"Rien n'est plus proche du Vrai ... que le Faux"

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Masterclass 2019 à L’Isle/Serein

Après une semaine de travail intensif conduite par Mélanie Jackson, professeur de technique vocale, accompagnée par son chef de chant, Vincent Leterme, les élèves de la « Masterclass 2019 » de chant Lyrique, se sont produits dans un concert de fin de stage, à L’église « Saint Martin de L’Isle sur Serein.

Les spectateurs, venus nombreux ont pu apprécier le talent remarquable des élèves, dans diverses interprétations extraites de différents registres de célèbres compositeurs de chants lyriques

Hommage à Soutine

Un hommage en grande pompe, dédié à Chaïm SOUTINE, avec la présence de Igor FISSENKO, ambassadeur de Biélorussie, en présence d’une délégation de jeunes étudiants en peinture, venant de Biélorussie, accompagnés de leur professeur.

Cérémonie clôturée par la pose d’une plaque sur la maison où le célèbre peintre et sa compagne on séjourné pendant quelques temps dans le village de Civry-sur-Serein, commune de Massangis dans l’Yonne entre 1939 et 1940.

Sécurité Risque nucléaire

Le plan particulier d’intervention élargi à 26 communes du Saumurois

Samuel Gesret a pris ses fonctions de sous-préfet de Saumur le 20 mai 2019.

CO – Mélanie MAROIS

L’État établit le Plan particulier d’intervention (PPI) qui a vocation à protéger la population et l’environnement en cas d’incident dans une centrale nucléaire. Le périmètre d’intervention a été élargi de 10 à 20 km en 2019.

Les 57 000 habitants des 26 communes concernées dans le département ont reçu cette semaine un courrier de l’État, les informant de l’extension du Plan particulier d’intervention (PPI) autour de la centrale nucléaire de Chinon. En septembre, ils pourront retirer leurs pastilles d’iode.

Ingénieur en prévention des risques industriels, passé par tous les échelons hiérarchiques des services de secours et d’incendie, Samuel Gesret est un expert reconnu en sécurité civile. Avant de prendre ses fonctions de sous-préfet de Saumur le 20 mai 2019, il a assumé le même rôle dans l’arrondissement de Chinon.

Pourquoi les périmètres des Plans particuliers d’intervention (PPI) autour des centrales nucléaires ont-ils été élargis à 20 km ?

Après Fukushima en 2011, on a constaté que les zones significatives étaient à 20 km. On a trouvé de la radioactivité plus loin, évidemment, mais sur des seuils faibles. L’idée est d’associer un maximum de population. Communiquer en amont, savoir ce qu’il faut faire en cas d’incident. C’est très pertinent. J’ai passé ma vie à gérer des crises. Tout ce qui peut être fait en amont, il faut le faire. Tout ça, c’est du temps de gagné le jour J, s’il y a un incident un jour.

Le risque nucléaire a-t-il augmenté ?

Clairement, non. Il a même baissé. Après Fukushima, où il y avait eu une rupture d’alimentation électrique, des travaux ont été réalisés dans les centrales nucléaires françaises pour augmenter la sécurité et les contrôles. L’avantage du nucléaire, c’est que les installations sont particulièrement contrôlées, par EDF, l’État et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais il n’y a pas de risque zéro.

Le nouveau PPI impose aux communes de penser une nouvelle organisation ?

On leur demande d’ajouter le risque nucléaire à leur Plan communal de sauvegarde (PCS). Ici, toutes les communes en ont un, avec le risque inondation lié à la Loire et le risque d’effondrement des cavités souterraines. En cas d’incident, l’État et les collectivités travaillent ensemble.

Quelles mesures sont prises ?

Il y a une partie évacuation et une partie mise à l’abri. Les choix sont faits en fonction de la gravité et du temps qu’on a pour intervenir.

Comment les habitants vont-ils être informés ?

Ils ont reçu cette semaine un premier courrier. Ils en recevront un autre en septembre, avec la marche à suivre et un flashcode pour retirer ses pastilles d’iode dans les pharmacies équipées. Les établissements recevant du public sont aussi concernés, les écoles, les entreprises, les hôtels, les hôpitaux, etc. Il faut qu’ils puissent fournir des pastilles d’iode au public se trouvant dans leurs locaux.

Quelle est l’utilité de la pastille d’iode ?

L’iode se fixe sur la thyroïde. La pastille d’iode permet de saturer sa thyroïde afin que l’iode radioactif ne s’y fixe pas. Si cela arrive, le risque pour la santé n’est pas immédiat. Le risque, c’est de développer un cancer. Il peut y avoir un incident sans émission d’iode. Il faut utiliser la pastille d’iode si la consigne en est donnée.

Que se passe-t-il pour la population qui vit à plus de 20 km ?

