"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

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Comment Apple…

Comment Apple parvient à convaincre les grands groupes de passer des PC aux Mac

Apple MacBook Pro 16 2019
 
 
 
 

Longtemps réservé aux métiers créatifs ou aux cadres, l’ordinateur d’Apple commence à se faire une plus grande place dans les entreprises face aux PC sous Windows.

Vélo électrique bi-place

Ce vélo électrique français en libre-service est le premier au monde conçu pour circuler à deux

 
 
Ce vélo deux places du marché, le Double Pony sera lancé en 2020 à Angers, Bordeaux, Oxford ainsi qu'à Paris, si Pony remporte l'appel à projets en cours.
Ce vélo deux places du marché, le Double Pony sera lancé en 2020 à Angers, Bordeaux, Oxford ainsi qu’à Paris, si Pony remporte l’appel à projets en cours. – Pony
 

Tenzo: de Katsuya Tomita

Tenzo : une plongée documentaire singulière signée Katsuya Tomita

Tenzo : une plongée documentaire singulière signée Katsuya Tomita

14 NOVEMBRE 2019 | PAR BÉNÉDICTE GATTÈRE
 

Entre l’intemporalité des préceptes zen et l’actualité des catastrophes naturelles ou nucléaires comme Fukushima, Katsuya Tomita s’attache à décrire son Japon natal, caméra au poing. Avec « Tenzo », il donne à voir la vie de deux jeunes bonzes, dans leur quotidien.  

 

À l’origine du film, un court-métrage que le cinéaste devait réaliser pour l’école de Sôtô à l’occasion d’une manifestation réunissant tous les courants bouddhiques de par le monde. Second groupe religieux du Japon en termes d’adeptes, l’école a finalement collecté assez de fonds pour la réalisation d’un long-métrage. Ce sont surtout les rushes d’un dialogue entre Chiken, l’un des deux personnages principaux et la nonne zen Aoyama Shunto qui ont motivé Tomita à en faire un film d’une heure. En effet, ces échanges, éclairés par la profonde sagesse de Maître Shunto, sont des moments auxquels le spectateur se sent privilégié d’assister. Dépassant les assignations sociales de tous ordres, notamment en tant que femme japonaise, la vénérable dame parle avec beaucoup de liberté et d’acuité de sa compréhension des préceptes du zen (courant du bouddhisme qui s’appuie sur la méditation zazen et qui s’est développé au Japon au XIIème siècle sous l’impulsion du moine D?gen). Ainsi, elle fait à demi-mots une critique du végétarisme à tout crin, et de la « slow food » qu’enseigne le jeune moine au travers de ses cours, mais toujours tout en mesure et en douceur…

Dans son premier film, Above the clouds, réalisé en 2003, Katsuya Tomita choisissait déjà de s’intéresser aux moines zen au travers de la figure de son cousin. Dans Tenzo, environ quinze ans plus tard, on retrouve donc Chiken (alias Tenzo), devenu père de famille. Au bout du fil pour une ligne de personnes en détresse psychique toute la nuit, il admet cependant à sa femme ne pas avoir toujours le temps de s’occuper de leur petit garçon. Toutefois, c’est bien sa préoccupation face aux allergies à répétition de son jeune fils qui l’ont poussé à enseigner à tout un chacun les règles d’or d’une cuisine plus saine, suivant la cuisine adoptée dans les temples zen. Tout comme son acolyte, Ryûgyô, qui dirigeait le temple de Fukushima devenu ouvrier de chantier après la catastrophe, tout moine qu’il soit, il reste un homme rempli de paradoxes.

En s’attardant sur des moments intimes ou triviaux, Tomita nous montre ces deux hommes de quarante ans environ sans gommer les moments où affleurent leurs failles, leurs doutes, et même leurs moments de franc désarroi. Tenzo, malgré son aspect documentaire, est une fiction, dans laquelle les personnages et les dialogues (mis à part l’entretien avec Aoyama Shunto) sont écrits. Tomita a donc fait le choix de réaliser deux portraits de moines non idéalisés. De ce fait, le spectateur comprend bien les difficultés de vivre une spiritualité au quotidien. Car voici la particularité de Tenzo, qui n’est pas un énième film sur le courant zen, c’est qu’il s’éloigne de la solennité des temples pour nous faire voir des moines qui ont choisi de quitter le monde régulier pour le monde séculier. Comme l’explique très bien la nonne Shunto,  sous le shogunat, la charge régulière devint héréditaire, – du moins pour les moines, les nonnes gardant une certaine liberté et ainsi, selon Shunto, restant au plus près de l’esprit du zen, qui a su rester plus vivant grâce à ces femmes. Affaiblissant de cette manière leur influence, le pouvoir en place avait mis en œuvre cette réforme afin de réduire le champ d’action des moines. Aujourd’hui néanmoins, sollicités par les Japonais de tout âge, genre ou milieu social, ils semblent avoir un rôle à jouer dans la société. Lui-même chauffeur routier avant de pouvoir devenir cinéaste à temps plein, Katsuya Tomita nous montre avec son dernier film que l’on peut conjuguer diverses activités tout en ne perdant pas de vue un but plus élevé. Une belle leçon de vie en somme, qui nous rappelle l’humilité dont il faut faire preuve pour agir au quotidien, une éthique que prône l’école zen.

