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"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Les enfants de Fukushima

25 avril 2021

Les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima multipliés par 20

© Ian Thomas Ash / www.documentingian.com

Article d’Alex Rosen paru sous le titre original « Schilddrüsenkrebs bei Fukushima-Kindern 20-fach erhöht » sur le site de l’IPPNW.

Traduction française : Odile Girard (Fukushima-is-still-news)

© Ian Thomas Ash / www.documentingian.com

En 2011 la population japonaise a été exposée aux retombées radioactives dans beaucoup d’endroits. Certains vivent encore aujourd’hui dans des régions irradiées où ils sont chaque jour confrontés à des doses de radioactivité élevées : points chauds (hotspots) radioactifs dans les rues, les champs de riz ou les bacs à sable, champignons ou algues contaminés, eaux souterraines radioactives et recontamination par les feux de forêts et les inondations.

L’un des effets secondaires les plus redoutés de l’exposition à la radioactivité est l’apparition de cancers via des mutations de l’ADN. Le cancer de la thyroïde chez les enfants n’est certes pas le plus dangereux, mais c’est la manière la plus simple de révéler une maladie cancéreuse radioinduite. En effet, les temps de latence jusqu’à l’apparition d’une tumeur cancéreuse sont relativement courts – quelques années seulement – et de plus, le cancer de la thyroïde est extrêmement rare chez les enfants ; on peut donc montrer qu’une hausse même minime des cas est statistiquement significative. En conséquence, en 2011, les autorités japonaises se sont senties obligées de mettre en place une étude sur les cancers de la thyroïde chez les enfants et les jeunes de Fukushima.

Depuis maintenant 10 ans, l’Université de Médecine de Fukushima (la FMU) examine à intervalles réguliers la thyroïde de personnes qui vivaient dans la préfecture de Fukushima au moment de la fusion des cœurs et avaient à l’époque moins de 18 ans. Au départ, le groupe concerné comprenait environ 368 000 individus. Les premières années, on a tout de même réussi à examiner quelque 300 000 d’entre eux. Après la première série de dépistage (2011-2014), le suivi de dépistage de ces enfants a eu lieu ensuite tous les deux ans. La seconde enquête est déjà terminée, la troisième tire à sa fin ; la quatrième dure déjà depuis 2018 et depuis 2020, nous sommes dans la cinquième.

Dans la première série de dépistage à Fukushima, on a trouvé 116 biopsies suspectes, 101 cas de cancer avéré qui étaient si agressifs qu’ils ont dû être opérés. Les patients et patientes qui présentaient des biopsies suspectes avaient au moment de la catastrophe entre 6 et 18 ans (en moyenne 14,9 ans). À l’époque, ce chiffre élevé inattendu a été expliqué par l’Université de Médecine de Fukushima comme étant le résultat d’un effet dépistage (screening effect en anglais), c’est-à-dire ce phénomène qui veut qu’on détecte davantage de cas de maladies au cours de dépistages de masse qu’on n’attendrait dans la même population et le même laps de temps en laissant se développer les symptômes de la maladie. Même si on ne connaît pas la dimension précise de l’effet dépistage, on peut exclure que l’augmentation du taux de cancer au cours des campagnes de dépistage suivantes soit due à un effet dépistage. Tous ces enfants avaient en effet été examinés auparavant et avaient été déclarés exempts de cancer. C’est donc bien qu’ils ont développé leur cancer entre les dépistages.

La seconde série de dépistage a révélé jusqu’à présent 71 biopsies suspectes, 54 cas de cancer (âge au moment de la catastrophe entre 5 et 18 ans, âge moyen 12,6 ans). La troisième série a trouvé 31 biopsies suspectes et 27 cas de cancer supplémentaires (âge au moment de la catastrophe entre 5 et 16, âge moyen 9,6 ans). Dans la quatrième série qui se déroule actuellement, on a jusqu’ici 27 biopsies suspectes et 16 nouveaux cas (âge au moment de la catastrophe entre 0 et 12 ans, âge moyen 8 ans). Parmi les enfants qui, après une biopsie à l’aiguille fine, présentaient une suspicion de cancer, 46 sont toujours sous observation et n’ont pas encore été opérés. Ce qui frappe, c’est la moyenne d’âge toujours plus basse dans les dépistages : avec le temps, on a de plus en plus de cas de cancer chez des patients qui à l’époque de la catastrophe étaient encore très jeunes, et pouvaient même avoir moins de cinq ans.

Arrivés à 25 ans, les jeunes adultes de la cohorte étudiée sont par ailleurs exclus de l’étude officielle principale et transférés dans une nouvelle cohorte. Dans ce groupe, on a enregistré jusqu’à présent 7 cas de biopsies suspectes et 4 nouveaux cas de cancer de la thyroïde. Le nombre de cas non recensés est probablement beaucoup plus élevé, car la participation à cette étude n’est que de 8 %. La mise en place d’une nouvelle cohorte est considérée dans l’ensemble comme une manière pour la FMU de minimiser encore le nombre de diagnostics de cancer.