La préfecture du Maine-et-Loire prépare un plan Orsec pour intervenir au-delà des 20 km. Si c’est nécessaire, d’autres pastilles d’iode seront distribuées.

Les six réflexes à adopter

En cas de problème, le signal d’alerte de la sirène est utilisé. Six réflexes sont à adopter.

• Premièrement, se mettre rapidement à l’abri dans un bâtiment. Fermer les portes et les fenêtres, couper la ventilation.

• Ensuite, se tenir informé des consignes de protection données par les pouvoirs publics, via la radio, la télé ou le site Internet de la préfecture.

• Troisièmement, ne pas aller chercher ses enfants à l’école. Ils sont pris en charge dans l’établissement et il faut éviter les déplacements afin de rester à l’abri au maximum.

• Quatrièmement, ne pas saturer les réseaux de communication, donc limiter l’usage du téléphone.

• Cinquièmement, prendre l’iode dès qu’on en reçoit l’instruction. La dose doit être prise uniquement et immédiatement à la demande du préfet.

• Enfin, se préparer à une éventuelle évacuation. Préparer le kit d’urgence : papiers personnels, traitements médicaux, vêtements, nourriture et boisson.

Plus d’infos sur le site Internet : www.distribution-iode.com.

Ça tourne plus rond à la Bastille

Bastille : un nouveau sens de circulation pour la place 

Dans le cadre du réaménagement de la place de la Bastille qui s’achèvera à l’automne 2019, le plan de circulation de la place change définitivement à partir du 18 juin. 

A partir du 18 juin, le plan de circulation de la place de la Bastille évolue. Ce changement s’inscrit dans le cadre du réaménagement en cours de la place.

Quel est va être le nouveau sens de circulation? 

Que faire pour circuler pendant la mise en place du nouveau tracé ?

Nos conseils aux automobilistes : évitez le secteur de la Bastille le 17 juin à partir de 21 heures jusqu’au 18 juin dans la matinée. Adaptez votre itinéraire en amont afin d’éviter le secteur de la Bastille le temps de cette mise en place. Des plots en béton seront posés afin de délimiter les contours de la future presqu’île piétonne qui s’étendra de la colonne de Juillet au port de l’Arsenal.

Les sens de circulation des rues débouchant sur la place seront progressivement modifiés au cours de la nuit. 

Quelles conséquences pour les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir ?

Attention : les automobilistes arrivant sur la place de la Bastille depuis le boulevard Beaumarchais ou le boulevard Richard Lenoir ne pourront plus aller directement dans l’est parisien depuis la place. Il faudra adapter votre itinéraire en amont. Seuls les bus pourront se rendre directement dans l’est depuis la Bastille.

Voici les itinéraires possibles à partir du 18 juin pour les automobilistes arrivant sur la place depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir.

La rue de Lyon est mise à sens unique

Le sens de circulation de la rue de Lyon est modifié : les automobilistes ne pourront plus l’emprunter pour sortir de la place de la Bastille en direction de la gare de Lyon.

Quels sont les nouveaux itinéraires conseillés? 

Pour se rendre à la gare de Lyon, à Nation ou à l’hôpital Saint-Antoine : 

  • depuis la place de la République : privilégiez le boulevard Voltaire en amont (pour Nation ou l’hôpital Saint-Antoine) puis le boulevard Ledru-Rollin (pour la gare de Lyon);
  • depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir : empruntez la voie Mazas par le boulevard Bourdon, puis le tunnel Van Gogh (pour la gare de Lyon). et le boulevard Diderot (pour Nation ou l’hôpital Saint-Antoine).

Pour se rendre à l’hôpital des Quinze-Vingts : 

Depuis les boulevards Beaumarchais et Richard Lenoir : empruntez l’avenue Ledru-Rollin par le boulevard Voltaire puis la rue de Lyon afin de rejoindre la rue de Charenton.

Massangis: Inauguration EDF

C’est sous un air de Garden Party que s’est déroulée ce lundi 17 juin 2019 l’inauguration d’un circuit découverte à vocation touristique et pédagogique organisé par EdF, avec pour objectif, la découverte des nouvelles productions d’énergies nouvelles et les métiers de demain dans ce domaine.

Le Sentier-1 from angeles serge on Vimeo.

Les sentiers pédagogiques

Une nouvelle approche ludique et instructive pour présenter les énergies de demain au travers des moyens naturels à dispositions

Sans prétention d’asservir la nature, cette dernière se voit partenaire et protégée au travers d’une demande grandissante de consommation énergétique liée à une population en constante augmentation et à l’impact du réchauffement climatique

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Transports en commun gratuits… pour les jeunes

Parisien·ne·s

Des transports en commun gratuits pour les jeunes Parisien·ne·s

De nouvelles mesures pour le 1er septembre

Plusieurs mesures pour les jeunes Parisiens vont être mises en place dès le 1er septembre 2019. Elles sont destinées à accompagner et à accélérer la transition écologique en incitant les jeunes parisiens et leurs familles à utiliser les transports collectifs mais aussi à soutenir le pouvoir d’achat des familles parisiennes. Tour d’horizon.

