Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) était détruite par un tsunami. Neuf ans après, la zone d’exclusion reste interdite aux civils en raison de fort taux de radioactivité.

Revenant au port plein de poissons, un bateau de pêche japonais atteste d’une bonne session de travail. Cependant, toute sa cargaison peut potentiellement finir à la poubelle. Et pour cause, il s’agit de poissons pêchés à Fukushima (Japon), neuf ans après la catastrophe naturelle qui a entraîné la destruction d’une centrale nucléaire. « Pour que notre poisson soit considéré comme comestible, il faut parfois passer parfois 10 ou 20 fois au contrôle sanitaire, et cela, c’est toujours les jours. J’ai perdu 70% de mon chiffre d’affaires depuis l’accident« , indique Masahito Ishibashi, pêcheur.

370 kilomètres carrés interdits au public

Dans la région de Fukushima, le tsunami a rasé des habitations, sur des dizaines de kilomètres. Seuls subsistent les bâtiments déserts, abandonnés en catastrophe par les habitants. Neuf ans après la catastrophe nucléaire, certaines zones sont toujours contaminées et interdites d’accès. 370 kilomètres carrés, un périmètre que l’on appelle la zone d’exclusion, est considéré comme trop dangereux par les autorités japonaises.