"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Jour : 8 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes

Un clitoris géant posé devant la tour Eiffel

Pour lutter contre l’inégalité de traitement entre pénis et clitoris, le groupe féministe « Gang du clito » a gonflé un clitoris de 5 m de haut sur le parvis des droits de l’Homme. A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars, cette action rappelle le retard en recherche de médecine sexuelle concernant cet organe sexuel féminin.

Le 8 mars 2021 à 15h07
 

Une action symbolique à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes pour alerter sur un phénomène bien réel. Un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles possèdent un clitoris et 83 % ignorent sa fonction érogène, selon une étude du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes publiée en 2016. « C’est grave aujourd’hui de ne pas pouvoir connaître son corps, quand on sait que l’éducation sexuelle, c’est la base pour pouvoir parler de consentement, regrette Julia Pietri, fondatrice de la maison d’édition féministe « Gang du Clito ». « Si on dit qu’on n’a rien entre les jambes, on n’a rien à protéger parce que rien n’existe », poursuit-elle pendant qu’elle installe le clitoris géant face à la tour Eiffel.

Sous l’immense clitoris rouge, dressé devant la tour Eiffel, une activiste arbore un panneau sur lequel est inscrit : « Ce n’est pas une légende » sous le dessin d’un clitoris. « On voit bien qu’il y a un énorme retard, on est en 2021, on n’a aucune liste officielle des pathologies du clitoris explique Julia Pietri. On a dû attendre 2017 pour avoir la première anatomie exacte du clitoris dans les manuels scolaires ».

Fukushima: 10 ans après,

Fukushima: 10 ans après, elle retourne voir sa maison abandonnée

Dix ans après l’accident nucléaire, les habitations de la zone de Fukushima sont encore désertées par leurs habitants. Malgré les incitations financières du gouvernement japonais à revenir.

Par Le Parisien avec AFP Le 7 mars 2021 à 17h33

 

Un bambou a poussé au milieu du salon. Hisae Unuma observe cette plante rappelant que dix ans ont passé depuis qu’elle a dû quitter sa maison à Fukushima. Le 11 mars 2011, un séisme a causé l’explosion de la centrale nucléaire. 160 000 personnes, dont Hisae Unuma et son mari, ont été évacuées de la région, en proie à un nuage radioactif.

Aujourd’hui, la Japonaise de 68 ans vit à Saitama et son mari est décédé d’un cancer il y a trois ans, mais elle est revenue voir son ancienne maison à Fukushima. Ce retour, ne lui donne pourtant pas envie de vivre de nouveau dans la région : « Il n’y a rien pour une vie ici. Je ne peux pas faire de courses et il n’y a pas d’hôpital, donc je ne peux pas imaginer construire une vie ici. »

Pourtant, 5 000 travailleurs japonais œuvrent quotidiennement pour décontaminer la zone et le gouvernement incite, avec des aides financières, les habitants à revenir. Mais Hisae Unuuma reste sceptique : « Et si une autre catastrophe se produisait ? Peu importent les tremblements de terre, ces réacteurs pourraient exploser si quelqu’un laissait tomber un outil au mauvais endroit. »

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