De nouvelles mesures pour le 1er septembre

Remboursement intégral de l’abonnement Imagine R des jeunes Parisiens scolarisés en maternelle ou en primaire pour l’année 2019-2020 

Les familles parisiennes souscrivant un abonnement Imagine R pour leur(s) enfant(s), scolarisés de la maternelle au CM2 pour l’année scolaire 2019-2020, pourront se faire rembourser par la Ville de Paris l’intégralité du coût de cet abonnement.

Pour pouvoir bénéficier de cette aide, les enfants doivent être domiciliés à Paris. Les familles peuvent effectuer une demande de remboursement par enfant.

Environ 160 000 jeunes Parisiens sont potentiellement touchés par ce dispositif. Le tarif actuel de l’abonnement Imagine R pour les enfants scolarisés en maternelle ou en primaire est de 350 euros

Remboursement à 50 % de l’abonnement Imagine R.des élèves du secondaire, collégiens et lycéens

Les collégiens et lycéens domiciliés à Paris souscrivant un abonnement Imagine R pourront se faire rembourser par la Ville de Paris 50 % du coût de cet abonnement, dont les frais de dossier.

Environ 135 000 jeunes Parisiens sont visés par cette mesure

Accès gratuit aux transports en commun pour les jeunes Parisiens de moins de 20 ans en situation de handicap 

Alors que dans le cadre du Pass Paris Access, les Parisiens en situation de handicap de 20 ans et plus bénéficient de la gratuité intégrale des transports en commun, seuls les déplacements liés à leur scolarité ou à leurs études sont aujourd’hui gratuits pour les parisiens de moins de 20 ans en situation de handicap. 

Environ 6 000 jeunes Parisiens en situation de handicap, qui n’entrent pas dans le champ du dispositif visant les jeunes Parisiens scolarisés en maternelle ou en primaire, sont concernés par la mesure.

L’attribution d’une aide financière équivalente au coût de l’abonnement Vélib’ « V-Plus jeune » mécanique des Parisiens âgés de 14 ans à 18 ans

Le vélo est une solution complémentaire aux transports collectifs très efficace pour les déplacements parisiens. Pour faire découvrir Vélib’ aux Jeunes parisiens, il est proposé aux jeunes âgés de 14 ans à 18 ans domiciliés à Paris souscrivant un abonnement Vélib’ une aide financière d’un montant égal au coût initial de l’abonnement Vélib’ « V-Plus jeune » mécanique.

La mesure touchera environ 105 000 jeunes Parisiens et le coût initial de l’abonnement « VPlus jeune » mécanique est actuellement de 27,60 euros par an.

Paris à trottinette

De nouvelles mesures pour réguler l’usage des trottinettes électriques

  • Mis à jour le 6 juin 2019

ACTIVER LA VOCALISATION De nouvelles mesures pour réguler l’usage des trottinettes électriques

Ce jeudi 6 juin, la Ville de Paris a annoncé de nouvelles mesures face à la multiplication anarchique dans la capitale des services de trottinettes électriques et des comportements dangereux : interdiction du stationnement sur les trottoirs, limitation de la vitesse, stabilisation du nombre de trottinettes et renforcement des appels au civisme. Ces mesures seront mises en place pour début juillet 2019.

Depuis un an, les services de trottinettes électriques se sont multipliés à Paris, de façon anarchique, en l’absence d’un cadre légal clair. Paris compte aujourd’hui 12 opérateurs et près de 20 000 trottinettes électriques en circulation. Les prévisions laissent entendre que, sans régulation, le nombre de trottinettes électriques pourraient atteindre 40 000 d’ici 2020.

En aucun cas, il ne s’agit pas de clouer au pilori ce mode de déplacement. Il fait partie des nouvelles formes de mobilité et contribue à réduire l’usage de la voiture polluante. Mais la Ville de Paris souhaite réguler encore davantage ce moyen de déplacement pour assurer la sécurité routière et pour pacifier les rues et les trottoirs.

Ce que la Ville de Paris a déjà fait

La Ville de Paris a déjà mis en place ces derniers mois des mesures, comparables à celle des autres villes françaises concernées par les trottinettes électriques, notamment à Bordeaux, Nantes ou encore Lyon. Par ailleurs, dès l’été 2018, Anne Hidalgo a alerté le Gouvernement sur la nécessité de réglementer l’usage des trottinettes électriques par une loi, car les pouvoirs actuels des maires sont limités.