Tenzo de Katsuya Tomita
Japon / 2019 / 60 min
58ème Semaine de la critique Cannes 2019

Sortie en salles le 27 novembre 2019.

Visuel : © affiche originaleTenzoT

Fukushima : verdict…. jeudi

 

Catastrophe de Fukushima: verdict jeudi pour trois anciens dirigeants de Tepco

Le 22 septembre 2019 à15:43

Modifié le 22 septembre 2019 à 15:43
 

Huit ans et demi après le tragique accident nucléaire de Fukushima, trois anciens dirigeants de Tepco, l’opérateur de la centrale, attendent jeudi le verdict des juges à leur égard: accusés de négligence ayant entraîné la mort, ils encourent de la prison ferme.

Le tribunal de Tokyo rendra sa décision jeudi après-midi – jeudi matin en heure GMT – envers l’ancien président du conseil d’administration de Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, Tsunehisa Katsumata (79 ans), ainsi que deux anciens vice-PDG, Sakae Muto (69 ans) et Ichiro Takekuro (73 ans).

Ces trois anciens responsables de l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, sont les seules personnes physiques à être jugées dans le cadre de cette catastrophe, le pire accident nucléaire après Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ils ont plaidé non coupables.

L’accident de Fukushima a été qualifié de « désastre créé par l’homme » par une commission d’enquête japonaise, car l’humain n’a pas su le prévenir ni le maîtriser.

Les poursuites engagées contre les ex-dirigeants s’appuient sur le décès de 44 patients de l’hôpital de Futaba, à quelques kilomètres de la centrale, lors de leur évacuation d’urgence dans des conditions extrêmes, avec un bus qui a longtemps tourné en rond avant de trouver un point de chute. Pour ces personnes âgées, l’épreuve s’est avérée insurmontable.

Les procureurs avaient refusé à deux reprises d’engager des poursuites contre les dirigeants de Tepco, arguant que les éléments du dossier étaient insuffisants. Mais un réexamen de l’affaire en 2015 par un panel de citoyens (une procédure peu utilisée au Japon) a tranché pour un procès au pénal.

Les trois accusés se voient reprocher par les plaignants d’avoir péché par inaction, alors qu’ils avaient connaissance du risque d’un tsunami majeur aux abords de la centrale construite en bord de mer, à quelque 220 kilomètres au nord-est de Tokyo.

– Etat japonais et Tepco déjà condamnés –

Bien avant le drame, ces dirigeants ont eu en leur possession des données indiquant que la centrale nucléaire était située dans une zone avec une probabilité de raz-de-marée dépassant 15 mètres, une hauteur pour laquelle le site n’était pas conçu.

« Ils auraient dû suspendre l’activité de la centrale nucléaire » jusqu’à la mise en place de mesures anti-tsunami, dont la construction d’une digue, ont estimé les procureurs au tribunal de Tokyo, selon les comptes rendus d’audiences publiés par les médias.

M. Katsumata a déclaré durant le procès qu’il n’était pas impliqué au quotidien dans les décisions concernant la sûreté et se reposait sur le travail de ses subordonnés chargés de ces questions.

Tepco n’a pas engagé de travaux pour protéger le site avant que ne survienne au large un puissant séisme de magnitude 9, responsable du gigantesque raz-de-marée qui allait noyer les groupes électrogènes de la centrale, stopper le refroidissement du combustible et provoquer sa fusion.

Si le tsunami a emporté la vie de 18.500 personnes dans le nord-est du Japon, l’accident nucléaire de Fukushima en lui-même n’a fait aucun mort sur le coup.

Cependant, il est indirectement responsable de plusieurs milliers de « décès liés », reconnus par les autorités comme des morts dues à la dégradation des conditions de vie des personnes évacuées.

La catastrophe a forcé des dizaines de milliers d’habitants à abandonner leurs maisons proches de la centrale. Un grand nombre d’entre eux sont encore installés dans d’autres régions du pays, ne pouvant pas ou préférant ne pas rentrer chez eux, par peur des radiations.

