"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

Jour : 29 mars 2019

Fukushima, déjà 8 ans mais…

Fukushima, déjà 8 ans mais encore au moins 30 ans de pollutions nucléaires

En réalité il n’y a toujours pas de solutions techniques pour stopper les pollutions radioactives des réacteurs en fusion de Fukushima. Et il faudra au minimum 30 ans pour en trouver et les appliquer, à moins que cela ne soit jamais.

Les nucléocrates sont forts pour nous assurer de la parfaite sécurité des réacteurs nucléaires, et de leur innocuité. Tchernobyl, Fukushima, et les nombreux accidents des centrales françaises montrent que c’est faux.

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« 160.000 personnes évacuées, encore 120.000 personnes réfugiées » en hébergement précaires 8 ans après. On s’attend à «  9 600 à 66 000 cas de cancers supplémentaires au Japon ». 18 fois plus de cancers thyroïdiens chez les enfants, « un taux de 30 cas de cancers de la thyroïde par échantillon de 100 000 enfants vivant à Fukushima alors que la moyenne se situait à 1,7 cas pour 100 000 enfants dans la préfecture voisine ». Et un coût actuel estimé à 170 milliards d’euros, on imagine la somme totale qui sera dépensée dans 50 ans, entre 500 et 1.000 milliards ? Rappelons qu’EDF a mis un peu plus d’1 milliard en réserve pour un éventuel accident. En France 170 milliards couteraient 4600 euros à chacun des 38 millions de foyers fiscaux.

Lire l’article de Sortir du Nucléaire qui récapitule les faits et fait le point de la situation toujours aussi gravissime aujourd’hui.

https://www.sortirdunucleaire.org/Fukushima-8-ans-plus-tard-la-situation-n-est

Fukushima: Des traces de pollutions…

Des traces de pollution radioactive de Fukushima retrouvées jusque dans le nord de l’Alaska

Huit ans après la catastrophe, Fukushima refait parler d’elle. Des traces de pollution radioactive, produite lors de l’accident de la centrale nucléaire en 2011, ont été retrouvées dans l’un des endroits les plus reclus au monde.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,0 et un tsunami frappaient les côtes nord-est de l’île de Honshu, au Japon. Une catastrophe naturelle qui en a entraîné une autre : l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi. C’était il y a déjà huit ans, mais des traces demeurent encore aujourd’hui.

En témoigne la récente découverte, dans l’un des endroits les plus reclus au monde, de particules de pollution radioactive provenant de Fukushima. Elles ont été détectée au large d’une île du Détroit de Béring, au nord de l’Alaska.

Sans danger pour la santé 

C’est ce qu’a annoncé une équipe de scientifiques, qui a relevé une élévation des niveaux de césium-137, un élément radioactif. D’après les experts, ces niveaux sont heureusement trop faibles pour représenter une menace pour la santé des populations et de la faune locale. Ils soulignent que des niveaux de concentration 3.000 fois supérieurs à ceux détectés dans le Détroit de Béring seraient considérés non dangereux pour la santé. La dernière détection de particules radioactives provenant de Fukushima dans la mer de Béring remontent à 2014.

Pendant ce temps au Japonl’ordre d’évacuation près de la centrale va bientôt être en partie levé. Avant l’accident, 400 personnes vivaient dans la zone qui est aujourd’hui totalement déserte. Selon la municipalité, plusieurs dizaines de personnes devraient y retourner.Le 28 mars 2019 à 11:21 • Jeanne Travers

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