La loi mobilités devait être examinée par le Parlement à la rentrée 2018. Elle a malheureusement été reportée plusieurs fois et tout laisse penser que les décrets d’application n’arriveront pas avant la rentrée 2019.

Ainsi, Anne Hidalgo et d’autres maires de France ont décidé de prendre des mesures sans attendre, bien que les bases juridiques soient fragiles. Ainsi, à Paris, plusieurs mesures ont déjà été prises ces derniers mois :

Mais force est de constater que cette régulation ne suffit pas et que des infractions continuent à être commises. Chaque semaine est marquée par un fait divers : une personne handicapée empêchée de circuler sur un trottoir, une mère de famille et son enfant bousculés en traversant la rue, une femme percutée dans un jardin et victimes de plusieurs fractures à la main. La Ville de Paris estime à juste titre que son rôle de maire est de défendre ces victimes et d’éviter qu’il y en ait davantage.

Les nouvelles mesures en vigueur au 1er juillet 2019

La maire de Paris, en lien avec les maires d’arrondissement et la Préfecture de Police, a donc décidé ce jeudi 6 juin de prendre de nouvelles mesures :

  • Interdiction du stationnement des trottinettes électriques sur tous les trottoirs. La maire de Paris propose au Préfet de Police de signer ensemble un arrêté. Les trottinettes électriques devront stationner sur les places de stationnement situées sur la chaussée et déjà utilisées par les voitures et les deux-roues motorisés.
  • Limitation de la vitesse.  La Ville de Paris propose aux opérateurs que toutes les trottinettes électriques voient leur vitesse bridée à 20km/h dans toute la capitale et à 8km/h dans les aires piétonnes et les zones de rencontre [le seuil national est de 25km/h]. La circulation des trottinettes sera par ailleurs interdite dans tous les parcs et jardins.
  • Stabilisation du nombre de trottinettes dans Paris. La maire de Paris demande aux opérateurs de ne plus augmenter leur flotte jusqu’à l’adoption de la loi mobilités qui créera enfin le cadre légal nécessaire. Pour rappel, Paris compte aujourd’hui 12 opérateurs et près de 20 000 trottinettes électriques en circulation. 
  • Renforcement des appels au civisme. La Mairie de Paris va recommander le port du casque aux usagers et accentuer les campagnes de prévention des accidents de la route. 
  • Création d’un observatoire de la sécurité routière, associant la Préfecture de Police et l’AP-HP afin d’évaluer précisément l’accidentologie.

Les mesures une fois le cadre national fixé

Dès que le Gouvernement aura fixé le cadre national par la loi et par décret, la Ville de Paris lancera un appel d’offres pour limiter à 3 le nombre d’opérateurs. Cet appel d’offres fixera aussi un nombre maximum de trottinettes électriques autorisées sur le territoire de la ville. Enfin, cet appel d’offres comportera des clauses sociales et environnementales, car cette nouvelle activité économique doit être en phase avec les défis du XXIe siècle, que sont la lutte contre le travail précaire et la protection de l’environnement.

Dernière mise à jour le jeudi 6 juin 2019 Crédit photo : Joséphine Brueder / Ville de Paris

Vélib: Acte 3

Les deux roues, électriques ou physiques, n’en finissent plus de fleurir dans les rues de Paris.

Après le « Vélib 1 », 100% mécanique, remplacé par « Vélib 2 », avec un parc mécanique et électrique, épaulé par divers autres opérateurs de vélos libres services (Goby, Oto, oBike, Smovingo etc) dont certains n’auront fait qu’une brève apparition, voici apparaitre deux nouveaux fournisseurs de « VAE » (vélo assistance électrique).

Comme leurs prédécesseurs, ils fonctionnent avec une application sur les smartphones (en téléchargement sur « Apple Store » et « Google Play »)

L’un d’eux, leader dans le transport de personnes, ainsi que dans la livraison de repas à domicile sous le label « Uber » et « Uber-Eats », ce dernier se lance dans le vélo électrique en libre service baptisé « Jump » by Uber. De couleur très vive, il permet d’être rapidement détecté aussi bien par les clients potentiels que par les autres utilisateurs des voies de circulation.

Présentation de JUMP


JUMP Bike action photo 2

Les vélos JUMP

Les vélos JUMP sont équipés d’une assistance électrique au pédalage. Plus vous pédalez, plus vous allez vite. Ils sont également dotés d’un antivol et d’un GPS intégré. Ils sont ainsi faciles à trouver à proximité et à utiliser pour vous rendre où vous souhaitez.

Allez plus loin, plus vite, de façon plus amusante.

Comment ça marche ?

Étape 1

Card 1

Trouvez un vélo

Ouvrez l’application et choisissez Vélo pour en déverrouiller un. Ils sont situés à proximité.