Si c’est la première fois que des individus sont jugés au pénal dans cette affaire, l’Etat japonais et Tepco ont déjà été sanctionnés par la justice à diverses reprises, à la suite de nombreuses plaintes en nom collectif.

En septembre 2017 notamment, Tepco avait été jugé responsable de l’accident nucléaire et condamné à une amende symbolique par un tribunal local.

Six mois plus tôt, une autre instance avait condamné à la fois Tepco et l’Etat japonais pour négligence dans cette affaire, mais là aussi l’amende avait été symbolique

Spectacle Saint Fargeau

Le Spectacle Historique 

UN DES PLUS GRANDS D’EUROPE

Le rendez-vous incontournable de l’été dans l’Yonne !

Pendant plus d’une heure et demie et sur un rythme époustouflant, 1000 ans d’histoire défilent sous vos yeux.

600 acteurs et 50 cavaliers d’un petit village perdu au cœur dela France qui, pour faire revivre ce grand Château abandonné, avaient décidé de raconter son histoire …

Evénement saisonnier devenu véritable phénomène, le spectacle de Saint-Fargeau attire chaque année, des dizaines de milliers de personnes autour de son Château majestueux qui s’illumine et témoigne de la passion et de la folie des hommes.

Le spectacle historique du Château de Saint-Fargeau a innové dans sa scénographie en y intégrant des projections monumentalesen 3D. Ces images projetées sur les façades de l’ancienne forteresserecréent des atmosphères ou redonnent au « géant de briques rosess» son allure médiévale, renaissance, XVIIème siècle ou romantique.

Les effets 3D ont été créés par la Société « Spectaculaires », spécialisée dans la projection monumentale.

1000 ANS SOUS NOS YEUX

 
A travers 10 scènes épiques, ce son et lumière vous fait voyager au cœur de l’Histoire de France. Grâce à des effets spéciaux spectaculaires, nous voyons le château se construire, se transformer, être incendié, puis revivre et resplendir.

Histoire du Château

 

L’histoire du Château de Saint-Fargeau s’étend sur 10 siècles. En 980, Héribert Evêque d’Auxerre et demi-frère d’Hugues Capet élève un rendez-vous de chasse fortifié. Du Xe au XVe siècle, le château a pour propriétaires des familles illustres : les seigneurs de Toucy, de Bar, et le célèbre argentier de Charles VII, Jacques Cœur. A partir de 1453, Antoine de Chabannes fait construire sur les bases de l’ancienne forteresse le château actuel, avec sa forme pentagonale, flanqué de six grosses tours. En 1652, Anne-Marie Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle cousine germaine de Louis XIV, condamnée à cinq ans d’exil à la suite des événements de la Fronde s’installe à Saint-Fargeau. Elle fait intervenir l’architecte Le Vau sur les façades intérieures du château. Il laisse un des plus beaux exemples de classicisme français. La famille Lepeletier acquiert le château en 1713. Louis Michel Lepeletier, conventionnel célèbre, vota la mort de Louis XVI et mourut assassiné.(*)
 

*source site de St Fargeau

Inauguration sous le manteau

Le Lavoir Dargeot

La population de L’Isle-sur-Serein ne manquera pas de saluer les efforts de la municipalité,  pour la plus grande discrétion qui a été faite au sujet de l’inauguration de l’un de ses bâtiments public.

Ce n’est que grâce  à la presse locale (YR) que les villageois en auront été informés comme on peut le voir dans un article paru ce matin 

Monthelon en fête

Monthelon Anniversaire from angeles serge on Vimeo.

DOMAINE. Acheté en 1989 (en haut) par Ueli Hirzel, le château sera vendu à l’association qui le gère, 30 ans et un jour après son achat. Une exposition rétrospective est à découvrir à partir de 21 heures demain et samedi.
Myriam Déborbe

Acheté sur un coup de tête, le château de Monthelon est devenu un lieu privilégié de résidences d’artistes. Ce week-end, il fêtera ses 30 ans.