À ces chiffres il faut ajouter 11 cas de cancer de la thyroïde qui ont été détectés chez des enfants appartenant à la cohorte d’étude, non pas dans le cadre des tests de dépistage mais à la Clinique universitaire de Fukushima. Ces 11 cas ne sont pas pris officiellement en compte dans les résultats officiels, quoiqu’ils montrent des tumeurs identiques et touchent des patients qui se trouvent effectivement dans la cohorte d’étude. Ces patients ont toutefois été envoyés faire des examens supplémentaires plus tôt que prévu en raison de résultats suspects au cours des dépistages. Les cas de cancer qui sont alors apparus n’ont pas été rajoutés aux chiffres officiels, ce qui ouvre la porte à une minimisation systématique du nombre réel de cas. 

Ces 11 cas étaient connus en juin 2017. On ne sait pas combien il y a eu depuis de cas supplémentaires. En outre, les données venant d’autres hôpitaux japonais ne sont pas disponibles et les patients de régions contaminées par la radioactivité en dehors de la préfecture de Fukushima ne sont de toute façon enregistrés nulle part. Il est donc fort probable que le nombre de cas non détectés de cancer de la thyroïde chez des patients qui au moment de la fusion des cœurs se trouvaient dans les régions contaminées soit nettement plus élevé. Mais même abstraction faite de ces cas, le total des cas de cancer de la thyroïde atteint aujourd’hui 213 (198 cas officiels issus des séries de dépistage, 4 cas de la cohorte Ü25, et les 11 cas de la Clinique universitaire de Fukushima).

Il est maintenant intéressant de comparer ces chiffres avec le taux d’incidence de cancer au niveau du Japon : au Japon, le taux d’incidence du cancer de la thyroïde chez les enfants de moins de 25 ans est de 0,59 par 100 000 par an. Cela signifie qu’au sein de la cohorte de quelque 218 000 enfants, on aurait pu attendre une incidence d’environ 1,3 nouveau cas de cancer de la thyroïde par an. Aujourd’hui, 10 ans après le début de la catastrophe nucléaire, on ne devrait avoir que 13 cas de cancer de la thyroïde au sein de la population étudiée.

Le chiffre réel des cas de cancer de la thyroïde à Fukushima, c’est-à-dire 213 cas, est 16 fois plus élevé que le chiffre attendu. Si l’on ne prend en compte que les 112 cas confirmés après la première série de dépistage et qu’on ne peut donc pas soupçonner d’être liés à un quelconque effet dépistage, le facteur d’incidence par rapport au nombre de cas de cancer de la thyroïde attendu depuis la fin du premier dépistage (12,9-7,4 = 5,5) est même de 20.

Le graphique ci-dessous compare les cas de cancer de la thyroïde détectés officiellement (en bleu) aux cas qu’on pourrait mathématiquement attendre dans la cohorte étudiée (en orange). On voit que le nombre de cas durant la première série de dépistage augmente de manière continue mais qu’il poursuit aussi sa courbe ascendante de 2014 à 2020 de manière continue, ce qui ne saurait s’expliquer par un effet dépistage.

Titre du graphique : cas de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima. En bleu : cas de cancer confirmés ; en orange : nombre de cancers attenduTitre du graphique : cas de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima. En bleu : cas de cancer confirmés ; en orange : nombre de cancers attendu

De plus, la répartition géographique des taux de cancers de la thyroïde correspond bien à la contamination radioactive admise. Dans les 13 communes les plus contaminées situées à l’est de Fukushima, on observe une incidence des cancers de la thyroïde chez les enfants nettement plus élevée que dans les régions moins contaminées par la radioactivité dans le nord, le sud et le centre de la préfecture. Le taux d’incidence le plus bas a été trouvé à l’ouest, là où les retombées radioactives ont été aussi les moins fortes.

Les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima multipliés par 20
Les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima multipliés par 20

Du reste, la baisse du nombre de cas de cancers de la thyroïde attendu dans les années 2016-2021 s’explique par la baisse de participation aux dépistages. Comme ces cas de maladie ne peuvent plus apparaître dans le dépistage, cela fait aussi baisser le nombre des cas de cancers attendu. Alors que la première série de dépistage de 2011-2014 concernait encore environ 300 000 enfants qui étaient soumis à une palpation et une radio de la thyroïde, le nombre a diminué d’environ 10 % dans la seconde série de dépistage de 2014-2016 pour n’inclure que quelque 270 000 enfants et de 10 % encore dans la troisième série de 2016-2018 pour finalement ne plus concerner que 218 000 enfants. À ce jour, la quatrième série de dépistage a permis d’examiner environ 181 000 enfants et la cinquième seulement 41. Si l’on compare les chiffres, le pourcentage des enfants examinés à Fukushima est passé de 79 % au premier dépistage à 71 au second, 65 au troisième et à 62 % au quatrième dépistage en cours.