Étape 2

Card 2

Choisissez un vélo

Vous obtenez un code pour déverrouiller un vélo JUMP. Les prix varient selon les villes. Apprenez-en plus sur les tarifs pratiqués dans votre ville, en accédant au site Web JUMP

Étape 3

Card 3

Le petit plus dans les montées

Le moteur vous aide à avancer lorsque vous pédalez. Vous gravirez les collines sans effort.

Étape 4

Card 4

Verrouillez-le

Utilisez l’antivol en U pour attacher le vélo JUMP à n’importe quel range-vélos public prévu à cet effet dans votre ville. Vérifiez les exigences locales concernant les lieux de stationnement autorisés pour votre vélo JUMP.

Un autre opérateur se lance dans ce secteur avec un parc de vélos électriques uniquement de couleur bleu, se prénommant Oribiky


Les avantages des VAE ORIBIKY

  • Vos trajets en vélo à assistance électrique à partir de 0,10 € la minute d’utilisation
  • Des abonnements pour les utilisateurs réguliers
  • Des équipements de sécurité de hautes qualités : freins à disque, lumières LED avant et arrière, pneus anti-crevaison
  • Un confort de conduite unique : selle hydraulique, support pour smartphone, chargeur de téléphone portable
  • Le respect de la ville : la géolocalisation des emplacements de parking à vélos directement dans l’application !
  • Un service client directement joignable à partir de l’application

Election européenne 2019

Mi-panneaux …. mi-palettes

Les élections européennes 2019 pose un réel problème, en matière d’affichage, pour les municipalités et notamment les petites communes dont les budgets sont relativement restreints.

Le nombre particulièrement important des listes de candidatures, au nombre de 33, cette année 2019, ainsi qu’au regard de la législation concernant l’affichage de celles ci, les élus locaux doivent répondre à deux problèmes majeurs, la place et le nombre, tout en respectant la législation en matière d’affichage électoral.

Si la place se résout globalement sans trop de soucis, le nombre quand à lui, invite à trouver des solutions, bien différentes d’une commune à l’autre, comme le montre les images ci dessous.

Le casse tête des afficheurs

l’Isle sur Serein
Provency
Massangis
Santigny

À en juger, tant par la taille que par le support, les équipes d’afficheurs vont devoir faire preuve de créativité, dans certains cas.

Les mensonges du pouvoir

1er Mai à la Pitié-Salpêtrière: les mensonges du pouvoir

2 MAI 2019 PAR DAN ISRAEL

Pendant une soirée et une matinée, plusieurs membres du gouvernement et la direction de l’AP-HP ont assuré que l’hôpital parisien avait été « attaqué » par des manifestants violents. Il n’en a rien été : quelques dizaines de personnes se sont réfugiées au pied des immeubles de l’établissement pour échapper aux lacrymogènes et aux charges policières, avec l’autorisation de sa directrice. Aucun manifestant n’a été menaçant, aucun n’a dégradé les locaux. En revanche, certains ont été frappés par des policiers.

Que s’est-il passé dans l’enceinte de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, ce mercredi 1er mai ? En fait, rien. Ou fort peu : quelques manifestants sont entrés dans l’enceinte de l’établissement après avoir cassé le cadenas qui maintenait fermé un portail grillagé. Après presque 24 heures d’une agitation alimentée par le gouvernement et les dirigeants des hôpitaux publics franciliens (AP-HP), les accusations visant des manifestants qui auraient « attaqué » l’hôpital en marge de la manifestation se sont écroulées dans l’après-midi de jeudi.

Les nombreux témoignages recueillis par Mediapart et plusieurs autres médias, ainsi que des vidéos, puis une réponse officielle de l’AP-HP, ont permis de dégonfler totalement les faits allégués. Faits qui ont pourtant valu à 32 personnes d’être interpellées pour« intrusion et dégradation à l’intérieur de l’hôpital », selon la préfecture de police, et d’être placées en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences », selon le parquet de Paris. Aucun manifestant n’a été finalement poursuivi.

Et pour cause : les quelques dizaines de personnes présentes dans l’enceinte de l’hôpital ne sont entrées dans aucun bâtiment, elles n’ont rien dégradé ou volé. Elles essayaient d’abord de se soustraire aux très intenses nuages de gaz lacrymogènes qui noyaient la manifestation, quelques mètres plus loin, ou à une charge policière. Elles ont ensuite tenté d’échapper aux policiers, dont une bonne partie se déplaçant à moto, qui les avaient pris en tenaille au pied des bâtiments de l’hôpital. C’est là que certains manifestants ont, vers 16 h 30, tenté d’entrer dans ce qui s’est avéré être le service de réanimation chirurgicale. Mais devant les protestations des soignants, ils ont vite renoncé, sans manifester d’agressivité. Certains d’entre eux ont ensuite été frappés par des policiers.

