Notre article présente en temps réel toutes les données essentielles de l’évolution de l’épidémie de coronavirus au Japon. Une carte de la situation mondiale est également disponible.
Le mercredi 28 avril, le redémarrage de trois réacteurs nucléaires de plus de 40 ans des centrales de Mihama et Takahama a été approuvé par le gouverneur de la préfecture de Fukui, Sugimoto Tatsuji. Ce dernier s’était entretenu la veille par visio-conférence avec le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie et le président de la compagnie d’électricité Kepco, exploitant de ces centrales, après avoir vérifié le respect des normes de sécurité et gagné la compréhension de la population des alentours.
C’est la première fois depuis la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011 qu’une telle décision est prise au niveau local concernant des réacteurs aussi vieux. Si la durée de vie maximale d’un réacteur au Japon est censée être de 40 ans, un rallongement de 20 ans peut être autorisé par la Commission de réglementation de l’énergie nucléaire.
Les réacteurs 1 et 2 de la centrale de Takahama, préfecture de Fukui
Le gouverneur de la préfecture de Fukui, Sugimoto Tatsuji
Il y a une semaine, le Premier ministre Suga Yoshihide s’était engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 46 % d’ici 2030. Dépendant encore très fortement des énergies fossiles comme le charbon, le Japon voit dans le nucléaire une alternative plus écologique, malgré la question du stockage des déchets. Des efforts sont également mis sur les énergies renouvelables.