En bleu : cohorte étudiée ; en orange : enfants examinés. Courbe : pourcentageEn bleu : cohorte étudiée ; en orange : enfants examinés. Courbe : pourcentage

Il semblerait que cette tendance ait une explication systématique : depuis des années des membres de l’Université de Médecine de Fukushima sont envoyés dans les écoles de la préfecture, pour informer les enfants de leur « droit à la non-participation » et leur « droit de ne pas savoir ». Sur les formulaires de scolarité, on trouve entretemps une option « opt out », c’est-à-dire une possibilité de ne plus participer au dépistage. C’est donc bien en toute conscience qu’on envisage que les enfants puissent sortir de l’étude et qu’on les y encourage. La baisse de participation est encore amplifiée par le fait que les plus de 25 ans ne font plus partie de l’étude principale. Les membres de la FMU craindraient-ils que la montée inquiétante des cas de cancers de la thyroïde ne se poursuive ? Ont-ils du mal à accepter ces données qui contredisent la thèse largement répandue depuis le début de la catastrophe nucléaire selon laquelle la multiple fusion des cœurs n’a entraîné aucun cancer supplémentaire ?

En outre, on peut s’attendre à une augmentation d’autres formes de cancer et d’autres maladies provoquées ou influencées de manière négative par les radiations ionisantes. Les tests thyroïdiens de la FMU représentent les seuls tests scientifiques de dépistage en série qui puissent donner des résultats pertinents sur les conséquences sanitaires de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Et ils courent actuellement le risque d’être dévalorisés par les partisans de l’énergie nucléaire.

Les gens au Japon ont un droit inaliénable à la santé et le droit de vivre dans un environnement sain. Les tests thyroïdiens chez les enfants ne sont pas seulement bénéfiques aux patients dont les cancers sont détectés de manière précoce et peuvent ainsi être traités, mais servent l’intérêt de l’ensemble de la population qui a subi les effets de la radioactivité libérée lors de l’accident. La poursuite des tests thyroïdiens dans le respect des règles et leur accompagnement scientifique sont donc d’intérêt public et ne doivent en aucun cas être entravés par des considérations politiques ou économiques. Il est important de continuer à suivre de l’extérieur l’évolution de la situation en gardant un regard critique.

Alex Rosen, médecin pédiatre et co-président de l’IPPNW Allemagne

Sources :

RESTAURANTS : PAS DE RÉOUVERTURE AVANT…

RESTAURANTS : PAS DE RÉOUVERTURE AVANT JUIN DANS LES DÉPARTEMENTS LES PLUS TOUCHÉS DÉCLARE MACRON

Felicità, le restaurant XXL de Station F by Big Mamma, les photos

En France, la réouverture des restaurants, ce ne serait pas tout de suite pour tout le monde. Lors d’un déplacement à Melun ce lundi 26 avril 2021, le président Emmanuel Macron déclare  » Je pense qu’on ne peut pas rouvrir les restaurants fin-mai courant juin dans les départements où ça circule encore beaucoup ». Alors, qui devra prendre son mal en patience ?

Alors que les français attendent l’annonce officielle du calendrier de réouverture des lieux fermés en raison du coronavirus, celles-ci devraient se faire de manière progressive selon la circulation du virus dans les différents territoires. Lors de la conférence de presse du gouvernement le 22 avril 2021, le premier ministre Jean Castex avait confirmé l’horizon de la mi-mai pour de premières réouvertures notamment en ce qui concerne les terrasses et les lieux culturels.

Ce lundi 26 avril 2021, on comprend que la réouverture des restaurants, ce ne sera pas tout de suite pour tout le monde. Lors d’un déplacement en Île-de-France à Melun, le président Emmanuel Macron a déclaré  » Je pense qu’on ne peut pas rouvrir les restaurants fin-mai courant juin dans les départements où ça circule encore beaucoup ». En revanche, il confirme que la réouverture des terrasses serait bel est bien prévue pour la mi-mai.

Ainsi, pour le retour dans les salles des restaurants, cela semble compromis pour la région Île-de-France dont les départements présentent les taux d’incidence les plus élevés du pays bien qu’une baisse de la circulation du virus soit observée depuis quelques temps. Parmi les régions les plus touchées on retrouve également les Hauts-de-France mais aussi la Provence-Alpes-Côte d’Azur avec un taux d’incidence particulièrement élevé dans les Bouches-du-Rhône. Il faudra donc prendre son mal en patience et en espérant profiter des terrasses entretemps.