Mediapart s’est entretenu avec Gaël, un informaticien de 30 ans, interpellé durant cet épisode et libéré 23 heures plus tard, après une nuit en cellule au palais de justice de l’île de la Cité, sans qu’aucune charge ait été retenue contre lui. « Lorsque j’ai fait ma déposition, à 4 heures du matin, les policiers étaient blasés et m’ont dit qu’il n’avaient rien contre moi ou les autres personnes placées en garde à vue, raconte-t-il. J’ai passé pratiquement une journée en garde à vue pour rien. Quand je vois la façon dont cela a été utilisé par des responsables politiques ou des médias, je trouve cela très choquant. »

La très étrange séquence qui vient de s’achever a démarré mercredi en fin d’après-midi, peu après la fin de la manifestation. France Inter relaie pour la première fois le témoignage d’un interne de la Pitié, qui relate la tentative d’intrusion dans le service de réanimation où il était présent. Très rapidement, Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, manifeste sur Twitter son « plein soutien aux équipes de la Pitié-Salpêtrière qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente ». Il annonce qu’une plainte sera déposée.

Dans la nuit, il affirme ensuite sur BFMTV que des images de vidéosurveillance « absolument édifiantes » existent et qu’elles seront transmises aux enquêteurs. Puis, dans un mail envoyé à 23 h 28 à tous les agents de l’APH-HP, il dénonce « des “manifestants” qui […] ont tenté une intrusion par la force dans le service de réanimation chirurgicale », et salue les équipes soignantes et leur « sang-froid qui force le respect ». « On n’ose imaginer ce qui aurait pu se passer sans leur remarquable courage », assure-t-il.

Le lendemain matin sur France Info, il persiste : « Il aurait pu se produire un drame dont je n’ose même pas imaginer les conséquences », s’est-il ému, dénonçant des « débordements gravissimes » et « inédits », et estimant que l’établissement est passé « au bord de la catastrophe ». Dans la matinée et au même micro, Marie-Anne Ruder, directrice de la Pitié-Salpêtrière, déclarait qu’il « est extrêmement choquant qu’un hôpital public [puisse] être une cible pour des casseurs ».

Tweet de Christophe Castaner, le 1er Mai.
Tweet de Christophe Castaner, le 1er Mai.

Ces dénonciations ont tout aussi rapidement trouvé un écho au gouvernement. Dès mercredi à 21 heures, après une visite sur place, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner tweete qu’à la Pitié, « on a attaqué un hôpital » et qu’« on a agressé son personnel soignant ». Il assure même que « nos forces de l’ordre sont intervenues pour sauver le service de réanimation ». Dans la foulée, la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher dénonce le fait qu’« une cinquantaine de manifestants s’introduisent avec violence dans un service de réanimation ». François de Rugy, son collègue au ministère de la transition écologique déplore lui aussi une « tentative d’intrusion violente dans un hôpital », qui « n’a plus rien à voir avec le fait de manifester ».

Le lendemain matin, c’est la ministre de la santé Agnès Buzyn qui s’émeut sur Europe 1d’une intrusion « inqualifiable ». Elle salue « le personnel hospitalier [qui] a été très courageux et a eu le bon réflexe de protéger avant tout les patients ». Pour clore la séquence d’indignation gouvernementale, le premier ministre Édouard Philippe martèle que « vouloir s’introduire dans un hôpital de cette façon n’est pas excusable ». D’autres responsables politiques s’indignent également, comme le député européen LR Philippe Juvin, médecin lui-même, qui s’époumone contre des « casseurs qui envahissaient le service de réanimation ».

Quelques heures plus tard, une vidéo fera apparaître toutes ces déclarations dramatisées à souhait pour ce qu’elles sont : de la communication, très loin de la réalité des événements. En début d’après-midi jeudi, Nejeh Ben Farhat, l’un des membres du service hospitalier, publie sur sa page Facebook six minutes de vidéo retraçant toute la scène, vue de l’intérieur, derrière la fameuse porte que les manifestants ont voulu franchir. L’homme est un gilet jaune revendiqué, et est déjà apparu comme tel sur le plateau de RT, la chaîne financée par le gouvernement russe.

Voici un extrait de sa vidéo :

Vidéo Salpetrière – Nejeh Ben Farhat © Mediapart

Dans la séquence, on voit clairement les manifestants courir pour échapper aux policiers qui arrivent, grimper le petit escalier menant à la plateforme donnant sur la porte du service, qui ne ferme manifestement pas. Les soignants s’accrochent à la porte afin que les manifestants ne puissent pas l’ouvrir, et leur crient de ne pas entrer. Les manifestants n’insistent pas, puis les soignants ouvrent eux-mêmes le passage, pour aller discuter avec eux, au moment où un policier arrive sur la scène. Un homme âgé tente alors de se faufiler, et est repoussé. Fin de la séquence.

