entendre parler du nucléaire.

La sortie du nucléaire n’est pas seulement demandée par le peuple, mais aussi par le prince Akishino, son épouse Kiko, appelant à manifester pour s’opposer à l’atome, soutenus par les anciens premiers ministres Junichiro Koizumi, Mohiriro Hosokawa, et même Naoto Kan, celui-là même qui dirigeait le pays au moment de la catastrophe. lien

Et où en sommes-nous en France ?…

Les promesses du grenelle de l’environnement censées promouvoir le remplacement du nucléaire par les énergies propres ont fait long feu…lien

Des EPR sont prévus pour remplacer les vieilles centrales, alors qu’ils ont couté au moins 3 fois plus cher que prévu…celui de Flamanville est doté d’une cuve dont l’acier pose quelques problèmes, ce qui n’a pas empêché l’autorité de sécurité de le valider. lien

Récemment, l’ASN (autorité de sureté nucléaire) a validé un générateur de vapeur défectueux à Fessenheim…alors que la centrale doit être bientôt fermée. lien

Ne parlons pas des autres vieilles centrales qui subissent des pannes à répétition, des fuites, équipées de tuyauteries rouillées… lien

A Bugey, à 30 km de Lyon, Une nouvelle fuite a été signalée le 7 mars. lien

Ce qui fait dire à d’honorables responsables, qu’un accident nucléaire grave n’est plus à écarter en France, le président de l’ANCCLI (association nationales des comités et commission locales d’information), Jean Claude Delalonde en l’occurrence, ayant déclaré : « en France, les conséquences d’un accident nucléaire pourraient être pires qu’à Tchernobyl ou Fukushima ». lien

Alors que Hulot a reculé sur l’objectif de la transition énergétique (lien), Macron va aux Indes pour vendre des EPR…mais il ne communique que sur le photovoltaïque. lien

Comme dit mon vieil ami africain : « le feu qui te brûlera c’est celui qui te chauffe ».

Le 13 mars, une émission tv sur le sujet ici (à 14h40)

Le dessin illustrant l’article est de Cabu

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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Fukushima: dans la ville fantôme

Fukushima: dans la ville fantôme de Namie, une usine pour tourner la page

 Une rue de la ville de Namie, près de Fukushima, le 5 mars 2018. La Ville comptait avant la catastrophe quelques 21.000 personnes, elle n’en compte aujourd’hui qu’un peu plus de 500 AFP/ARCHIVES – BEHROUZ MEHRI

Namie, ville du nord-est du Japon située à quelques kilomètres de la centrale de Fukushima, était il y a peu encore une zone interdite. Partiellement rouverte, elle a inauguré cette semaine sa première usine depuis le drame de mars 2011.

Le groupe japonais Nissan a décidé d’implanter là un site de recyclage des batteries de ses voitures électriques Leaf. Le bâtiment est sommaire et quasi vide et le nombre d’employés très modeste – dix seulement -, mais c’est tout un symbole salué par Tamotsu Baba, le maire de cette cité portuaire meurtrie par le tsunami du 11 mars et l’accident nucléaire qui en a chassé les habitants.

A ses côtés, le ministre de la Reconstruction Masayoshi Hoshino a aussi fait part de son enthousiasme à l’occasion d’une cérémonie organisée en début de semaine. « Sept ans ont passé, l’ordre d’évacuation a été levé » en mars 2017 dans cette partie de la commune « et nous travaillons dur » pour faire revenir les résidents, a-t-il déclaré.

En février, 516 habitants seulement vivaient à Namie, qui comptait avant la catastrophe environ 21.000 personnes sur ses registres et dont 80% du territoire reste interdit d’accès.

« Il nous faut des infrastructures, des emplois, des écoles », et cette usine « à la technologie de pointe », dont la construction a été financée aux deux tiers par le gouvernement central, participe à cet effort, s’est félicité M. Hoshino.

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– ‘Contribuer à la reconstruction’ –

Nissan espère attirer « l’attention de l’étranger » et de nombreux visiteurs avec ce programme d’échange de batteries pour automobiles électriques, présenté comme unique au monde, qui débutera en mai au Japon avant une possible expansion à l’international.