Covid-19 : Etat d’urgence au Japon,

Covid-19 : l’état d’urgence décrété au Japon, les Jeux olympiques menacés ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min.
 

Article rédigé par A.Miguet, G.Caron, C.Cesar- France 2
France Télévisions 20 Heures Édition du samedi 24 avril 2021
 

Pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 au Japon, l’état d’urgence a été déclaré samedi 24 avril. La situation sanitaire inquiète alors que les Jeux olympiques de Tokyo sont censés se tenir dans trois mois.

Le Japon a décrété l’état d’urgence samedi 24 avril alors que l’épidémie de Covid-19 touche encore de nombreuses personnes dans le pays. Les grands magasins et les bars vont fermer, la consommation d’alcool va devenir interdite dans les restaurants à partir de minuit. « Ici les gens viennent pour boire et pour manger donc si je ne peux plus servir d’alcool, personne ne viendra », s’inquiète Keisuke Makita qui travaille au restaurant Sumizaru. 

Moins de 1% de la population japonaise est vaccinée

La campagne de vaccination a pris du retard au Japon. Moins de 1% de la population est vaccinée. Des chiffres faibles qui s’expliquent par des problèmes d’homologation mais aussi un manque de doses. La situation sanitaire inquiète alors que la capitale Tokyo doit organiser les Jeux olympiques dans trois mois. La tenue de cet événement ne ravit pas certains habitants. « Faire venir des gens pour ces Jeux en pleine pandémie, c’est vraiment scandaleux », estime une passante. 

Covid-19 : au Japon

Covid-19 : au Japon, nouvel état d’urgence à trois mois des JO de Tokyo

Confronté à une vive recrudescence du coronavirus, le gouvernement japonais a déclaré vendredi un nouvel état d’urgence à Tokyo et dans trois autres préfectures. Les mesures seront plus strictes qu’en janvier.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 avril 2021 à 13h31 – Mis à jour le 23 avril 2021 à 13h37

 

Le premier ministre japonais, Yoshihide Suga, le 23 avril, à Tokyo.

Le gouvernement japonais a déclaré vendredi 23 avril un nouvel état d’urgence à Tokyo et dans trois autres départements du Japon, à trois mois du début des Jeux olympiques (JO) prévus dans la capitale japonaise, face à une vive recrudescence locale du coronavirus. « Aujourd’hui, nous avons décidé de déclarer un état d’urgence dans les préfectures de Tokyo, Kyoto, Osaka et Hyogo », a annoncé le premier ministre, Yoshihide Suga, en évoquant l’augmentation des variants dans les nouvelles infections.

Les mesures seront plus strictes que le précédent état d’urgence imposé dans certaines parties du pays en janvier, tout en restant bien plus légères que les confinements décrétés dans d’autres parties du monde depuis plus d’un an. Les établissements servant de l’alcool (restaurants, bars, karaoké…) devront fermer leurs portes à partir de ce dimanche jusqu’au 11 mai inclus, ainsi que des centres commerciaux et les grands magasins.

« Nous avons un fort sentiment de crise, avait déclaré plus tôt dans la journée le ministre japonais en charge de la lutte contre le virus, Yasutoshi Nishimura. Nous ne serons pas en mesure de contenir les variants qui ont de puissantes capacités infectieuses, à moins de prendre des mesures plus fortes que jusqu’à présent. »

Aucune incidence sur les JO, selon les autorités

Pour des médias locaux, ces mesures, qui coïncideront avec les congés de la « Golden Week », période de l’année où les Japonais voyagent beaucoup habituellement, pourraient impliquer la suspension de certaines lignes de train et d’autocar pour limiter la mobilité.

Les autorités des préfectures concernées sont également susceptibles d’interdire l’accès des spectateurs à des manifestations sportives, mais des responsables ont insisté sur le fait que les mesures d’urgence n’auraient aucune incidence sur l’organisation des JO de Tokyo.

L’archipel nippon, qui a très vite fermé ses frontières en 2020, a connu une crise sanitaire relativement limitée, avec moins de 10 000 décès liés au Covid-19 officiellement recensés depuis janvier 2020. Mais les infections ont augmenté au cours de l’hiver, malgré un deuxième état d’urgence dans une grande partie du pays, et ont rebondi à nouveau après la levée de ce dispositif en mars. Les autorités d’Osaka, la préfecture actuellement la plus touchée, ont déclaré que les établissements de santé locaux étaient déjà débordés.

La vaccination au Japon avance quant à elle à un rythme d’escargot, entre prudence médicale, freins réglementaires et lourdeurs bureaucratiques : moins de 1 % de la population a été vaccinée pour l’heure. Les organisateurs des JO assurent malgré tout que le rythme du déploiement n’aura pas d’impact sur l’événement. Ils en ont déjà interdit l’accès au public venu de l’étranger, et doivent encore décider du nombre de spectateurs locaux qui pourraient être admis.