Dans la matinée, déjà, deux soignants avaient assuré qu’ils ne s’étaient en fait jamais sentis menacés, face à un groupe de journalistes très pressés de leur faire dire qu’ils avaient mal vécu la scène. Gwenaëlle Bellocq a expliqué qu’ils ne s’étaient « pas sentis plus agressés que ça » et « pas sentis en danger plus que ça ». Et l’un de ses collègues a rappelé que l’épisode n’avait pas duré plus de « deux ou trois minutes », sans « débordement », et qu’il n’y avait « pas de réel traumatisme » pour l’équipe.

Ce membre de l’équipe a aussi signalé que rien n’avait été volé dans l’hôpital, contrairement à une rumeur lancée le matin même sur BFMTV par l’un des médecins présents dans le service. « Dans d’autres services de l’hôpital, il y a eu d’autres exactions, avait indiqué le médecin. Dans le même bâtiment, on a eu à déplorer deux heures plus tard la perte de l’ensemble du matériel vandalisé au service informatique du service de chirurgie digestive. » Sur Europe 1, Agnès Buzyn avait ensuite dit : « On me rapporte un certain nombre d’exactions notamment sur du matériel informatique qui aurait été volé. » Rien de tel en fait, comme l’a reconnu le service de communication de l’AP-HP auprès de Mediapart.

Des manifestants plaqués à terre, ou frappés par les policiers

Deux épisodes distincts ont bien eu lieu : dans la nuit de mardi à mercredi, à la suite d’une effraction à l’institut de cardiologie, l’hôpital a relevé « des dégradations importantes sur les murs et sur les mobiliers ». Par ailleurs, « dans le courant de l’après-midi [de jeudi], un vidéoprojecteur se situant dans la salle de staff du service de chirurgie digestive a été arraché de son socle et dérobé ». Mais, indique l’AP-HP, « à ce stade aucun lien ne peut être fait entre ces deux constatations et l’intrusion des manifestants ». Une infirmière de l’hôpital complète auprès de Mediapart : « Le vidéoprojecteur était dans une salle fermée à clé, et c’est la troisième fois qu’on le dérobe cette année. » Pour cette infirmière, « écouter le récit qui a été fait à distance de ces événements était très étonnant : pour mes collègues et moi, il était clair dès le départ que les choses ne s’étaient pas du tout passées comme ça ! ».

Les événements du 1er mai à la Pitié-Salpêtrière démarrent en fait vers 16 heures sur le boulevard de l’Hôpital, qui longe une partie de l’hôpitla. Comme nous l’avons racontédans notre compte-rendu de manifestation, l’ambiance est très tendue entre les policiers et certains manifestants. Un nuage de lacrymogène couvre le défilé et plusieurs charges policières s’enchaînent. Certains manifestants secouent alors fortement le portail de l’établissement, qui est une entrée annexe desservant le restaurant universitaire, et qui n’est pas signalée comme une entrée vers l’hôpital. Le cadenas cède, les grilles s’ouvrent, et plusieurs dizaines de personnes s’engouffrent sur la longue voie goudronnée qui relie plusieurs immeubles de l’établissement. 

Le syndicaliste toulousain Stéphane Borras a raconté l’épisode dès jeudi matin sur son blog hébergé par Mediapart, et notre journaliste François Bonnet, présent sur place, confirme ce déroulé. Wladimir Garcin-Berson, journaliste au Figaroa fait un récit identique sur Twitter. « C’était le chaos, il s’agissait clairement pour tout le monde de s’abriter des gaz et d’éviter les charges de policiers. Personne n’avait en tête d’aller casser dans l’hôpital, et certains d’entre nous n’étaient même pas sûrs d’être à l’intérieur de la Pitié », explique à Mediapart Julien, un des manifestants qui a pénétré dans l’enceinte de la Pitié. Pour sa part, Louis souligne que, comme lui, « pas mal de personnes présentes, de tous les âges, n’avaient jamais manifesté dans ces conditions » et que beaucoup « ont paniqué, tout simplement, et voulaient fuir »« Nous fuyions les lacrymos, sans réellement voir ou comprendre où nous allions. Ces moments étaient chaotiques, la confusion la plus totale régnait », confirme un troisième parisien qui a confié son témoignage à Mediapart.

Des soignants sont présents au pied des bâtiments, et distribuent du sérum physiologique pour apaiser les yeux gênés par les gaz lacrymogènes. « Plusieurs de mes collègues sont même allés chercher des gens à terre sur le boulevardtrès lourdement touchés par les lacrymos, raconte l’infirmière déjà citée. Ils ont dû les amener aux urgences, dont une issue est toute proche. » Environ une trentaine de manifestants et plusieurs policiers ont été admis à ce moment-là.