« Nous contribuerons ainsi à la reconstruction de Namie », souligne Eiji Makino, patron de 4R Energy Corporation, la co-entreprise formée en 2010 par Nissan et Sumitomo Corporation qui exploite l’usine.

La compagnie a développé un système capable de mesurer rapidement la performance des batteries lithium-ion usagées (au bout de dix ans de vie en moyenne), en analysant chacun des 48 modules: le processus prend désormais quatre heures, au lieu de 16 jours au début des recherches.

Les modules les moins dégradés sont ensuite réassemblés pour fournir aux automobilistes des batteries de remplacement pour la première génération de la Leaf, sortie en 2010, au prix de 300.000 yens l’unité (2.290 euros), à comparer à 650.000 yens pour une nouvelle batterie.

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Si l’activité sera dans un premier temps limitée, Nissan voit grand, pariant sur l’essor annoncé des véhicules électriques, favorisé par des politiques publiques volontaristes et la crise du diesel.

Le constructeur nippon, parmi les premiers groupes mondiaux sur ce créneau avec son allié français Renault, veut multiplier par six ses ventes annuelles de voitures électrifiées d’ici 2023, et les autres constructeurs sont tout aussi ambitieux.

– ‘Difficile de rentrer’ –

Plusieurs centaines de batteries seront initialement traitées chaque année sur le site de Namie, pour une capacité maximale de 2.250 unités.

« Il y a un potentiel énorme », juge M. Makino qui imagine « atteindre un jour 1.000 employés ». A condition de réussir à attirer la main-d’oeuvre dans cette zone sinistrée.

Dans un rapport publié fin février, l’ONG anti-nucléaire Greenpeace jugeait « les niveaux de radiation trop élevés pour permettre un retour sans danger ».

Mais le responsable de 4R Energy se veut rassurant: « La célèbre avenue des Champs-Elysées affiche des niveaux deux fois supérieurs » à ceux de la zone Namie rouverte. « Le gouvernement central a mené les travaux de décontamination et il n’y a aucun problème », insiste-t-il.

Au-delà de craintes pour leur santé, les habitants ont souvent refait leur vie ailleurs, expliquait récemment le gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori. « Ils ont acheté une nouvelle maison, leurs enfants vont à l’école locale, ils ont trouvé un travail sur place (…) et il est difficile pour eux de rentrer ».

Même en créant les conditions nécessaires au retour, via l’installation d’entreprises, hôpitaux ou centres commerciaux, cela ne suffira pas, estime le gouverneur, qui convoite plutôt de nouveaux résidents à travers des projets d’innovation et de robotique.

Mais là aussi le défi est grand tant l’image de la région a été durablement affectée par l’accident nucléaire, le plus grave de l’histoire depuis celui de Tchernobyl en 1986.

Le Vélib’ nouveau est arrivé!

Un nouveau vélib’ à Paris

Après la disparition progressive du Vélib’-1 des rues de Paris. Après une remise en chantier des stations d’accueil pour l’installation des nouvelles bases de gestions du matériel.

Voici le printemps du deux qui fait son apparition. En effet depuis le 1er janvier 2018, force est de constater ça et là, au détour des carrefours, une nouvelle génération de Vélib’.

Des couleurs plus chaudes, des technologies avancées et surtout un gain de temps à la manipulation. Cette nouvelle génération propose aux utilisateurs deux couleurs bien distinctes pour deux versions biens différentes. 

Le modèle « mécanique » pour les « purs et durs »

Le modèle « électrique » pour …. les autres.

Un point d’accueil simplifié, avec un totem convivial et une base de recharge très maniable.

Les Plus: « La V-Box » et la « Fourche cadenas »

La V-Box: Equipée d’un lecteur de carte sans contact (RFID/NFC) et d’un clavier piézo-électrique, la V-Box permet d’activer l’ouverture et la fermeture du cadenas qui sécurise le vélo et de garantir le bon verrouillage du vélo en station.

La V-Box peut également se connecter au smartphone de l’utilisateur (via Bluetooth) pour afficher sur son écran le temps de location, la distance parcourue et (à terme) des indications de navigation.

La fourche cadenas: La fourche cadenas est un système de sécurité breveté. Commandée via la V-Box, la fourche cadenas permet de sécuriser le vélo de 2 manières complémentaires.

Et pour couronner le tout l’application smartphone pour géré tout cela. 

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