« Nous serons en mesure d’organiser les Jeux même sans vaccination, a répété mercredi à la presse le directeur général des JO de Tokyo, Toshiro Muto. Bien sûr, si les vaccins sont disponibles, ce serait un avantage (…). Mais en ce qui nous concerne, indépendamment du vaccin, nous prendrons des mesures fortes contre le Covid-19 pour pouvoir organiser les Jeux. »

Le Monde avec AFP

Sports et Loisirs à L’Isle sur Serein

Installation d’un ensemble « Sports et Loisirs » à L’Isle sur Serein

 

L’article 12 du compte rendu du conseil municipal du 26 février 2021 nous informe de l’installation prochaine d’un ensemble « Multi Sports » qui se situera à proximité de l’aire de jeu, elle-même se situant entre le terrain de football et le camping municipal.

Cette prochaine installation s’inscrit dans la continuité. En effet, après le terrain de football, l’air de jeu et plus récemment terrain de tennis, on ne peut que constater la volonté des successeurs des conseillers municipaux dans la pérennisation d’un projet adopter lors d’une réunion de conseil de 1987, comme l’indique, ci-dessous, un article paru dans la presse de l’époque.

On ne peut que féliciter le conseil actuel sur cette sage décision.

L’Yr de 1987

Réunion de conseil et Covid

Depuis la crise sanitaire du Covid qui sévit en France depuis mars 2020, les municipalités ont beaucoup mal à gérer les réunions de conseils municipaux. 
A chacun sa solution, avec pour objectif dans la majorité des cas, le respect de la démocratie locale
Léa Guedj, journaliste sur France Inter, est allée à la rencontre des maires et nous fait part des choix de chacun, qu’elle publie dans un article  le

Conseils municipaux : comment les communes s’adaptent aux restrictions sanitaires

Pour maintenir ces délibérations entre élus et permettre aux citoyens d’y assister, des mairies passent aux visioconférences et aux retransmissions en direct sur internet. Mais la transition n’est pas toujours facile.
Pour respecter les consignes sanitaires, des conseils municipaux, comme celui de Toulouse, ce sont délocalisés dans des salles plus grandes.
Pour respecter les consignes sanitaires, des conseils municipaux, comme celui de Toulouse, ce sont délocalisés dans des salles plus grandes. © AFP / Frédéric Scheiber

Depuis mai 2020, les conseils municipaux peuvent se tenir sans la présence des administrés, ou avec un nombre limité de personnes. Les communes tentent de s’adapter pour conserver la caractère public des séances, par une retransmission en direct. Les élus peuvent également se réunir en téléconférence. Autant de modalités de fonctionnement dont disposent désormais les maires pour maintenir ce moment important de la démocratie locale, malgré la crise sanitaire. Même si certains rechignent à les adopter.

En salle, avec un nombre restreint d’élus

Des communes ont ainsi décidé de poursuivre les débats en salle, parfois en se délocalisant dans des locaux plus grands et avec ce que cela implique de mesures de distanciation, port du masque et autres plexiglass. Pour le maire socialiste de Creil, dans l’Oise, hors de question de renoncer au « cénacle de la démocratie locale », explique Jean-Claude Villemain à France Inter. Pas de visioconférence donc, mais des élus en nombre restreint, auxquels ceux qui sont absents peuvent déléguer leur pouvoir.

Du côté de l’opposition, cette décision agace. Les élus du groupe d’opposition Génération Creil ont tout simplement refusé d’assister au conseil municipal lundi dernier. « Creil est au cœur d’une zone de forte propagation de l’épidémie, justifie Johann Lucas, le président du groupe, et il y a eu des cas de covid parmi les agents, cadres et élus de la commune. » « J’applique la loi », rétorque l’édile, faisant référence à l’ordonnance du 1er avril 2020 qui prévoit que le tiers des membres doivent être présents ou représentés par des élus porteurs de pouvoirs.

Les séances en visioconférence, c’est toute une organisation

Avec plus ou moins d’entrain, des municipalités ont sauté le pas. Philippe Laurent, maire (UDI) de Sceaux, organise les conseils municipaux en visioconférence, via le logiciel StarLeaf, depuis décembre 2020. « C’est beaucoup plus long et pénible, car les élus sont installés chez eux tranquillement, alors ils parlent, parlent…, soupire l’élu. _Une des séances a même duré onze heures, jusqu’à six heures du matin !_«  C’était la séance du 17 décembre 2020, visible sur Youtube, s’il vous prend l’irrépressible envie de la visionner.