Julien, entré lorsque les grilles étaient déjà ouvertes, pointe un fait passé inaperçu jusqu’alors : « La directrice de l’hôpital Marie-Anne Ruder est venue à notre rencontre et nous a autorisés à rester dans l’enceinte de son établissement, assure-t-il, formel. Elle a indiqué qu’elle laisserait les grilles ouvertes le temps que les choses se calment sur le boulevard. Moi et deux autres gilets jaunes l’avons remerciée. Nous sommes restés sur place environ une demi-heure. » La version de la directrice est différente. À France Info, elle a expliqué avoir « essayé de discuter avec eux, pour leur faire part du fait que c’était un hôpital et qu’on ne pouvait pas y rentrer de cette façon-là », et avoir jugé que « la discussion n’était pas possible, avec une certaine agressivité et violence verbale de la part de certaines des personnes qui étaient là ».

Des policiers à moto dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière.

Des policiers à moto dans l’enceinte de la Pitié-Salpêtrière.

La tentative d’entrer à l’intérieur du bâtiment de l’hôpital intervient peu avant 16 h 30, lorsque de nombreux policiers font irruption dans l’enceinte, pour évacuer les manifestants. Certains sont à pied, d’autres directement en moto, et leur comportement est agressif, comme le montrent plusieurs vidéos. Celle-cimontre deux policiers coiffés d’un casque de moto frapper une personne à terre. D’autres, relayées par le journaliste David Dufresne, donnent à voir l’ambiance extrêmement lourde qui régnait alors.

« Dans notre dos, nous étions chargés par les policiers à pied, et nous avons essayé de traverser le terrain de l’hôpital pour sortir dans une rue parallèle, mais des motards nous ont alors foncé dessus », explique à Mediapart Mehdi. Il raconte à nouveau la « panique »qui saisit les manifestants, qui s’égayent partout et essayent de se cacher. Lui suit le mouvement et se retrouve au pied de l’escalier donnant sur la fameuse porte. Voyant que l’issue est fermée, il se résigne à faire face aux policiers. Et il raconte avoir été alors insulté et frappé à de très nombreuses reprises. Selon son récit, un policier, après lui avoir donné trois coups de matraque, l’a envoyé vers ses collègues pour qu’ils le frappent, en leur disant : « Punissez-le. » Un « On va te crever » lui aurait été adressé au milieu des coups, parmi d’autres insultes. Il indique avoir de nombreuses contusions sur le corps, qu’il a prises en photo. (L’intégralité de son récit glaçant, rédigé dans la foulée de l’incident, est disponible sous notre onglet « Prolonger ».)

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Gaël, le jeune homme mis en garde à vue, était aux côtés de son ami Mehdi. Lui aussi a fait face aux policiers, mais n’a pas été frappé. « C’est un policier à pied qui m’a pris en charge au pied de l’escalier. Il m’a dit qu’il allait m’évacuer et me ramener sur le boulevard, très calmement, décrit-il. Mais un groupe de policiers à moto a surgi, en criant et en disant à tout le monde de se mettre à terre, en plaquant certaines personnes au sol. Celui qui m’accompagnait n’avait pas trop l’air d’accord, mais j’ai finalement été interpellé et conduit en bus en cellule. J’ai appris en discutant avec les policiers avant mon audition que j’étais accusé de “détérioration en bande organisée”, mais je suis finalement sorti sans aucune poursuite. »

Interrogée jeudi dans l’après-midi sur ce sujet au Sénat, Agnès Buzyn a donné la nouvelle ligne officielle du gouvernement, tout en prudence : « L’enquête clarifiera les responsabilités, la volonté d’agression ou pas. Je n’irai pas plus loin puisque l’enquête est en cours. » Difficile en tout cas de ne pas trouver dans cet épisode un fort écho de ce qu’il s’était passé en juin 2016 autour de l’hôpital Necker, en plein mouvement de contestation contre la loi sur le travail. Il y a trois ans, une série de vitres de l’hôpital avaient été brisées lors d’une manifestation. Le premier ministre Manuel Valls avait décrit un hôpital « dévasté », alors que la plupart des dégâts avaient été causés par des projectiles lancés par des manifestants en direction des policiers, postés juste devant l’hôpital. 

Hormis un homme ayant cassé des vitres avec un marteau, et un autre en attaquant une à coups de pied, aucune volonté délibérée de casse n’avait été relevée. Ce qui n’a en rien empêché Martin Hirsch, dans son mail du 1er mai 2019 à ses équipes, de considérer que la tentative d’intrusion dans les locaux de la Pitié, finalement bien anodine, correspond, « après le caillassage de l’hôpital Necker », à « la deuxième fois qu’une agression violente prend pour cible un hôpital ». En revanche, ni le directeur de l’AP-HP, ni les membres du gouvernement ne semblent s’émouvoir que des forces de l’ordre puissent charger des manifestants jusque dans un hôpital.

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