En 1989, Ueli Hirzel, alors directeur d’Aladin, une troupe de cirque peu conventionnelle, sort d’une longue période de représentations du spectacle Les contes de la folie extraordinaire , notamment joué à la Cartoucherie de Vincennes. « On ne savait pas comment cela allait continuer. On avait besoin d’un endroit pour poser le matériel et réfléchir à l’avenir », se souvient le circassien. Après avoir cherché un peu partout, il pense à l’Avallonnais qu’il a déjà parcouru à vélo. « On avait une relation un peu affective avec cet endroit, on passait souvent sur la N6. »

Acheté pour l’équivalent de 200.000 euros

Une agence immobilière lui propose presque immédiatement de visiter une ancienne colonie de vacances, perchée sur la butte de Monthelon, sur les hauteurs de Montréal. « On est allé voir. Il pleuvait, c’était dégueulasse… Avec mon épouse, on était sûrs de ne jamais revenir. » Pourtant ils reviennent. Et peu après, le 8 septembre 1989, achètent le bâtiment pour 1,2 million de francs (environ 200.000 euros aujourd’hui). À l’époque, il n’y a guère plus que les quatre murs, les toilettes, l’eau et l’électricité… Six hectares de terrain également. « J’ai été séduit par l’ouverture, le ciel, l’espace avec les possibilités du terrain, la vue sur la collégiale », confie Ueli Hirzel.

Mais en arrivant, juste après avoir ouvert la porte, il jette la clé. « C’était une connerie, mais je ne pouvais plus revenir en arrière. » La clé, paraît-il, est toujours quelque part au milieu du terrain entourant la bâtisse. L’idée de ce lieu, elle, a mis un peu plus de temps à mûrir. « Au début, ce n’était pas une résidence d’artistes. Mais on a invité des gens du milieu artistique comme Jean-Paul Lefeuvre, de la première promotion du Centre national des arts du cirque de Châlons- en-Champagne. »

La première grande création de ceux qui travaillent ici sort en 1991 et s’appelle Cirque O . Elle partira en tournée pendant trois ans, pour quelque 250 représentations entre Copenhague, le Chili, l’Europe et bien sûr la France. « Dès qu’on a arrêté, on avait une espèce de vide », se souvient Ueli Hirzel. Que-Cirque-Que est donc lancée, pour cinq ans, sur les routes du monde entier : Australie, Canada, Suède, Portugal… De 1995 à 2000, la troupe donne quelque 600 représentations. « Ils ont créé un mouvement du nouveau cirque en Amérique latine », assure Laurence Lefeuvre, aujourd’hui membre du bureau de l’association de Monthelon.

Après ces cinq années de voyages, se pose la question du devenir du château de Monthelon. « Pour les dix ans, on a fait une grosse fête, avec beaucoup de monde, et là c’est devenu clair », se souvient Ueli Hirzel. Le château allait devenir un lieu de création, accueillant des artistes pour une semaine ou davantage.

Environ 50 compagnies accueillies chaque année

« On a pu financer le château grâce à des gros succès. Mais le deal, c’était de vendre si on n’arrivait plus à financer », poursuit Ueli Hirzel. Le plus gros des frais passe en travaux et en entretien. En 2006, le château est mis en vente. « Le ministère de la culture, la DRAC et la Région ont décidé de nous soutenir. » Se pose alors la question de la forme que doit prendre la structure. Et la meilleure réponse est celle de l’association. Les statuts sont déposés fin 2008. « On a été très attentifs aux statuts, pour bien exprimer les souhaits et les centres d’intérêt de Monthelon. »

Ce souhait, c’est celui d’un lieu où les artistes puissent prendre le temps de créer leurs œuvres, sans avoir à se soucier d’obligations de rendu ni de finances. Car « on ne paie pas pour travailler », plaisante Ueli Hirzel. Aujourd’hui, c’est l’association qui gère le château et les résidences d’artistes. Quelque 50 compagnies y passent chaque année. Monthelon se porte bien, à tel point que l’association rachètera le château qui l’a vue naître ce lundi 9 septembre. Trente ans et un jour après son acquisition. 

Le mal aimé

Drôle de coïncidence

Y a t’il une coïncidence entre ces deux événements? 

La réponse se trouve en chacun de nous.

Pour celui qui adhère au « politiquement incorrect », la réponse serait, semble-t-il , sans ambiguïté.

ISLEXPO 2019

Exposition à L’Isle sur Serein

Beaucoup de nouveautés pour cette 21 ème édition de « L’Islexpo », avec notamment, une équipe de décorateurs et fresquistes qui ont répondu à l’invitation du président du Comité d’Animation, organisateur de l’événement.

Des nouveaux artistes régionaux ont également accepté l’invitation, sans oublier quelques fidèles exposants des premiers jours.

Une belle participation du public également, en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. De quoi réjouir et encourager les organisateurs.

 

ISLEXPO 2019 from angeles serge on Vimeo.

Monthelon 2019

Les Rencontres de Monthelon

Une fois de plus les résidents du château de Monthelon ont émerveillé le public lors des « Rencontres de Monthelon » pour cette nouvelle édition 2019 intitulée

« Le goût du miel »

Résumé en image

Monthelon 2019 from angeles serge on Vimeo.

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