 

À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le service de communication concède également que l’organisation est « plus compliquée ». Il y a « tout un nouveau protocole à adopter et des problèmes techniques à résoudre ». La Ville a donc rédigé une note explicative des règles à suivre pendant ces réunions à distance. Les modalités de prise de parole, d’abord. Les conseillers doivent appuyer sur l’option « lever la main » dans Zoom. Ils s’expriment à tour de rôle « après avoir été préalablement autorisés à prendre la parole par le maire » qui active leur micro. 

 

Il a aussi fallu résoudre la problématique du vote en ligne. À Montreuil, « le maire ouvre le vote via une solution de vote à distance sécurisée pour laquelle les élus auront reçu un identifiant de séance par mail et un mot de passe personnel par SMS ». Le logiciel qu’ils utilisent s’appelle Quizzbox, le même que celui choisi par Malakoff, Nancy, Vaulx-en-Velin ou Saint-Nazaire par exemple.

À Château-Thierry, dans l’Aisne, le vote se fait de manière plus traditionnelle. Devant son écran, le maire Radical, Sébastien Eugène, demande lui-même s’il y a des oppositions ou des abstentions. « Des personnes se signalent en levant la main, physiquement ou virtuellement », précise l’édile qui « demande systématiquement leur vote aux membres de l’opposition ».

Le vote dématérialisé présente un inconvénient : impossible de réaliser des votes à bulletin secret. « On est obligés de reporter ces votes là ou de les faire en présentiel », indique Sébastien Eugène. C’est d’ailleurs l’une des raisons évoquées par certains maires pour refuser les conseils en visio.

Des réunions suivies « en live »

Malgré ces difficultés techniques, le maire apprécie le distanciel, car « les conseillers s’écoutent plus entre eux, on ne peut pas couper la parole, alors que c’est assez fréquent en salle ». La retransmission en Facebook Live est aussi devenue systématique. Une « alternative » pour ouvrir le conseil « à un plus large public ». « Généralement cinq à dix personnes viennent au conseil municipal, toujours les mêmes, souvent d’un certain âge », observe-t-il. Tandis qu’« une centaine d’internautes regardent en direct », et certaines vidéos, qui durent environ quatre heures, cumulent jusqu’à 5 200 vues au total.

 

Le direct, implique aussi « plus d’interactivité » avec les administrés. Sous cette vidéo du 12 novembre 2020, on trouve plus de 100 commentaires. Sébastien Eugène, a fait le choix de permettre aux habitants de commenter la séance : « S’ils sont constructifs, il nous arrive même d’y répondre en direct. »

Des centaines de communes ont décidé de diffuser leurs conseils municipaux en direct pendant la crise sanitaire. Villeurbanne, Mulhouse, Massy, Caen, Bergerac, Brest… Pour ces villes, la captation vidéo est une nouveauté. Et cela nécessite une certaine logistique et un investissement financier. Au début, « on a bidouillé pour retransmettre sur les réseaux, en utilisant un téléphone portable », raconte Béatrice de François, maire (PS) de Parempuyre, en Gironde.

Très vite, la maire s’aperçoit que la qualité de l’image et du son n’est pas suffisante. Alors, « on a investi dans une caméra sur pivot », décrit l’élue, dont les conseils sont visibles sur YouTube. La commune a aussi fait appel à un prestataire, et « ça a un coût non négligeable : 800 euros », précise-t-elle.

La diffusion sur les réseaux sociaux booste les conseils municipaux

Limoges fait partie des villes qui ont davantage d’expérience et de moyens pour investir dans la retransmission vidéo. La municipalité diffuse les séances sur le site de la ville depuis 2014, dans un objectif de « transparence ». Pour cela, elle fait appel à au prestataire Multicam Systems, pour un montant de 2 880 à 3 600 euros par séance.

Depuis juillet 2020, les réunions sont aussi retransmises sur Facebook Live, puisqu’il n’y a plus de public en salle. « On a changé d’échelle, on touche beaucoup plus de monde, constate Sandrine Javelaud, directrice de la communication de la Ville : sur le site de la ville, on avait en moyenne 600 personnes qui regardaient en direct, et 300 en replay. » Sur Facebook, les vidéos cumulent entre 6 000 et 13 000 visionnages.

 

Les internautes participent activement. « On a un « community manager » qui modère les commentaires, explique la directrice de communication, il répond aux questions lorsqu’elles portent sur des dossiers précis. Parfois, il faut enlever certains commentaires haineux. » Même si les discussions sont « assez techniques » et le direct « incite à une certaine tenue de la part des conseilleurs municipaux », précise Sandrine Javelaud, l’un des internautes écrit en commentaire : « On se croirait au théâtre ».

Les commentaires des internautes « difficiles à modérer »

Le « théâtre », justement, c’est ce que veut éviter Jean-Claude Villemain, le maire (PS) de Creil. Ce qui apparait comme « un outil qui fait vivre la démocratie » aux yeux de certains élus, lui semble au contraire relever de la « politique spectacle ». Les conseils de la Ville de Creil sont diffusés en direct, mais uniquement en audio, sans image, sur YouTube. Les commentaires sont désactivés, comme sur la plupart des vidéos de conseils municipaux sur la plateforme. Une option que ne permet pas le Facebook Live.

Pour le maire de Creil, l’absence de commentaires des internautes ne change pas grand-chose, puisque, lors d’un conseil municipal habituel, « le public ne peut pas intervenir comme il veut. Il faut qu’il demande la parole et que le maire suspende la séance. » Un avis que partage la mairie de Bussy-Saint-Georges. La ville de Seine-et-Marne a d’abord tenté de diffuser son conseil municipal en Facebook Live, le 10 décembre 2020.

 

Résultat : 180 commentaires, dont quelques-uns reçoivent une réponse de la Ville de Bussy. Mais face à « des débordements » et « des commentaires parfois violents » qui sont « difficiles à modérer », la municipalité choisit de ne diffuser les directs que sur Youtube, sans possibilité de commenter.

Des maires refusent le distanciel et les retransmissions en direct 

Il y a des majorités qui refusent tout bonnement la retransmission en direct, en audio ou en vidéo. C’est le cas à Boulogne-Billancourt, au grand dam de Pauline Rapilly-Ferniot, élue de l’opposition (EELV). Elle n’a pas pu se rendre au dernier conseil, parce qu’elle était cas contact, et « on m’a refusé d’y assister en visio », relate-t-elle. Ce qu’elle regrette encore davantage, c’est l’absence de diffusion des séances en ligne. « On a proposé un vœu en ce sens, mais la majorité a voté contre », assure-t-elle.

Dans Le Parisien, Pierre-Christophe Baguet, le maire (LR) de Boulogne-Billancourt justifie sa décision par l’attitude de l’opposition « qui, dès le premier conseil municipal, fait un peu ce qu’elle veut, des gens se lèvent pour filmer leurs camarades ». Il prend pour exemple une vidéofilmée pendant le conseil municipal diffusée sur les réseaux sociaux en février. On y voit Pauline Rapilly-Ferniot qui tente de dénoncer des propos sexistes dont elle a été victime par des élus de la majorité. Le maire coupe alors son micro.

 

Le maire (PS) du Mans, Stéphane Le Foll, fait aussi partie des réfractaires. À Ouest France, il déclare que « filmer un conseil municipal, ça coûte » et que « si c’est faire de la transparence pour faire de la critique systématique, ce n’est pas la peine ». Marie James, candidate de gauche aux municipales 2020, fulmine. Elle a même lancé une pétition pour « généraliser la diffusion vidéo publique des conseils municipaux et communautaires ».

« France Bleu Auxerre » à L’Isle-sur-Serein

Petite halte de « France Bleu Auxerre » et son équipe de l’émission « Ici dans L’Yonne », Catherine Marchesin, Béatrice Kerfa et Gauthier Pajola.

Nous allons découvrir ou redécouvrir les trésors et les richesses de ce beau village qui a su maintenir aux fils des années sa dynamique touristique et commerciale

 

L’Isle par france bleu Auxerre from angeles serge on Vimeo.

Fukushima: l’eau Maudite

Il y a dix ans, le Japon connaissait une crise nucléaire majeure suite au tsunami ayant ravagé la centrale nucléaire de Fukushima. Depuis, des tonnes de litres d’eau ont été utilisées pour refroidir les réacteurs. Une eau contaminée qui stagne dans plus de 1000 citernes sur le site. Le gouvernement vient de prendre la décision de la rejeter à l’océan, après un traitement rigoureux. Une décision qui fait polémique…

Fukushima, 10 ans plus tard…

Fukushima, 10 ans plus tard: la radiation se dissipe plus vite que l’inquiétude

Fukushima-mur
Le mur anti-tsunami de Fukushima. Photo: capture d’écran d’une vidéo du New York Times
 

La décision des autorités japonaises de vider dans l’océan plus d’un million de tonnes de l’eau radioactive, entreposée dans des réservoirs depuis l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, a éclipsé une autre réalité: dix ans après cet accident, la région recommence à se peupler.

Le mois dernier, à l’occasion de ce 10e anniversaire, plusieurs médias ont montré que certaines des villes de ce qui était jadis la «zone d’exclusion» ne sont plus les villes-fantômes qu’on imagine.

Attirer les anciens résidents de Fukushima

Futaba par exemple, à l’intérieur de la limite des 20 km de Fukushima, permet désormais le retour des anciens résidents.

Et juste au-delà de cette limite des 20 km, les hôtels de Naraha, qui avaient eu pendant un temps le monopole de l’accueil des équipes de décontamination et de construction, ont de plus en plus de concurrence, rapporte le New Scientist.

La difficulté n’est pas tant d’attirer des nouveaux venus que d’attirer les anciens résidents. Plusieurs, depuis 10 ans, ont recommencé leur vie ailleurs.

Décontamination et… météo

Il existe certes des zones de Fukushima qui ne seront pas ouvertes aux humains avant 10 ou 20 ans. Mais il en existe d’autres qui ont atteint depuis longtemps un seuil sécuritaire. Par exemple, l’iodine-131 a une demi-vie de seulement huit jours et le caesium-134, de deux ans.

En fait, selon une étude publiée en 2016, les efforts de décontamination d’une ville voisine de Fukushima n’avaient eu aucun effet mesurable sur la diminution des niveaux de radiation: la météo, de même que le cycle normal de désintégration des atomes, avaient plutôt fait le gros du travail.

Mur anti-tsunami à Fukushima

Ce qui retardait la «réouverture» de la région de Fukushima n’était pas la radioactivité, mais la construction des murs anti-inondations: un travail colossal qui court désormais sur 400 km le long de la côte et fait par endroits la hauteur d’un édifice de quatre étages.

Un rappel comme quoi la cause des 19 000 morts du 11 mars 2011, ce n’était pas la fuite à la centrale nucléaire, mais le tsunami qui avait enveloppé la région sur des kilomètres.

De l’eau à évacuer

Or, une partie de l’eau qui dort dans plus d’un millier de réservoirs de la centrale de Fukushima, vient de ce funeste 11 mars 2011 et de ses suites. C’est celle qui servait au refroidissement des réacteurs, qui avait dû être pompée et avait donc été en contact avec des matières radioactives.

C’est celle qui continue d’être injectée pour refroidir les réacteurs encore en cours de décontamination, et qui doit être régulièrement pompée et remplacée. Les réservoirs approchent de leur pleine capacité, et il y a des années que les autorités japonaises retardent le moment où cette eau devra être évacuée dans l’océan.

Après une décennie, les niveaux de matières comme le tritium sont trop faibles pour être considérés une menace pour la vie marine, mais cela ne rassure pas pour autant les pêcheurs, ni les agriculteurs qui vivent à proximité de la côte de Fukushima.

Aucune maladie lié aux radiations de Fukushima

Il reste que, selon un rapport spécial du Comité scientifique des Nations Unies publié en 2013, aucune maladie liée aux radiations n’était prévue à long terme chez les plus de 150 000 personnes qui avaient été évacuées de Fukushima.

Depuis, un consensus s’est dégagé chez les médecins locaux: l’évacuation a eu, sur la santé physique et mentale, un impact beaucoup plus grand que la radiation.

 

FUKUSHIMA : UNE HORLOGE ARRÊTÉE

FUKUSHIMA : UNE HORLOGE ARRÊTÉE DEPUIS LE SÉISME SE REMET EN MARCHE

Le 11 mars 2011, la terre a tremblé à Fukushima.Le 11 mars 2011, la terre a tremblé à Fukushima. [KAZUHIRO NOGI / AFP]

 

Faut-il y voir un signe ? Une horloge bloquée depuis le tremblement de terre de Fukushima, en 2011, s’est remise en marche il y a quelques semaines, dix ans après.

Accrochée dans le temple de Fumonji, dans la ville de Yamamoto, elle avait été endommagée lorsque le séisme et le tsunami qui l’a suivi ont frappé cette région du Japon, le 11 mars 2011, faisant plus de 18.000 morts.

A l’époque, l’horloge, vieille de plus de 100 ans, avait été recueillie par Bunshun Sakano, un des moines du temple. Ce dernier l’a nettoyée, a réparé le ressort, mais les aiguilles n’ont jamais voulu repartir. Jusqu’à ce 13 février 2021.

Quelques semaines avant le dixième anniversaire de la catastrophe, la région a de nouveau été frappée par un tremblement de terre. Une secousse, considérée par les spécialistes comme une réplique de 2011, qui a soudainement ramené à la vie l’horloge. Et deux mois après, ses aiguilles tournent toujours au rythme de la journée.

 

«Peut-être que cela va me pousser à avancer avec une nouvelle détermination», a déclaré Sakano, 58 ans, au journal Mainichi Shimbun. «C’est comme un signe d’encouragement que la vraie restauration n’a pas encore eu lieu.»

Interrogé sur la raison pour laquelle l’horloge aurait recommencé à bouger, un représentant de Seiko a donné une explication plus cartésienne : «Il est possible que le pendule, qui s’était arrêté, recommence à bouger avec le tremblement de terre, ou que la poussière qui s’était accumulée à l’intérieur se soit détachée». Chacun choisira la version qui lui convient le mieux…

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